Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
54 VARIAS.
il est indiqué, du point de vue botanique, les assimilations suivantes.
D'après HUTCHINSON et DALZIEL le Pounga serait une tiliacée du genre Triurnfe zta-Cordifo lia, GUILL. et PERR.
D'après le R. Frère GILLET, de la mission de Kisantu, il s'agirait du Cephalonema polyandrum K. SCRUM.
PASCALET, ingénieur d'agriculture coloniale au Cameroun, estime que le Pounga serait le Triurnfetta rhomboidea Jacq., dénommé par les indigènes du Sud Cameroun et Nord Gabon sous le nom de Okon.
D'après DROGUÉ la dernière détermination serait exacte d'autant plus qu'il ne peut être question ni du Triurnfetta tomentosa ni du T. macrophylla et les noms vernaculaires correspondant au T. rhomboidea JACQ. seraient : En cougni : Lu hunga (singulier) pounga (pluriel); En batsangui : Li vounga; li jonka; En pahouin : Okon.
Pour la préparation de la fibre, DROGuÉ estime, à la suite des essais auxquels il s'est livré, que deux modes de rouissage sont à retenir : 10 Rouissage en eau libre de tiges flétries à l'ombre (jusqu'à ce que l'écorce se ride tout en restant verte); 20 Rouissage dans la vase des tiges flétries à l'ombre.
Des échantillons de Pounga, préparées dans ces conditions, soumis par l'Institut national d'Agronomie de la France d'Outre- mer à des industriels du Havre, donnèrent lieu aux apprécia- tions suivantes : «A première vue l'un et l'autre échantillons paraissent extrême- ment intéressants, surtout que des quantités sérieuses seraient réellement obtenables. »
r Cette fibre peut être filée telle qu'elle est présentée, mais pour obtenir de bons résultats il serait préférable qu'elle soit un peu plus rouie car elle est encore raide et on y rencontre encore des parties mal décortiquées. Elle peut s'employer au détriment du jute mais dans des qualités assez limitées." A. J. F.
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