Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1938-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1938 01 septembre 1938
Description : 1938/09/01 (A27,N249)-1938/09/30. 1938/09/01 (A27,N249)-1938/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463188f
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LA NOIX DE BABASSÙ
(ATTALEA FUNIFURA),
PAR
FRANCIS SCARONE,
Ingénieur d'Agronomie coloniale
Préparateur assistant auxiliaire
à l'Institut national d'Agronomie de la France d'Outre-Mer.
L'intérêt économique de la noix de babassù remonte au début
de la grande guerre. Peu avant le conflit mondial, l'industrie et
le commerce allemand s'étaient vivement intéressés à cette pro-
duction de noix oléagineuses qui aurait soustrait l'Allemagne au
tribut du marché du coprah tenu par des mains étrangères.
Pendant la guerre, grâce à cette première impulsion, grâce
aussi aux besoins considérables en lubréfiants, en combustible et
en huiles alimentaires dans le monde combattant, les noix de
babassù attirèrent l'attention des usines américaines et anglaises
vers lesquelles ne tarda pas à s'établir un important courant d'ex-
portation en provenance du Brésil. L'après-guerre vit délaisser,
par les États-Unis et la Grande-Bretagne, le marché brésilien, et
réapparaître comme cliente l'Allemagne, suivie de la Hollande,
du Danemark et de la France. En 1928, la France importait pour
3.200 tonnes environ de noix de babassù.
A l'heure actuelle et surtout depuis 19 3 5, les noix de babassù
ont reconquis, de nouveau, les faveurs de l'industrie américaine.
Les conditions offertes par les acheteurs américains sont nette-
ment plus avantageuses que celles offertes par le marché euro-
péen. Ceux-ci sont, d'autre part, très favorisés par le traité de
commerce américano-brésilien de 1 g 8 5, autorisant l'admission
en franchise des amandes de babassù sur le marché américains
En 1936, les exportations d'amandes vers les États-Unis se
(ATTALEA FUNIFURA),
PAR
FRANCIS SCARONE,
Ingénieur d'Agronomie coloniale
Préparateur assistant auxiliaire
à l'Institut national d'Agronomie de la France d'Outre-Mer.
L'intérêt économique de la noix de babassù remonte au début
de la grande guerre. Peu avant le conflit mondial, l'industrie et
le commerce allemand s'étaient vivement intéressés à cette pro-
duction de noix oléagineuses qui aurait soustrait l'Allemagne au
tribut du marché du coprah tenu par des mains étrangères.
Pendant la guerre, grâce à cette première impulsion, grâce
aussi aux besoins considérables en lubréfiants, en combustible et
en huiles alimentaires dans le monde combattant, les noix de
babassù attirèrent l'attention des usines américaines et anglaises
vers lesquelles ne tarda pas à s'établir un important courant d'ex-
portation en provenance du Brésil. L'après-guerre vit délaisser,
par les États-Unis et la Grande-Bretagne, le marché brésilien, et
réapparaître comme cliente l'Allemagne, suivie de la Hollande,
du Danemark et de la France. En 1928, la France importait pour
3.200 tonnes environ de noix de babassù.
A l'heure actuelle et surtout depuis 19 3 5, les noix de babassù
ont reconquis, de nouveau, les faveurs de l'industrie américaine.
Les conditions offertes par les acheteurs américains sont nette-
ment plus avantageuses que celles offertes par le marché euro-
péen. Ceux-ci sont, d'autre part, très favorisés par le traité de
commerce américano-brésilien de 1 g 8 5, autorisant l'admission
en franchise des amandes de babassù sur le marché américains
En 1936, les exportations d'amandes vers les États-Unis se
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