Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1938-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1938 01 octobre 1938
Description : 1938/10/01 (A27,N250)-1938/10/31. 1938/10/01 (A27,N250)-1938/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463189v
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
110 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
reprend avec son débit primitif. Toutefois, lorsque la saison
s'avance et que la température s'élève, l'activité mitotique des
bourgeons ne tarde pas à reprendre. Les réserves en sucre de la
sève sont alors en grande partie utilisées pour la confection de
nouveaux tissus. La coulée se ralentit alors considérablement et
ne dure plus que deux à trois heures à plein débit. L'arbre finit
par ne plus réagir aux saignées et par cicatriser ses plaies. Par la
suite, l'intensité de la fonction chlorophylienne, en août et en
septembre, permet à la plante d'accumuler de nouvelles réserves
de sucre pour l'année suivante. D'après les sucriers canadiens, ces
saignées pratiquées pendant une vingtaine d'années n'ont aucune
influence sur la croissance de l'arbre, les réserves accumulées pen-
dant la vie active dépassant largement les besoins de l'arbre au
réveil printanier.
Vers la fin de la campagne, lorsque la coulée faiblit et que la
sève suinte le long du tronc, lorsque la température élevée favo-
rise l'action d'algues unicellulaires, les risques d'altération s'ac-
centuent. Ces sèves de fin de saison, encore dénommées eau de
sève ou sève de bourgeons, sont souvent colorées et à odeur légè-
rement altérée.
3° COMPOSITION DE LA SÈVE D'ÉRABLE.
Au moment de la récolte, la sève d'érable renferme 2 à 5 p. 100
de matières solides. Ce résidu est constitué par 95 à 97 p. 100
de saccharose. Néanmoins, cette proportion moyenne de 3 p. 100
de sucre dans la sève peut varier de o,5 p. 100 dans les sèves
les plus pauvres jusqu'à 7 et même 1 o p. 100 pour les sèves les
plus riches. Ces teneurs dépendent aussi de l'espèce productrice.
La richesse en sucre des érables gris (érable à sucre) est nettement
supérieure à celle des érables blanc et rouge. Rappelons d'ailleurs
que le bouleau (Betula verrucosa) peut produire, au printemps,
dans les régions froides et dans les mêmes conditions que les
érables, une sève sucrée utilisée quelquefois pour la préparation
d'une boisson spiritueuse (Bois).
Certains individus ont une sève plus riche, mais la production
individuelle peut encore varier selon les conditions météorolo-
giques : humidité, température, luminosité, etc. Au début de
reprend avec son débit primitif. Toutefois, lorsque la saison
s'avance et que la température s'élève, l'activité mitotique des
bourgeons ne tarde pas à reprendre. Les réserves en sucre de la
sève sont alors en grande partie utilisées pour la confection de
nouveaux tissus. La coulée se ralentit alors considérablement et
ne dure plus que deux à trois heures à plein débit. L'arbre finit
par ne plus réagir aux saignées et par cicatriser ses plaies. Par la
suite, l'intensité de la fonction chlorophylienne, en août et en
septembre, permet à la plante d'accumuler de nouvelles réserves
de sucre pour l'année suivante. D'après les sucriers canadiens, ces
saignées pratiquées pendant une vingtaine d'années n'ont aucune
influence sur la croissance de l'arbre, les réserves accumulées pen-
dant la vie active dépassant largement les besoins de l'arbre au
réveil printanier.
Vers la fin de la campagne, lorsque la coulée faiblit et que la
sève suinte le long du tronc, lorsque la température élevée favo-
rise l'action d'algues unicellulaires, les risques d'altération s'ac-
centuent. Ces sèves de fin de saison, encore dénommées eau de
sève ou sève de bourgeons, sont souvent colorées et à odeur légè-
rement altérée.
3° COMPOSITION DE LA SÈVE D'ÉRABLE.
Au moment de la récolte, la sève d'érable renferme 2 à 5 p. 100
de matières solides. Ce résidu est constitué par 95 à 97 p. 100
de saccharose. Néanmoins, cette proportion moyenne de 3 p. 100
de sucre dans la sève peut varier de o,5 p. 100 dans les sèves
les plus pauvres jusqu'à 7 et même 1 o p. 100 pour les sèves les
plus riches. Ces teneurs dépendent aussi de l'espèce productrice.
La richesse en sucre des érables gris (érable à sucre) est nettement
supérieure à celle des érables blanc et rouge. Rappelons d'ailleurs
que le bouleau (Betula verrucosa) peut produire, au printemps,
dans les régions froides et dans les mêmes conditions que les
érables, une sève sucrée utilisée quelquefois pour la préparation
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Certains individus ont une sève plus riche, mais la production
individuelle peut encore varier selon les conditions météorolo-
giques : humidité, température, luminosité, etc. Au début de
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