Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1938-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 juillet 1938 01 juillet 1938
Description : 1938/07/01 (A27,N247)-1938/07/31. 1938/07/01 (A27,N247)-1938/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463186m
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES MALADIES DE LA CANNE À SUCRE À MADAGASCAR. 3
soit l'absence d'un agent figuré, soit l'existence d'un organisme
de dimensions extrêmement faibles ou susceptible de prendre
une forme intermédiaire ou une forme d'évolution qui nous est
inconnue et lui permettant de traverser le réseau de la paroi fil-
trante. L'action de la chaleur et des antiseptiques sur la sève
infectieuse indique l'existence d'un « principe" vivant. Actuelle-
ment, la nature exacte de ce principe que Beijeirinck appelait
contagium vivum jluidumn est inconnu et toutes les hypothèses
émises à son sujet sont basées sur les déductions exposées plus
haut.
Les nombreuses recherches effectuées jusqu'à ce jour sur les
maladies à ultravirus des plantes ont permis, cependant, de noter
des faits importants. On sait que dans la nature, ces maladies
sont transmises le plus souvent des plantes malades aux plantes
indemnes par des insectes, notamment des pucerons. D'autre part
des plantes d'apparence saine peuvent héberger le virus (porteurs
de germe). C'est le cas de certaines variétés de plantes dites résis-
tantes : elles sont constamment infectées et infectieuses à tous
moments, sans qu'aucun signe externe n'apparaisse; elles consti-
tuent de véritables réserves ignorées de virus. Le même virus
peut faire apparaitre des signes de mosaïque sur des espèces
étrangères, classées parfois dans des familles différentes et
éloignées. On suppose qu'il existe donc un certain nombre de
virus, chacun d'eux étant plus ou moins polyphyte. Enfin, les
plantes peuvent s'affranchir du mal dans certaines conditions de
culture, sans que leur influence soit nettement expliquée (prin-
cipe de la cure dite d'altitude).
En ce qui concerne la mosaïque de la canne à sucre, l'agent
vecteur est un puceron, l'Aphis maydis Fitch ( = A. adustà Zeh.)
et sans doute Peregrinus maidis Ashm. Sur une plante malade
il * absorbe de la sève infectieuse, piquant ensuite une plante
saine il inocule la maladie. A Madagascar, nous avons prélevé sur
des plants de maïs un aphidien dont nous avons adressé quelques
exemplaires au Laboratoire d'Entomologie Agricole de Nogent-
sur-Marne aux fins de détermination. M. Mimeur qui a examiné
notre matériel a identifié l'espèce du pays à Aphis maydis.
Des boutures prélevées sur des sujets malades fournissent des
cannes atteintes de mosaïque. Par contre, le sol, le contact des
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soit l'absence d'un agent figuré, soit l'existence d'un organisme
de dimensions extrêmement faibles ou susceptible de prendre
une forme intermédiaire ou une forme d'évolution qui nous est
inconnue et lui permettant de traverser le réseau de la paroi fil-
trante. L'action de la chaleur et des antiseptiques sur la sève
infectieuse indique l'existence d'un « principe" vivant. Actuelle-
ment, la nature exacte de ce principe que Beijeirinck appelait
contagium vivum jluidumn est inconnu et toutes les hypothèses
émises à son sujet sont basées sur les déductions exposées plus
haut.
Les nombreuses recherches effectuées jusqu'à ce jour sur les
maladies à ultravirus des plantes ont permis, cependant, de noter
des faits importants. On sait que dans la nature, ces maladies
sont transmises le plus souvent des plantes malades aux plantes
indemnes par des insectes, notamment des pucerons. D'autre part
des plantes d'apparence saine peuvent héberger le virus (porteurs
de germe). C'est le cas de certaines variétés de plantes dites résis-
tantes : elles sont constamment infectées et infectieuses à tous
moments, sans qu'aucun signe externe n'apparaisse; elles consti-
tuent de véritables réserves ignorées de virus. Le même virus
peut faire apparaitre des signes de mosaïque sur des espèces
étrangères, classées parfois dans des familles différentes et
éloignées. On suppose qu'il existe donc un certain nombre de
virus, chacun d'eux étant plus ou moins polyphyte. Enfin, les
plantes peuvent s'affranchir du mal dans certaines conditions de
culture, sans que leur influence soit nettement expliquée (prin-
cipe de la cure dite d'altitude).
En ce qui concerne la mosaïque de la canne à sucre, l'agent
vecteur est un puceron, l'Aphis maydis Fitch ( = A. adustà Zeh.)
et sans doute Peregrinus maidis Ashm. Sur une plante malade
il * absorbe de la sève infectieuse, piquant ensuite une plante
saine il inocule la maladie. A Madagascar, nous avons prélevé sur
des plants de maïs un aphidien dont nous avons adressé quelques
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sur-Marne aux fins de détermination. M. Mimeur qui a examiné
notre matériel a identifié l'espèce du pays à Aphis maydis.
Des boutures prélevées sur des sujets malades fournissent des
cannes atteintes de mosaïque. Par contre, le sol, le contact des
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