Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1938-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 août 1938 01 août 1938
Description : 1938/08/01 (A27,N248)-1938/08/31. 1938/08/01 (A27,N248)-1938/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64631871
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES LÉGUMINEUSES AMÉLIORANTES AUX ANTILLES FRANÇAISES. 43
Dolicholus minimus Medic., Rhynchosia caribaea Torr. et Gray.
Petits pois oiseaux à la Guadeloupe, pois halliers à la Martinique,
peronias à Porto-Rico. Semblable à la précédente, mais plus petite
dans toutes ses parties et de port plus diffus, de localisation et
d'utilisation analogues à celle-ci.
Rhynchosia phaeseoloides D. C., Synonymes : Glycine phaseoloides
Inv., Dolicholus phaseoloides Kuntze; liane hallier, pois hallier à
la Guadeloupe où elle se localise dans les savanes semi-hydro-
philes d'altitude entre la zone des cultures et celle des forêts :
Houëlmont, Saint-Claude et Matouba, de 5oo à 800 mètres d'al-
titude. Elle n'existe pas à la Martinique (Duss). Elle a l'incon-
vénient d'être grimpante et de rechercher un support, mais pré-
sente des folioles ovées, abondantes et s'accommode fort bien
d'une hygrométrie élevée même voisine de la saturation et une
pluviométrie de à mètres d'eau par an. Elle conviendrait pour les
cultures dérobées sur les terres à bananiers dans les hauteurs.
Indigofera endecaphylla Jacq. Plante à port étalé, rampant,
prostrée sur le sol, à tiges glabres, cylindriques, atteignant jus-
qu'à 1 mètre de long, émettant des racines adventices sur sols
humides, à feuilles imparipennées à 11 folioles vertes, petites,
facilement caduques, à fleurs en grappes denses courtes contrac-
tées, violacées et multiflores. Peu après son introduction à la Gua-
deloupe faite par les agronomes de l'ancienne station agronomique,
ceux-ci n'avaient pu obtenir de graines dans leurs parcelles d'es-
sais (Dixième rapport de la Station, p. 1 à, 1927-1928). Des
boutures issues de leurs plants d'introduction cet Indigo s'est
naturalisé aux Abymes ,à la Jaille, près Baie-Mahault et au Jardin
d'Essais de Pointe-à-Pitre où il a fructifié abondamment mais où
ses semences ont germé avec difficulté. C'est une espèce rustique,
résistante à la sécheresse comme à l'humidité mais préférant les
pelouses semi-hygrophiles ou même périodiquement immergées
et qui doit intervenir avantageusement dans l'amélioration des
terres de mangrove colonisées par séquestration des zones boueu-
ses ou semi-liquides. Elle se reproduit très facilement par bouture
et donne rapidement une couverture dense, peu élevée, continue,
éliminant les plantes adventices et maintenant au-dessous d'elle
le sol frais, propre et humide. A la Martinique, d'après les obser-
h.
Dolicholus minimus Medic., Rhynchosia caribaea Torr. et Gray.
Petits pois oiseaux à la Guadeloupe, pois halliers à la Martinique,
peronias à Porto-Rico. Semblable à la précédente, mais plus petite
dans toutes ses parties et de port plus diffus, de localisation et
d'utilisation analogues à celle-ci.
Rhynchosia phaeseoloides D. C., Synonymes : Glycine phaseoloides
Inv., Dolicholus phaseoloides Kuntze; liane hallier, pois hallier à
la Guadeloupe où elle se localise dans les savanes semi-hydro-
philes d'altitude entre la zone des cultures et celle des forêts :
Houëlmont, Saint-Claude et Matouba, de 5oo à 800 mètres d'al-
titude. Elle n'existe pas à la Martinique (Duss). Elle a l'incon-
vénient d'être grimpante et de rechercher un support, mais pré-
sente des folioles ovées, abondantes et s'accommode fort bien
d'une hygrométrie élevée même voisine de la saturation et une
pluviométrie de à mètres d'eau par an. Elle conviendrait pour les
cultures dérobées sur les terres à bananiers dans les hauteurs.
Indigofera endecaphylla Jacq. Plante à port étalé, rampant,
prostrée sur le sol, à tiges glabres, cylindriques, atteignant jus-
qu'à 1 mètre de long, émettant des racines adventices sur sols
humides, à feuilles imparipennées à 11 folioles vertes, petites,
facilement caduques, à fleurs en grappes denses courtes contrac-
tées, violacées et multiflores. Peu après son introduction à la Gua-
deloupe faite par les agronomes de l'ancienne station agronomique,
ceux-ci n'avaient pu obtenir de graines dans leurs parcelles d'es-
sais (Dixième rapport de la Station, p. 1 à, 1927-1928). Des
boutures issues de leurs plants d'introduction cet Indigo s'est
naturalisé aux Abymes ,à la Jaille, près Baie-Mahault et au Jardin
d'Essais de Pointe-à-Pitre où il a fructifié abondamment mais où
ses semences ont germé avec difficulté. C'est une espèce rustique,
résistante à la sécheresse comme à l'humidité mais préférant les
pelouses semi-hygrophiles ou même périodiquement immergées
et qui doit intervenir avantageusement dans l'amélioration des
terres de mangrove colonisées par séquestration des zones boueu-
ses ou semi-liquides. Elle se reproduit très facilement par bouture
et donne rapidement une couverture dense, peu élevée, continue,
éliminant les plantes adventices et maintenant au-dessous d'elle
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