Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1909 30 novembre 1909
Description : 1909/11/30 (A9,N101). 1909/11/30 (A9,N101).
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64605061
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
324 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE IN" 101 Nov. 1909
obtenus en Malaisie, mais il n'apporte
malheureusement aucune précision de
nature à nous faire partager cette opinion
sans quelques réserves. Le dernier rnpport
d'Eala, inséré dans le « Bulletin du Congo
belge », relate un certain nombre d'expé-
riences de saignées dont que lques-unes se
rapportent à des hévéas de quatre à six
ans, existant à la Station; ces saignées ne
s'étant pas prolongées au delà de quinze
jours, il est difficile d'en tirer des conclu-
sions pratiques. Par contre, on peut dé-
duire des mensurations figurées dans ce
rapport, lesquelles accusent dans un cas
lm,07 au-dessus de terre pour un sujet de
quatre ans, que le développement des ar-
bres laisse fort peu à désirer. Aj outons
cependant qu'à Coquilhatville, l'hévéa
soumis à la saignée aurait fourni un ren-
dement plus satisfaisant que le Funlumia.
Les colonies anglaises de l'A. 0. sont
loin de se désinléresser de la culture du
caoutchouc. Traitant cette question au
cours d'une conférence devant la section
africaine de la Chambre de commerce de
Liverpool, M. J. FISHER s'exprimait ainsi,
au retour d'un voyage d'études : « Les pos-
sibilités de planter les essences à caout
chouc sont immenses en Afrique; à ce
point de vue, celles de nos possessions qui
offrent les conditions les plus favorables
sont la Gold Coast, les deux Nigeria; enfin
Sierra Leone et la Gambie. Il est très pro-
bable que les plantations d'hévéa et de
Funtumia pourraient y rivaliser avec
celles de l'Est. »
L'hévéa est connu à la Gold Coast depuis
plusieurs années; on sait qu'il y a donné
lieu à d'intéressantes observations de
M. JOHNSON, dont on aurait sans doute pu
tirer un meilleur parti depuis la lro édition
de son excellent traité du « Para cultivé ».
Aujourd'hui, l'espèce est en faveur crois-
sante, au moins dans la région d'Aburi, où
elle prospère beaucoup mieux que le Fun-
tumia. Toutefois, aucune plantation ne
paraît encore en rapport; l'exportation du
caoutchouc de la colonie, qui s'élève à
1 773.848 livres en 1908 contre 3.549.548
en 1907, résulte en totalité de la récolte en
forêt. Aux distributions du Service d'agri-
culture pendant 1908, l'hévéa figure pour
8.686 plantes et 228.020 graines, le Fun-
tumia pour 20.000 jeunes plantes et
1. 745.000 graines.
Au Southern Nigeria, nous apprend
M. MAC LEOD, conservateur des forêts ayant
visité les estates de Ceylan, l'hévéa accuse
un développement plus rapide dans l'est
que dans l'ouest de la colonie. Il existerait
quelques plantations particulières de cette
espèce, notamment celle de MM. MILLER,
dans la région centrale, qui comprend 200
acres de superficie.
Les plantes ont souvent à souffrir de la
sécheresse pendant la première année et
laissent de 10 à 30 0/0 de vides; mais au-
delà de cette période critique, la croissance
se poursuit dans des conditions peu diffé-
rentes de ce qu'il a observé à Ceylan. Les
plantations devront s'établir de préférence
en dessous de 6015 de latitude N., c'est-
à-dire dans la zone humide du pays.
Dans le Northern Nigeria, M. P. HITCHINS,
officier forestier des provinces de l'Est, a
distribué 5.430 hévéas et constitué en plu-
sieurs localités de petites plantations écoles.
Au Libéria, quelques essais de culture
de Funtumia et d'hévéa auraient été tentés
par la « Liberian Rubber Corporation C" » ;
mais ils sont beaucoup trop récents pour
donner lieu à une appréciation significa-
tive sur l'avenir du caoutchoutier de Para
dans la petite république nègre.
On a signalé, d'autre part, quelques lots
d'hévéas au Cameroun, mais là encore, il
est impossible de se prononcer nettement
sur les résultats.
A San Thomé, l'hévéa a été essayé com-
parativement avec le Caslilloa et le Fun-
tumia par M. DE MENDONÇA; nous avons pu
apprendre dernièrement de ce distingué
collaborateur et ami du « J. d'A. T. », que
le Castilloa présentait actuellement les meil-
leures chances d'avenir dans l'île. L'hévéa
avait fourni une végétation beaucoup trop
lente pour servir d'élément à des plantations
de ra p port.
obtenus en Malaisie, mais il n'apporte
malheureusement aucune précision de
nature à nous faire partager cette opinion
sans quelques réserves. Le dernier rnpport
d'Eala, inséré dans le « Bulletin du Congo
belge », relate un certain nombre d'expé-
riences de saignées dont que lques-unes se
rapportent à des hévéas de quatre à six
ans, existant à la Station; ces saignées ne
s'étant pas prolongées au delà de quinze
jours, il est difficile d'en tirer des conclu-
sions pratiques. Par contre, on peut dé-
duire des mensurations figurées dans ce
rapport, lesquelles accusent dans un cas
lm,07 au-dessus de terre pour un sujet de
quatre ans, que le développement des ar-
bres laisse fort peu à désirer. Aj outons
cependant qu'à Coquilhatville, l'hévéa
soumis à la saignée aurait fourni un ren-
dement plus satisfaisant que le Funlumia.
Les colonies anglaises de l'A. 0. sont
loin de se désinléresser de la culture du
caoutchouc. Traitant cette question au
cours d'une conférence devant la section
africaine de la Chambre de commerce de
Liverpool, M. J. FISHER s'exprimait ainsi,
au retour d'un voyage d'études : « Les pos-
sibilités de planter les essences à caout
chouc sont immenses en Afrique; à ce
point de vue, celles de nos possessions qui
offrent les conditions les plus favorables
sont la Gold Coast, les deux Nigeria; enfin
Sierra Leone et la Gambie. Il est très pro-
bable que les plantations d'hévéa et de
Funtumia pourraient y rivaliser avec
celles de l'Est. »
L'hévéa est connu à la Gold Coast depuis
plusieurs années; on sait qu'il y a donné
lieu à d'intéressantes observations de
M. JOHNSON, dont on aurait sans doute pu
tirer un meilleur parti depuis la lro édition
de son excellent traité du « Para cultivé ».
Aujourd'hui, l'espèce est en faveur crois-
sante, au moins dans la région d'Aburi, où
elle prospère beaucoup mieux que le Fun-
tumia. Toutefois, aucune plantation ne
paraît encore en rapport; l'exportation du
caoutchouc de la colonie, qui s'élève à
1 773.848 livres en 1908 contre 3.549.548
en 1907, résulte en totalité de la récolte en
forêt. Aux distributions du Service d'agri-
culture pendant 1908, l'hévéa figure pour
8.686 plantes et 228.020 graines, le Fun-
tumia pour 20.000 jeunes plantes et
1. 745.000 graines.
Au Southern Nigeria, nous apprend
M. MAC LEOD, conservateur des forêts ayant
visité les estates de Ceylan, l'hévéa accuse
un développement plus rapide dans l'est
que dans l'ouest de la colonie. Il existerait
quelques plantations particulières de cette
espèce, notamment celle de MM. MILLER,
dans la région centrale, qui comprend 200
acres de superficie.
Les plantes ont souvent à souffrir de la
sécheresse pendant la première année et
laissent de 10 à 30 0/0 de vides; mais au-
delà de cette période critique, la croissance
se poursuit dans des conditions peu diffé-
rentes de ce qu'il a observé à Ceylan. Les
plantations devront s'établir de préférence
en dessous de 6015 de latitude N., c'est-
à-dire dans la zone humide du pays.
Dans le Northern Nigeria, M. P. HITCHINS,
officier forestier des provinces de l'Est, a
distribué 5.430 hévéas et constitué en plu-
sieurs localités de petites plantations écoles.
Au Libéria, quelques essais de culture
de Funtumia et d'hévéa auraient été tentés
par la « Liberian Rubber Corporation C" » ;
mais ils sont beaucoup trop récents pour
donner lieu à une appréciation significa-
tive sur l'avenir du caoutchoutier de Para
dans la petite république nègre.
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