Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1909 31 décembre 1909
Description : 1909/12/31 (A9,N102). 1909/12/31 (A9,N102).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460507f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
356 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 1\0 102 — DÉc. 1909
pées après seize à vingt mois. On effectue
généralement quatre ou cinq coupes sur
une plantation; exceptionnellement, ce
n"ombre est porté à dix, douze et même
quinze coupes.
- La récolle des cannes pourrait se pour-
suivre toute l'année, étant donné le régime
climatérique; toutefois, on interrompt les
coupes une ou deux fois par an afin d'effec-
tuer les réparations nécessaires dans les
usines. Avec le machete ou sabre d'abatis
un indigène arrive à couper 4 a 5 t. de
cannes par jour.
Peu d'altérations ou maladies occasion-
sionnent un préjudice sérieux aux cultures
de canne. Les rats ne constituent pas encore
le fléau signalé dans plusieurs pays tropi-
caux.
Parmi les insectes, le borer de la canne
se montre très nuisible ; on le combat effi-
cacement par la sélection des boutures.
En résumé, l'industrie sucrière du Pérou
s'inspire de plus en plus des méthodes
d'exploitation modernes; les planteurs,
comme les fabricants, font les plus louables
efforts pour améliorer leur outillage et
leurs moyens de production.
L' « Union Azucarera », qui vient de
grouper les principaux planteurs du pays,
ne pourra que servir leurs intérêts com-
muns et contribuer au progrès de la cul-
ture de la canne au Pérou.
CESAR BROGGI,
Ingénieur agronome,
Directeur de la Station expérimentale sucrière
de Lima.
La Sélection des Palmiers sans graines
Méthodes applicables aux variétés sans noyau du Palmier à huile
Par M. AUG. CHEVALIER.
Le « J. cFA. T. » s'est depuis longtemps préoc-
cupé de la question des variétés naturelles de
VElseis guineensis, en particulier de celles à noyau
plus ou moins atrophié, supérieures au type pour
l'exploitation et la culture (Voy. notamment les
nes 14, 52, 58, 77 et 83). Des agronomes autorisés,
tels que le regretté SAVARIAU, MM. J. DE ALMEIDA,
GRUNER, STRUNK, SOSKIN, ADAM, etc., ont souligné,
dans d'excellents travaux, l'intérêt économique
de ces variétés et l'importance qui s'attache aux
moyens propres à en assurer la reproduction ; il
ne nous semble pas, malheureusement, que des
résultats pratiques bien appréciables aient été
obtenus jusqu'ici, ni même que le sujet ait été
mis sérieusement à l'étude dans les stations expé-
rimentales de l'Afrique Occidentale, sauf peut-être
au Cameroun (d). Ce n'est indiscutablement que
par des expériences systématiques et de longue
haleine, établies conformément aux règles de la
sélection rationnelle, que l'on parviendra à ré-
soudre le problème de la fixation des variétés les
plus recommandables. A ce point de vue, les
méthodes suggérées à notre savant collaborateur
par ses observations de plusieurs années à la Côte
d'Ivoire pourront être adoptées comme bases sé-
(1) « J. d'A. T. » n° 83 de 1908.
rieuses du travail à entreprendre avec VElseis dans
les colonies de l'A. 0. (N. D. L. R.)
La note très intéressante sur les Dattes
sans noyau publiée par M. CH. RIVIÈRE
dans le « J. d'A. T. » (n° 98, p. 228) ap-
pelle de nouveau l'attention sur certaines
formes de plantes utiles apparues brusque-
ment dans les cultures et présentant des
caractères avantageux; mais qu'on éprouve
les plus grandes difficultés à multiplier.
Pour certaines on y est arrivé par sélection
au bout de quelques générations, par
exemple pour le hêtre à feuilles pourpres.
HUGO DE VRIES assure que la plupart des
variétés sont absolument pures dès leur
apparition et le resteraient s'il était possible
de les autoféconder, ce qui a rarement lieu
dans la pratique. Mais quand il s'agit d'une
plante dont le caractère consiste précisé-
ment dans l'absence de graines dans Je
fruit, ni la sélection, ni l'isolement du
plant producteur ne peuvent évidemment
pées après seize à vingt mois. On effectue
généralement quatre ou cinq coupes sur
une plantation; exceptionnellement, ce
n"ombre est porté à dix, douze et même
quinze coupes.
- La récolle des cannes pourrait se pour-
suivre toute l'année, étant donné le régime
climatérique; toutefois, on interrompt les
coupes une ou deux fois par an afin d'effec-
tuer les réparations nécessaires dans les
usines. Avec le machete ou sabre d'abatis
un indigène arrive à couper 4 a 5 t. de
cannes par jour.
Peu d'altérations ou maladies occasion-
sionnent un préjudice sérieux aux cultures
de canne. Les rats ne constituent pas encore
le fléau signalé dans plusieurs pays tropi-
caux.
Parmi les insectes, le borer de la canne
se montre très nuisible ; on le combat effi-
cacement par la sélection des boutures.
En résumé, l'industrie sucrière du Pérou
s'inspire de plus en plus des méthodes
d'exploitation modernes; les planteurs,
comme les fabricants, font les plus louables
efforts pour améliorer leur outillage et
leurs moyens de production.
L' « Union Azucarera », qui vient de
grouper les principaux planteurs du pays,
ne pourra que servir leurs intérêts com-
muns et contribuer au progrès de la cul-
ture de la canne au Pérou.
CESAR BROGGI,
Ingénieur agronome,
Directeur de la Station expérimentale sucrière
de Lima.
La Sélection des Palmiers sans graines
Méthodes applicables aux variétés sans noyau du Palmier à huile
Par M. AUG. CHEVALIER.
Le « J. cFA. T. » s'est depuis longtemps préoc-
cupé de la question des variétés naturelles de
VElseis guineensis, en particulier de celles à noyau
plus ou moins atrophié, supérieures au type pour
l'exploitation et la culture (Voy. notamment les
nes 14, 52, 58, 77 et 83). Des agronomes autorisés,
tels que le regretté SAVARIAU, MM. J. DE ALMEIDA,
GRUNER, STRUNK, SOSKIN, ADAM, etc., ont souligné,
dans d'excellents travaux, l'intérêt économique
de ces variétés et l'importance qui s'attache aux
moyens propres à en assurer la reproduction ; il
ne nous semble pas, malheureusement, que des
résultats pratiques bien appréciables aient été
obtenus jusqu'ici, ni même que le sujet ait été
mis sérieusement à l'étude dans les stations expé-
rimentales de l'Afrique Occidentale, sauf peut-être
au Cameroun (d). Ce n'est indiscutablement que
par des expériences systématiques et de longue
haleine, établies conformément aux règles de la
sélection rationnelle, que l'on parviendra à ré-
soudre le problème de la fixation des variétés les
plus recommandables. A ce point de vue, les
méthodes suggérées à notre savant collaborateur
par ses observations de plusieurs années à la Côte
d'Ivoire pourront être adoptées comme bases sé-
(1) « J. d'A. T. » n° 83 de 1908.
rieuses du travail à entreprendre avec VElseis dans
les colonies de l'A. 0. (N. D. L. R.)
La note très intéressante sur les Dattes
sans noyau publiée par M. CH. RIVIÈRE
dans le « J. d'A. T. » (n° 98, p. 228) ap-
pelle de nouveau l'attention sur certaines
formes de plantes utiles apparues brusque-
ment dans les cultures et présentant des
caractères avantageux; mais qu'on éprouve
les plus grandes difficultés à multiplier.
Pour certaines on y est arrivé par sélection
au bout de quelques générations, par
exemple pour le hêtre à feuilles pourpres.
HUGO DE VRIES assure que la plupart des
variétés sont absolument pures dès leur
apparition et le resteraient s'il était possible
de les autoféconder, ce qui a rarement lieu
dans la pratique. Mais quand il s'agit d'une
plante dont le caractère consiste précisé-
ment dans l'absence de graines dans Je
fruit, ni la sélection, ni l'isolement du
plant producteur ne peuvent évidemment
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