Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1909 30 novembre 1909
Description : 1909/11/30 (A9,N101). 1909/11/30 (A9,N101).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64605061
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
350, JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 101 Nov. 1909
cacaoyer. L'hévéa n'est cultivé ,de façon
exclusive que sur 131.800 acres dans les
estates de Ceylan.
Au nombre des principaux districts à
caoutchouc de l'île, nous pouvons citer
dans leur ordre d'importance ceux de la
Vallée de Kelani, de Kalutara, Ratnapura,
Kegalla, Galle, Kurunegala, Matale, Hapu-
tale, etc.
L'exportation de caoutchouc de Ceylan
n'a pas dépassé 400 t. en 1908, mais les
prévisions de MM. Ferguson élèvent ce
chiffre à 5501. cette année, 1.200 t. en 1910
et 10.000 t. en 1914. Ces Messieurs es-
comptent pour 1915 une production de
12.000 t. résultant de l'exploitation de
20 millions d'arbres, à raison de 1 livre 1/8
par pied. La Péninsule malaise exporterait
à la même époque 20.000 t. par an, les
Indes Néerlandaises et le sud de l'Inde
6.000 t., chiffres qui seraient facilement
doublés en 1920.
Ces heureuses prévisions conduisent les
auteurs à envisager l'éventualité d'une
surproduction de caoutchouc et à conseil-
ler aux Sociétés l'arrêt momentané de la
plantation de l'hévéa; cc son de cloche
venant de Ceylan méritait certainement
d'être enregistré.
'Ñ,.¡j9
La Destruction des Fourmis blanches.
Une curieuse application du téléphone.
Après les gaz d'arsenic, les inventeurs
font appel à l'action des gaz sulfureux, ou
plus exactement de l'acide sulfureux anhy-
dre. C'est tout au moins ce produit que
nous croyons mentionné par une maison
allemande qui attire l'attention des plan-
teurs sur un appareil nouvellement cons-
truit par elle, et dont l'action est analogue
à celle du producteur J'acideJarsénieux que
nous avons signalé dans notre n° 89. Il
s'agit en effet d'un fourneau dans lequel
on brûle un produit complexe, qui donne
naissance à des vapeurs d'acide sulfureux
envoyées dans les nids au moyen d'une
pompe ou d'un ventilateur. Nous manquons
des renseignements nécessaires pour savoir
auquel des deux produits lapréférence doit
être donnée, mais nous mentionnons sur-
tout le présent appareil parce qu'il est
complété par un véritable téléphone con-
sistant en un microphone relié à la partie
supérieure d'un tube d'acier qu'on enfonce
en terre, et qui révèle, paraît-il, la pré-
sence des nids de fourmis blanches à
une distance qui peut aller jusqu'à 5 ou
6 mètres.
Nous signalons cette curieuse applica-
tion du téléphone et souhaitons qu'elle
aide à la destruction de ce fléau.
F. M.
c{gT
Le cacao dans l'Etat de Bahia.
Les abonnés du « J. d'A. T. » qui ont suivi, dans
nos mercuriales et statistiques spéciales (1),
le remarquable développement de l'industrie
cacaoyère dans l'Etat de Bahia, liront certainement
avec intérêt les renseignements suivants, extraits
d'une note du Consul anglais à Bahia.
Il est difficile, en l'absence de statistiques
officielles, d'indiquer de façon exacte la
surface plantée en cacaoyers sur le terri-
toire de l'Etat de Bahia ; toutefois, en se
basant sur le rendement moyen d'un arbre
et le nombre de plants à l'hectare d'une
part, sur le chiffre d'exportation d'autre
part, on peut estimer à 16.000 hectares
l'étendue actuelle des plantations en rapport
et à 10 millions le nombre des cacaoyers.
Ceux-ci appartiennent àtroisformesdénom-
mées « commune », « Para »et « Maran-
hao » ; le rendement de chacune d'elles est
peu différent, et la distinction s'établit à
peine par le volume et la forme des
cabosses.
La production annuelle des arbres adultes
est fixée par l'auteur entre 2 kg. 500 et
3 kg. de fèves sèches; ce qui nous semble
exagéré pour des moyennes, car c'est à peine
si le rendement de 3 kg. a pu être atteint
dans les meilleures cacaoyères de Surinam.
Les perspectives de 6 kg. par arbre aux-
(1) Voir en particulier le n° 91i, p. 191 etn°100, p. 31J.
cacaoyer. L'hévéa n'est cultivé ,de façon
exclusive que sur 131.800 acres dans les
estates de Ceylan.
Au nombre des principaux districts à
caoutchouc de l'île, nous pouvons citer
dans leur ordre d'importance ceux de la
Vallée de Kelani, de Kalutara, Ratnapura,
Kegalla, Galle, Kurunegala, Matale, Hapu-
tale, etc.
L'exportation de caoutchouc de Ceylan
n'a pas dépassé 400 t. en 1908, mais les
prévisions de MM. Ferguson élèvent ce
chiffre à 5501. cette année, 1.200 t. en 1910
et 10.000 t. en 1914. Ces Messieurs es-
comptent pour 1915 une production de
12.000 t. résultant de l'exploitation de
20 millions d'arbres, à raison de 1 livre 1/8
par pied. La Péninsule malaise exporterait
à la même époque 20.000 t. par an, les
Indes Néerlandaises et le sud de l'Inde
6.000 t., chiffres qui seraient facilement
doublés en 1920.
Ces heureuses prévisions conduisent les
auteurs à envisager l'éventualité d'une
surproduction de caoutchouc et à conseil-
ler aux Sociétés l'arrêt momentané de la
plantation de l'hévéa; cc son de cloche
venant de Ceylan méritait certainement
d'être enregistré.
'Ñ,.¡j9
La Destruction des Fourmis blanches.
Une curieuse application du téléphone.
Après les gaz d'arsenic, les inventeurs
font appel à l'action des gaz sulfureux, ou
plus exactement de l'acide sulfureux anhy-
dre. C'est tout au moins ce produit que
nous croyons mentionné par une maison
allemande qui attire l'attention des plan-
teurs sur un appareil nouvellement cons-
truit par elle, et dont l'action est analogue
à celle du producteur J'acideJarsénieux que
nous avons signalé dans notre n° 89. Il
s'agit en effet d'un fourneau dans lequel
on brûle un produit complexe, qui donne
naissance à des vapeurs d'acide sulfureux
envoyées dans les nids au moyen d'une
pompe ou d'un ventilateur. Nous manquons
des renseignements nécessaires pour savoir
auquel des deux produits lapréférence doit
être donnée, mais nous mentionnons sur-
tout le présent appareil parce qu'il est
complété par un véritable téléphone con-
sistant en un microphone relié à la partie
supérieure d'un tube d'acier qu'on enfonce
en terre, et qui révèle, paraît-il, la pré-
sence des nids de fourmis blanches à
une distance qui peut aller jusqu'à 5 ou
6 mètres.
Nous signalons cette curieuse applica-
tion du téléphone et souhaitons qu'elle
aide à la destruction de ce fléau.
F. M.
c{gT
Le cacao dans l'Etat de Bahia.
Les abonnés du « J. d'A. T. » qui ont suivi, dans
nos mercuriales et statistiques spéciales (1),
le remarquable développement de l'industrie
cacaoyère dans l'Etat de Bahia, liront certainement
avec intérêt les renseignements suivants, extraits
d'une note du Consul anglais à Bahia.
Il est difficile, en l'absence de statistiques
officielles, d'indiquer de façon exacte la
surface plantée en cacaoyers sur le terri-
toire de l'Etat de Bahia ; toutefois, en se
basant sur le rendement moyen d'un arbre
et le nombre de plants à l'hectare d'une
part, sur le chiffre d'exportation d'autre
part, on peut estimer à 16.000 hectares
l'étendue actuelle des plantations en rapport
et à 10 millions le nombre des cacaoyers.
Ceux-ci appartiennent àtroisformesdénom-
mées « commune », « Para »et « Maran-
hao » ; le rendement de chacune d'elles est
peu différent, et la distinction s'établit à
peine par le volume et la forme des
cabosses.
La production annuelle des arbres adultes
est fixée par l'auteur entre 2 kg. 500 et
3 kg. de fèves sèches; ce qui nous semble
exagéré pour des moyennes, car c'est à peine
si le rendement de 3 kg. a pu être atteint
dans les meilleures cacaoyères de Surinam.
Les perspectives de 6 kg. par arbre aux-
(1) Voir en particulier le n° 91i, p. 191 etn°100, p. 31J.
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