Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1909 31 décembre 1909
Description : 1909/12/31 (A9,N102). 1909/12/31 (A9,N102).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460507f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
382 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 102 — DEC. 1909
d'économie, se servent de simples moitiés
de coquilles de noix de coco. Il en est enfin
un ou deux plus modernes, qui ont adopté
les récipients en aluminium et en fer
émaillé.
Notre confrère du India Rubber Journal
(4 octobre 1909), tout en donnant la préfé-
rence aux godets en émail parmi ceux
actuellement en usage, envisage avec de
meilleures chances d'avenir les vases en
verre, qui répondent mieux aux considéra-
tions d'ordre scientifique. En effet, tandis
que l'étain ou le fer donnent lieu, au con-
tact des acides qui existent toujours en
plus ou moins notable proportion dans le
latex exsudé des cellules corticales, à une
action décolorante sur le latex, laquelle a
sa répercussion sur le caoutchouc, le verre
résiste à toute réaction chimique de ce
genre et permet d'obtenir un produit su-
périeur.
A un autre point de vue, il est beaucoup
plus facile d'entretenir en parfait état de
propreté les récipients en verre que ceux
en métal, avantage de grande valeur aux
yeux des experts, qui se rendent compte de
plus en plus de la nécessité d'opérer avec
un matériel absolument propre.
Deux maisons de commerce, l'une à
Londres, l'autre en Malaisie, viennent de
mettre en vente des modèles spéciaux de
godets en verre qui nous fixeront sans doute
sur leur intérêt et sur l'économie de leur
emploi; car il paraît bon de ne pas perdre
de vue que ce matériel en verre est d'une
manipulation quelque peu plus délicate que
l'autre.
Les conditions économiques
de la culture des Citrus à Cuba.
Inquiétude des planteurs d'orangers.
Pas de débouchés sérieux aux États-Unis.
D'après M. J. RODGERS.
On sait que des capitaux assez considé-
rables ont été engagés dans les cultures
fruitières, à Cuba, par des Américains et
des Canadiens qui pensaient rencontrer
dans l'île des conditions favorables à l'éta-
blissement d'un trafic d'exportation sur les
Etats- Unis. Le bananier et les Citrus
avaient été plus particulièrement visés
pour cette entreprise et on évaluait récem-
ment à 20.000 acres l'étendue des planta-
tions d'orangers, de « grape fruit » et de
limons aux environs de la Havane. Déjà,
l'an dernier, une production de 500.000
caisses était enregistrée et l'on s'attendait *
à la voir s'accroître rapidement avec l'en-
trée en rapport des jeunes orangeries.
S'il faut en croire M. J. RODGERS, consul
général à La Havane, la situation des culti-
valeurs d'orangers serait plutôt décevante
à l'heure actuelle; les oranges de Cuba
n'ont pas trouvé, en effet, sur le marché de
New-York, l'écoulement rémunérateur
annoncé aux débuts de l'entreprise.
Dans un rapport d'enquête adressé au
« Bureau of Manufactures », cet agent
examine, avec de nombreux chiffres et
documents, les conditions économiques et
les perspectives d'avenir dans lesquelles se
présente le commerce d'exportation des
agrumes sur le continent américain ; c'est
seulement de façon incidente qu'il est
amené à dire que beaucoup d'orangeries
ont été établies dans de mauvaises condi-
tions, en sol manquant de profondeur.
D'après M. RODGERS, la dépense de créa
tion et d'entretien d'une orangerie de
10 acres jusqu'à la fin de la 6e année ne
serait pas inférieure à 4.000 $ et excéde-
rait parfois 5.000 $. Pendant la saison, les
bonnes oranges de Cuba se vendent à New-
York, à raison de 1 $ 50 à 2$la caisse
de 80 livres; c'est la moyenne fournie par
trois grands commissionnaires de la Ha-
vane. Le prix de revient, détaillé sur le
rapport, est fixé à 1 $ 73 par caisse rendue
à New-York, pour quantités importantes
produites à peu de distance de la Havane,
principal port d'embarquement.
Dans ces conditions, le planteur cubain
situé dans la zone havanaise ne retirerait
aucun profit de l'exportation des oranges;
il éprouverait même de la perte en s'éloi-
gnant du port d'embarquement. Tout au
d'économie, se servent de simples moitiés
de coquilles de noix de coco. Il en est enfin
un ou deux plus modernes, qui ont adopté
les récipients en aluminium et en fer
émaillé.
Notre confrère du India Rubber Journal
(4 octobre 1909), tout en donnant la préfé-
rence aux godets en émail parmi ceux
actuellement en usage, envisage avec de
meilleures chances d'avenir les vases en
verre, qui répondent mieux aux considéra-
tions d'ordre scientifique. En effet, tandis
que l'étain ou le fer donnent lieu, au con-
tact des acides qui existent toujours en
plus ou moins notable proportion dans le
latex exsudé des cellules corticales, à une
action décolorante sur le latex, laquelle a
sa répercussion sur le caoutchouc, le verre
résiste à toute réaction chimique de ce
genre et permet d'obtenir un produit su-
périeur.
A un autre point de vue, il est beaucoup
plus facile d'entretenir en parfait état de
propreté les récipients en verre que ceux
en métal, avantage de grande valeur aux
yeux des experts, qui se rendent compte de
plus en plus de la nécessité d'opérer avec
un matériel absolument propre.
Deux maisons de commerce, l'une à
Londres, l'autre en Malaisie, viennent de
mettre en vente des modèles spéciaux de
godets en verre qui nous fixeront sans doute
sur leur intérêt et sur l'économie de leur
emploi; car il paraît bon de ne pas perdre
de vue que ce matériel en verre est d'une
manipulation quelque peu plus délicate que
l'autre.
Les conditions économiques
de la culture des Citrus à Cuba.
Inquiétude des planteurs d'orangers.
Pas de débouchés sérieux aux États-Unis.
D'après M. J. RODGERS.
On sait que des capitaux assez considé-
rables ont été engagés dans les cultures
fruitières, à Cuba, par des Américains et
des Canadiens qui pensaient rencontrer
dans l'île des conditions favorables à l'éta-
blissement d'un trafic d'exportation sur les
Etats- Unis. Le bananier et les Citrus
avaient été plus particulièrement visés
pour cette entreprise et on évaluait récem-
ment à 20.000 acres l'étendue des planta-
tions d'orangers, de « grape fruit » et de
limons aux environs de la Havane. Déjà,
l'an dernier, une production de 500.000
caisses était enregistrée et l'on s'attendait *
à la voir s'accroître rapidement avec l'en-
trée en rapport des jeunes orangeries.
S'il faut en croire M. J. RODGERS, consul
général à La Havane, la situation des culti-
valeurs d'orangers serait plutôt décevante
à l'heure actuelle; les oranges de Cuba
n'ont pas trouvé, en effet, sur le marché de
New-York, l'écoulement rémunérateur
annoncé aux débuts de l'entreprise.
Dans un rapport d'enquête adressé au
« Bureau of Manufactures », cet agent
examine, avec de nombreux chiffres et
documents, les conditions économiques et
les perspectives d'avenir dans lesquelles se
présente le commerce d'exportation des
agrumes sur le continent américain ; c'est
seulement de façon incidente qu'il est
amené à dire que beaucoup d'orangeries
ont été établies dans de mauvaises condi-
tions, en sol manquant de profondeur.
D'après M. RODGERS, la dépense de créa
tion et d'entretien d'une orangerie de
10 acres jusqu'à la fin de la 6e année ne
serait pas inférieure à 4.000 $ et excéde-
rait parfois 5.000 $. Pendant la saison, les
bonnes oranges de Cuba se vendent à New-
York, à raison de 1 $ 50 à 2$la caisse
de 80 livres; c'est la moyenne fournie par
trois grands commissionnaires de la Ha-
vane. Le prix de revient, détaillé sur le
rapport, est fixé à 1 $ 73 par caisse rendue
à New-York, pour quantités importantes
produites à peu de distance de la Havane,
principal port d'embarquement.
Dans ces conditions, le planteur cubain
situé dans la zone havanaise ne retirerait
aucun profit de l'exportation des oranges;
il éprouverait même de la perte en s'éloi-
gnant du port d'embarquement. Tout au
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