Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1909 30 novembre 1909
Description : 1909/11/30 (A9,N101). 1909/11/30 (A9,N101).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64605061
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
348 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE IS° 101- Nov. 19091
saine et variée, la boisson composée d'une
eau très propre. Si on néglige la propreté
des animaux et des parcs ou hangars qui
les abritent, les parasites du tube digestif
et de la peau font bientôt leur apparition et
causent de grands vides dans les troupeaux.
Le fait s'est produit cette année à la Ja-
maïque, aggravé par une longue période
de sécheresse, et de nombreuses chèvres
sont mortes à la suite de négligence et
d'imprévoyance de la part des éleveurs. On
a lutté très efficacement contre la vermine
de la peau en immergeant les animaux, la
tête exceptée, dans un bain préparé au
Crésyl Jeyes, à raison de 19 parties d'eau
pour une partie du bien connu désinfec-
tant. Pour débarrasser les chèvres des vers
de l'estomac et de l'intestin qui les affai-
blissent rapidement, on leur a administré
avec succès une cuillerée à dessert d'es-
sence de térébenthine, suivie peu après de
deux cuillerées à bouche, l'une d'huile de
ricin, l'autre d'huile de poisson.
Il serait intéressant de savoir si d'autres
pays tropicaux possèdent actuellement la
chèvre de Toggenburg et si les résultats
obtenuscorroborent ceux des Antilles. Nous
savons, d'autre part, que la chèvre maltaise
a .été introduite d'Algérie en Guyane fran-
çaise, avec toutes les précautions désirables
pour éviter la terrible fièvre de Malte ; nous
serions heureux d'apprendre la façon dont
cette race, assez bonne laitière, s'est com-
portée sous un climat équatorial.
e{§~~<~
La sériciculture à Madagascar.
Résultats obtenus en 1907-1908
la station de Nallisana.
Le dernier numéro du « Bulletin Econo-
mique de Madagascar » contient une im-
portante série d'études et de rapports qui
attestent l'activité du nouveau Service de
Colonisation, habilement dirigé par M. G.
CAHLE, et le vif intérêt que le Gouverneur
général continue à porter à toutes les
questions agricoles susceptibles de contri-
buer à la prospérité de la colonie. Nous
remarquons en particulier une note docu-
mentée de la Direction de la Colonisation
sur la riziculture malgache, une magistrale
étude des irrigations par M. G. CAkLE, un
travail substantiel de M. PERRIER DE LA
BATIIIE sur la biogéographie du Nord-Ouest
de Madagascar, un remarquable exposé des
travaux poursuivis à Nanisana dans l'édu-
cation et la sélection du ver à soie.
Ce dernier document, d'une importance
exceptionnelle, est dû à notre estimé col-
laborateur M. A. FAUCHÈRE, dont nos lec-
teurs ont encore présent à la mémoire les
notes sur la séricullure en pays tropical,
parues dans les nos 89, 90 et 91 du « J.
d'A. T. ».
L'effort accompli dans ces deux dernières
années à la Station séricicole de Nanisana
est de ceux qu'il convient de signaler. Cet
établissement, véritable modèle du genre
eu région tropicale, sera prochainement
en mesure de fournir aux éleveur* une
quantité suffisante de graine absolument
saine et appartenant à des races robustes..
A la suite de causes encore mal détermi-
nées, les éducations avaient manifestement
dégénéré dans l'Emyrne, où M. F \L:CIIi-:HE
avait pu observer, à la fin de 1907, une
proportion voisine de 90 à 95 ° 0 de papil-
lons atteints de pébrine. L'éducation par
famille décrite dans notre n° 90 a permis de
limiter la pébrine etde produire en toute cer-
titude des cocons dans lesquels la propor-
tion des chrysalides malades n'excédera pas
4 à 5 %, Avec l'aménagement d'ulle cham-
bre frigorifique, qui vient d'être décidé,
on arrivera aisément à hiverner de 100 000
à 150.000 cellules pour la distribution en
bonne saison, c'est-à-dire en septembre.
Le mémoire de M. FAUCHÈRE contient
plusieurs graphiques qui suffiraient à nous
édifier sur l'œuvre accomplie à Nanisalla
dans ces deux dernières années. C'est ;iinsi
que la production des cocons ressort de la
façon suivante: en 1902, la station a fourni
165 kg. ; en 1905, 629 kg. ; en 1906, 433 kg.
en 1907, 207 kg., et en 1908, 1.835 kg. cor-
respondant à 270.602 cellules. Les mû-
raies, qui comprenaient 11.802 mûriers
saine et variée, la boisson composée d'une
eau très propre. Si on néglige la propreté
des animaux et des parcs ou hangars qui
les abritent, les parasites du tube digestif
et de la peau font bientôt leur apparition et
causent de grands vides dans les troupeaux.
Le fait s'est produit cette année à la Ja-
maïque, aggravé par une longue période
de sécheresse, et de nombreuses chèvres
sont mortes à la suite de négligence et
d'imprévoyance de la part des éleveurs. On
a lutté très efficacement contre la vermine
de la peau en immergeant les animaux, la
tête exceptée, dans un bain préparé au
Crésyl Jeyes, à raison de 19 parties d'eau
pour une partie du bien connu désinfec-
tant. Pour débarrasser les chèvres des vers
de l'estomac et de l'intestin qui les affai-
blissent rapidement, on leur a administré
avec succès une cuillerée à dessert d'es-
sence de térébenthine, suivie peu après de
deux cuillerées à bouche, l'une d'huile de
ricin, l'autre d'huile de poisson.
Il serait intéressant de savoir si d'autres
pays tropicaux possèdent actuellement la
chèvre de Toggenburg et si les résultats
obtenuscorroborent ceux des Antilles. Nous
savons, d'autre part, que la chèvre maltaise
a .été introduite d'Algérie en Guyane fran-
çaise, avec toutes les précautions désirables
pour éviter la terrible fièvre de Malte ; nous
serions heureux d'apprendre la façon dont
cette race, assez bonne laitière, s'est com-
portée sous un climat équatorial.
e{§~~<~
La sériciculture à Madagascar.
Résultats obtenus en 1907-1908
la station de Nallisana.
Le dernier numéro du « Bulletin Econo-
mique de Madagascar » contient une im-
portante série d'études et de rapports qui
attestent l'activité du nouveau Service de
Colonisation, habilement dirigé par M. G.
CAHLE, et le vif intérêt que le Gouverneur
général continue à porter à toutes les
questions agricoles susceptibles de contri-
buer à la prospérité de la colonie. Nous
remarquons en particulier une note docu-
mentée de la Direction de la Colonisation
sur la riziculture malgache, une magistrale
étude des irrigations par M. G. CAkLE, un
travail substantiel de M. PERRIER DE LA
BATIIIE sur la biogéographie du Nord-Ouest
de Madagascar, un remarquable exposé des
travaux poursuivis à Nanisana dans l'édu-
cation et la sélection du ver à soie.
Ce dernier document, d'une importance
exceptionnelle, est dû à notre estimé col-
laborateur M. A. FAUCHÈRE, dont nos lec-
teurs ont encore présent à la mémoire les
notes sur la séricullure en pays tropical,
parues dans les nos 89, 90 et 91 du « J.
d'A. T. ».
L'effort accompli dans ces deux dernières
années à la Station séricicole de Nanisana
est de ceux qu'il convient de signaler. Cet
établissement, véritable modèle du genre
eu région tropicale, sera prochainement
en mesure de fournir aux éleveur* une
quantité suffisante de graine absolument
saine et appartenant à des races robustes..
A la suite de causes encore mal détermi-
nées, les éducations avaient manifestement
dégénéré dans l'Emyrne, où M. F \L:CIIi-:HE
avait pu observer, à la fin de 1907, une
proportion voisine de 90 à 95 ° 0 de papil-
lons atteints de pébrine. L'éducation par
famille décrite dans notre n° 90 a permis de
limiter la pébrine etde produire en toute cer-
titude des cocons dans lesquels la propor-
tion des chrysalides malades n'excédera pas
4 à 5 %, Avec l'aménagement d'ulle cham-
bre frigorifique, qui vient d'être décidé,
on arrivera aisément à hiverner de 100 000
à 150.000 cellules pour la distribution en
bonne saison, c'est-à-dire en septembre.
Le mémoire de M. FAUCHÈRE contient
plusieurs graphiques qui suffiraient à nous
édifier sur l'œuvre accomplie à Nanisalla
dans ces deux dernières années. C'est ;iinsi
que la production des cocons ressort de la
façon suivante: en 1902, la station a fourni
165 kg. ; en 1905, 629 kg. ; en 1906, 433 kg.
en 1907, 207 kg., et en 1908, 1.835 kg. cor-
respondant à 270.602 cellules. Les mû-
raies, qui comprenaient 11.802 mûriers
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