Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1909 31 octobre 1909
Description : 1909/10/31 (A9,N100). 1909/10/31 (A9,N100).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460505m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
.318 - JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 100 — OCT. 1909
notablement les exportations de coprah.
Nos industriels qui s'approvisionnent aux
Philippines ne devront pas perdre de vue
cette éventualité dont la réalisation n'est
- cependant pas imminente.
le rapport souligne une certaine reprise
de l'essence d'Ylang- Ylang de Manille, im-
putable surtout à l'amélioration du produit
• distillé. En .1906, les cours de cet article
étaient de $ 19,88 par gallon; ils se sont
encore abaissés en 1907 ($ 13,92) pour at-
teindre$25,95 en 1908. Les achats fran-
çais se sont élevés à 5.993 gallons d'une
valeur de $ 83.425 en 1907 et à 5.628 gal-
lons vendus $146.050 en 1908. Nous pen-
sons cependant qu'il ne faut pas se hâter
de conclure à un accroissement des débou-
chés et à l'extension des cultures. La sur-
production seraitplutôt à redouter, si nous
en croyons l'avis de plusieurs gros impor-
tateurs de ce produit en Europe.
Sur un chiffre de $ 17.311.808, repré-
sentant la valeur totale de l'abaca exporté
des Philippines, la France n'a importé di-
rectement, en 1908, que 622 tonnes équiva-
lant à$79.777. Le principal acheteur est
l'Angleterre qui ligure ici pour $ 7.783.369.
On sait que l'industrie française importe
une quantité importante de chanvre de
Manille, en passant par l'intermédiaire du
marché anglais.
Quantauxchapeaux d'été dits « Manille»,
ils sont distingués en chapeaux tressés avec
la fibre de bambou et en chapeaux d'autres
fibres végétales que les statistiques ne défi-
nissent pas, mais qui se rapportent vrai-
semblablement à des palmiers. La France
est le principal client des Philippines pour
ces deux articles; elle a importé en 1908
pour $ 83.781 de chapeaux en bambou et
$ 5.075 dechapeaux d'autre origine végétale.
On observe une augmentation assez sensi-
ble sur la quantité et la valeurde ces objets
par rapport à l'exercice précédent, une
légère diminution par comparaison avec
1906.
c~B~'S~
Encore les dattes sans noyau.
Lettre de M. le Dr ROBERTSON PROSCHOWSKY.
Le remarquable article de M. CH. RIVIÈRE, paru
dans notre dernier numéro, a vivement intéressé
plusieurs lecteurs du « J. d'A. T. »; sans insisler
plus que de raison sur le côté scientifique de la
question soulevée par M. PROSCHOWSKY dans le n° 94,
nous croyons cependant devoir reproduire le pas-
sage d'une lettre reçue de cet amateur éclairé. On
y trouvera, indépendamment de quelques faits
intéressants, une explication théorique de la non-
formation du noyau chez les dattes, dans certains
cas exceptionnels, qui n'est nullement dénuée de
vraisemblance. (N. D. L. R.)
« L'extrait de ma lettre, publié dans Je
n° 94 du « J. d'A. T. », ayant pu laisser
place à une équivoque, en ce qui concerne
la fructification du célèbre dattier de Nice,
je dois ajouter un mot d'explication. Le
fait est que ce palmier produit ses excel-
lents fruits noirs, qu'il y ait eu pollinisation
ou non, mais avec cette différence que les
dattes issues de fleurs fécondées se déve-
loppent normalement et possèdent un noyau
fertile, apte à reproduire l'espèce par semis.
Ce cas diffère donc de celui observé par
M. RIVIÈRE au Hamma, étant donné que le
dattier sans noyau du Jardin d'Essai d'Alger
est incapable de développer ses graines.
Les dattes du commerce montrent quel-
quefois, parmi les fruits à noyau bien déve-
loppé, des drupes à noyau amoindri ou
presq ue nul, sans différence appréciable
dans le volume de ces dattes. J'ai même
remarqué, dans l'ancien jardin Dosia, à
Cannes, un dattier dont les fruits, assez
gros et comestibles, sont souvent dépour-
vus de graines. Dans ce dernier cas, on
peut se demander si les dattes dérivent de
fleurs non fécondées ou même non polli-
nisées, ou s'il ne s'agit pas plutôt d'une ten-
dance à la stérilité complète, telle qu'on
l'observe chez certains bananiers. Le fait
que, depuis une époque reculée, le dattier
a été constamment propagé par voie agame
a pu faire naître et favoriser cette tendance,
connue jusqu'ici seulement par quelques
cas. Un argument en faveur de cette
hypothèse est encore fourni par ce fait que le
notablement les exportations de coprah.
Nos industriels qui s'approvisionnent aux
Philippines ne devront pas perdre de vue
cette éventualité dont la réalisation n'est
- cependant pas imminente.
le rapport souligne une certaine reprise
de l'essence d'Ylang- Ylang de Manille, im-
putable surtout à l'amélioration du produit
• distillé. En .1906, les cours de cet article
étaient de $ 19,88 par gallon; ils se sont
encore abaissés en 1907 ($ 13,92) pour at-
teindre$25,95 en 1908. Les achats fran-
çais se sont élevés à 5.993 gallons d'une
valeur de $ 83.425 en 1907 et à 5.628 gal-
lons vendus $146.050 en 1908. Nous pen-
sons cependant qu'il ne faut pas se hâter
de conclure à un accroissement des débou-
chés et à l'extension des cultures. La sur-
production seraitplutôt à redouter, si nous
en croyons l'avis de plusieurs gros impor-
tateurs de ce produit en Europe.
Sur un chiffre de $ 17.311.808, repré-
sentant la valeur totale de l'abaca exporté
des Philippines, la France n'a importé di-
rectement, en 1908, que 622 tonnes équiva-
lant à$79.777. Le principal acheteur est
l'Angleterre qui ligure ici pour $ 7.783.369.
On sait que l'industrie française importe
une quantité importante de chanvre de
Manille, en passant par l'intermédiaire du
marché anglais.
Quantauxchapeaux d'été dits « Manille»,
ils sont distingués en chapeaux tressés avec
la fibre de bambou et en chapeaux d'autres
fibres végétales que les statistiques ne défi-
nissent pas, mais qui se rapportent vrai-
semblablement à des palmiers. La France
est le principal client des Philippines pour
ces deux articles; elle a importé en 1908
pour $ 83.781 de chapeaux en bambou et
$ 5.075 dechapeaux d'autre origine végétale.
On observe une augmentation assez sensi-
ble sur la quantité et la valeurde ces objets
par rapport à l'exercice précédent, une
légère diminution par comparaison avec
1906.
c~B~'S~
Encore les dattes sans noyau.
Lettre de M. le Dr ROBERTSON PROSCHOWSKY.
Le remarquable article de M. CH. RIVIÈRE, paru
dans notre dernier numéro, a vivement intéressé
plusieurs lecteurs du « J. d'A. T. »; sans insisler
plus que de raison sur le côté scientifique de la
question soulevée par M. PROSCHOWSKY dans le n° 94,
nous croyons cependant devoir reproduire le pas-
sage d'une lettre reçue de cet amateur éclairé. On
y trouvera, indépendamment de quelques faits
intéressants, une explication théorique de la non-
formation du noyau chez les dattes, dans certains
cas exceptionnels, qui n'est nullement dénuée de
vraisemblance. (N. D. L. R.)
« L'extrait de ma lettre, publié dans Je
n° 94 du « J. d'A. T. », ayant pu laisser
place à une équivoque, en ce qui concerne
la fructification du célèbre dattier de Nice,
je dois ajouter un mot d'explication. Le
fait est que ce palmier produit ses excel-
lents fruits noirs, qu'il y ait eu pollinisation
ou non, mais avec cette différence que les
dattes issues de fleurs fécondées se déve-
loppent normalement et possèdent un noyau
fertile, apte à reproduire l'espèce par semis.
Ce cas diffère donc de celui observé par
M. RIVIÈRE au Hamma, étant donné que le
dattier sans noyau du Jardin d'Essai d'Alger
est incapable de développer ses graines.
Les dattes du commerce montrent quel-
quefois, parmi les fruits à noyau bien déve-
loppé, des drupes à noyau amoindri ou
presq ue nul, sans différence appréciable
dans le volume de ces dattes. J'ai même
remarqué, dans l'ancien jardin Dosia, à
Cannes, un dattier dont les fruits, assez
gros et comestibles, sont souvent dépour-
vus de graines. Dans ce dernier cas, on
peut se demander si les dattes dérivent de
fleurs non fécondées ou même non polli-
nisées, ou s'il ne s'agit pas plutôt d'une ten-
dance à la stérilité complète, telle qu'on
l'observe chez certains bananiers. Le fait
que, depuis une époque reculée, le dattier
a été constamment propagé par voie agame
a pu faire naître et favoriser cette tendance,
connue jusqu'ici seulement par quelques
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