Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1909 30 septembre 1909
Description : 1909/09/30 (A9,N99). 1909/09/30 (A9,N99).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64605046
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
272 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 99 —SEPT. 1909
pour les agriculteurs, ce livre peut, à
divers titres, ifgurer dans leur biblio-
thèque. Les planteurs de cannes y trou-
veront toujours la sûreté de raisonnement
et la profonde expérience du savant qui
fut pendant dix-sept ans directeur de la
West Java Sugar Experiment Station.
F. MAIN.
La récolte mécanique du café
dans l'Etat de Saint-Paul.
On connaît les importantes mesures
adoptées par l'Etat-de Saint-Paul en vue de
résoudre la crise exceptionnellement grave
que traverse sa principale industrie ; c'est
d'abord la valorisation, puis l'interdiction
de nouvelles plantations et la propagande
habilement menée dans les pays de consom-
mation. De leur côté, les planteurs s'orga-
nisent pour réduire les frais de production
par l'emploi des machines et pour écouler
directement leurs cafés; plusieurs d'entre
eux sont d'avis que la crise pourrait être
résolue par l'économie dans les moyens de
production et par un meilleur système de
vente.
L'outillage a déjà fait ses preuves dans
certaines caféeries de Saint-Paul où les
appareils à disques ont été introduits avec
un plein succès, notamment dans celles que
dirige M. L. BUENO DE MIRANDA (Voy. l'article
du « J. d'A. T. » n°95). Cet habile techni-
cien vient de réaliser un nouveau progrès
en supprimant la cueillette à la main pour
la remplacer par un gaulage des cerises
séchées sur l'arbre, en observant quelques
précautions. Nous trouvons les différentes
phases de cette récolte semi-mécanique illus-
trées dans les colonnes de notre nouveau
confrère de Rio, le « Divulgador Brasi-
leiro », publié par M. A. GÔMES CAHMO en
textes portugais, anglais et français sous la
même couverture.
Le sol, nettoyé des herbes et brindilles,
est égalisé par le passage d'une sorte de
traîneau construit sur le modèle des chasse-
neige employés dans nos provinces. Pour le
gaulage, il faut attendre que les cerises se
soient desséchées sur l'arbre; à ce moment,
leur adhérence étant très faible, elles se
détachent sous le choc d'une simple gaule
garnie de caoutchouc pour éviter toute
meurtrissure. On se sert également de cro-
chets pour secouer les branches et les
rameaux chargés de fruits. Ceux-ci sont
ramassés et mis en tas sur le sol au moyen
d'un large râteau dont les dents, én fort fil
de fer, présentent l'aspect d'arceaux ou d'U.
Cette méthode serait actuellement en voie
d application dans les 21 fazendas, englo-
bant 3 millions de caféiers, sur lesquelles
M. B. DE MIRANDA exerce sa direction. Elle
permettrait à un ouvrier de terminer en
l'espace de 6 minutes la récolte d'un pied
de café qui, autrement, nécessite en
moyenne 25 minutes. Les frais de cueillette,
estimés de 500 à 600 reis par 50 litres de
cerises fraîches dans le système à la main,
se trouveraient réduits à 200 reis par 50
litres de cerises fraîches, encore n'est-il pas
tenu compte, dans cette large différence, de
l'économie réalisée du fait de la suppres-
sion du séchage artificiel.
Il est évident que la récolte mécanique
imaginée par M. B. DE MIRANDA, laissant
les cerises en tas sur la plantation, celles-ci
se trouvent mélangées à toutes sortes de ma-
tières étrangères, telles que pierres, brin-
dilles, mottes de terre, etc.; aussi l'auteur
s'occupe-t-il de mettre au point un appa-
reil qui effectuerait non seulement le triage
sur place, mais encore le décortiquage.
Quant au transport, il est déjà résolu en
partie par la traction automobile.
Nous nous demandons toutefois si la
récolte des fruits dans un état ullrainùr
reste sans influence sur la qualité du café
et la production des arbres.
pour les agriculteurs, ce livre peut, à
divers titres, ifgurer dans leur biblio-
thèque. Les planteurs de cannes y trou-
veront toujours la sûreté de raisonnement
et la profonde expérience du savant qui
fut pendant dix-sept ans directeur de la
West Java Sugar Experiment Station.
F. MAIN.
La récolte mécanique du café
dans l'Etat de Saint-Paul.
On connaît les importantes mesures
adoptées par l'Etat-de Saint-Paul en vue de
résoudre la crise exceptionnellement grave
que traverse sa principale industrie ; c'est
d'abord la valorisation, puis l'interdiction
de nouvelles plantations et la propagande
habilement menée dans les pays de consom-
mation. De leur côté, les planteurs s'orga-
nisent pour réduire les frais de production
par l'emploi des machines et pour écouler
directement leurs cafés; plusieurs d'entre
eux sont d'avis que la crise pourrait être
résolue par l'économie dans les moyens de
production et par un meilleur système de
vente.
L'outillage a déjà fait ses preuves dans
certaines caféeries de Saint-Paul où les
appareils à disques ont été introduits avec
un plein succès, notamment dans celles que
dirige M. L. BUENO DE MIRANDA (Voy. l'article
du « J. d'A. T. » n°95). Cet habile techni-
cien vient de réaliser un nouveau progrès
en supprimant la cueillette à la main pour
la remplacer par un gaulage des cerises
séchées sur l'arbre, en observant quelques
précautions. Nous trouvons les différentes
phases de cette récolte semi-mécanique illus-
trées dans les colonnes de notre nouveau
confrère de Rio, le « Divulgador Brasi-
leiro », publié par M. A. GÔMES CAHMO en
textes portugais, anglais et français sous la
même couverture.
Le sol, nettoyé des herbes et brindilles,
est égalisé par le passage d'une sorte de
traîneau construit sur le modèle des chasse-
neige employés dans nos provinces. Pour le
gaulage, il faut attendre que les cerises se
soient desséchées sur l'arbre; à ce moment,
leur adhérence étant très faible, elles se
détachent sous le choc d'une simple gaule
garnie de caoutchouc pour éviter toute
meurtrissure. On se sert également de cro-
chets pour secouer les branches et les
rameaux chargés de fruits. Ceux-ci sont
ramassés et mis en tas sur le sol au moyen
d'un large râteau dont les dents, én fort fil
de fer, présentent l'aspect d'arceaux ou d'U.
Cette méthode serait actuellement en voie
d application dans les 21 fazendas, englo-
bant 3 millions de caféiers, sur lesquelles
M. B. DE MIRANDA exerce sa direction. Elle
permettrait à un ouvrier de terminer en
l'espace de 6 minutes la récolte d'un pied
de café qui, autrement, nécessite en
moyenne 25 minutes. Les frais de cueillette,
estimés de 500 à 600 reis par 50 litres de
cerises fraîches dans le système à la main,
se trouveraient réduits à 200 reis par 50
litres de cerises fraîches, encore n'est-il pas
tenu compte, dans cette large différence, de
l'économie réalisée du fait de la suppres-
sion du séchage artificiel.
Il est évident que la récolte mécanique
imaginée par M. B. DE MIRANDA, laissant
les cerises en tas sur la plantation, celles-ci
se trouvent mélangées à toutes sortes de ma-
tières étrangères, telles que pierres, brin-
dilles, mottes de terre, etc.; aussi l'auteur
s'occupe-t-il de mettre au point un appa-
reil qui effectuerait non seulement le triage
sur place, mais encore le décortiquage.
Quant au transport, il est déjà résolu en
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Nous nous demandons toutefois si la
récolte des fruits dans un état ullrainùr
reste sans influence sur la qualité du café
et la production des arbres.
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