Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1909 31 août 1909
Description : 1909/08/31 (A9,N98). 1909/08/31 (A9,N98).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460503s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
N° 98 — AOÛT 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 255 -
à 25 cm. de longueur. Plantées en plein
champ à la façon des boutures de vigne,
c'est-à-dire avec un ou deux yeux au-dessus
de terre, elles fournirent une reprise rapide,
dans la proportion de 50 ° /0 avec les Sea
lsland et les Caravonica, tandis que toutes
boutures d'Upland échouèrent d'une façon
complète. On fit encore cette constatation
que les boutures prises dans la partie infé-
rieure des rameaux fournissaient les meil-
leurs résultats avec les Sea Island, tandis
qu'ils étaient obtenus avec le bois d'extré-
mité dans les Caravonica; ceux-ci réussirent
également bien de boutures de racines et,
d'après un planteur, se prêteraient volon-
tiers à la greffe en écusson.
Par cette méthode, qui supprime tout
danger u'interfécotidation dans les lots de
sélection, M. KRAUSS ne désespère pas d'ar-
river à la création d'un type amélioré et
stable dans tous ses caractères, qu'il serait
facile do -reproduire et de maintenir par
semis. Nous avons cru comprendre qu'il
n'entrait pas dans sa pensée d'utiliser le
bouturage comme un procédé de multipli-
cation directe pour la culture du coton,
mais de limiter son rôle à la fixation et à
l'adaptation de types locaux améliorés. Des
expériences conçues dans cet esprit scien-
tifique et rationnel méritent certainement
d'être connues et suivies.
0. L.
Catalogue raisonné des plantes textiles et
papyrifères des Colonies Françaises.
Une erreur de transmission ne nous a
pas permis de mentionner ce catalogue
dans le com pte rendu que nous avons publié
dans notre numéro 97 de l'Exposition des
Textiles de l'Office Colonial, car il ne nous
est parvenu qu'après la mise en pages.
L'ouvrage que vient de publier sous ce
titre notre distingué collaborateur et ami,
M. JULES GRISARD, mérite d ailleurs une
mention spéciale, que nous sommes heu-
reux de lui donner en dehors de noire
article.
Personne mieux que lui n'était qualifié
pour .établir ce catalogue avec toute la
documentation nécessaire pour qu'il rem-
plît auprès du visiteur le rôle que lui
assignaient les organisateurs; complément
indispensable de cette Exposition indus-
trielle, il devait éliminer en partie le côté
botanique, pour le réduire au strict néces-
saire et mettre en valeur le côté industriel,
l'utilisation des textiles que nos Colonies -
sont à même d'offrir aux fabricants français
désireux de s'affranchir des matières pre-
mières étrangères ou de trouver de nouveaux
aliments pour les besoins toujours crois-
sants de l'industrie.
Les documents que M.-GRISARD rassemble
depuis de longues années en vue de la -
publication d'un dictionnaire économique
de plantes de nos Colonies lui ont permis
de donner à ce petit ouvrage l'allure qu'il
devait avoir : c'est à la fois un catalogue
de l'Exposition, un lexique des textiles de
nos colonies dans lequel il est facile de
retrouver rapidement un renseignement
élémentaire que l'on complétera ensuite,
et un dictionnaire géographique des plantes
textiles et papyrifères avec leur nom indi-
gène et son correspondant scientifique,
leurs usages et les transactions auxquelles
elles donnent lieu.
Les quarante premières pages sont une
liste alphabétique des plantes désignées
sous leur nom le plus répandu, vulgaire,
indigène ou scientifique, suivi d'une courte
monographie se bornant aux usages de la
fibre qu'on en extrait, à ses qualités, à son
importance commerciale et économique et
à l'indication de sa provenance; cette liste
comprend 223 noms. Nous croyons qu'il
n'existe en français rien de correspondant.
Bien que très abrégée et restreinte à la
partie industrielle de la question, elle
pourra donner à nos lecteurs une excel-
lente idée de ce quo sera le dictionnaire de
notre collaborateur, qui comprendra, en
outre, la partie botanique, culturale, et
s'étendra, en dehors des textiles, à toutes
les plantes économiques. - -
La deuxième partie est le Catilfcgigè,
vitrine par vitrine, des produits exposés,
à 25 cm. de longueur. Plantées en plein
champ à la façon des boutures de vigne,
c'est-à-dire avec un ou deux yeux au-dessus
de terre, elles fournirent une reprise rapide,
dans la proportion de 50 ° /0 avec les Sea
lsland et les Caravonica, tandis que toutes
boutures d'Upland échouèrent d'une façon
complète. On fit encore cette constatation
que les boutures prises dans la partie infé-
rieure des rameaux fournissaient les meil-
leurs résultats avec les Sea Island, tandis
qu'ils étaient obtenus avec le bois d'extré-
mité dans les Caravonica; ceux-ci réussirent
également bien de boutures de racines et,
d'après un planteur, se prêteraient volon-
tiers à la greffe en écusson.
Par cette méthode, qui supprime tout
danger u'interfécotidation dans les lots de
sélection, M. KRAUSS ne désespère pas d'ar-
river à la création d'un type amélioré et
stable dans tous ses caractères, qu'il serait
facile do -reproduire et de maintenir par
semis. Nous avons cru comprendre qu'il
n'entrait pas dans sa pensée d'utiliser le
bouturage comme un procédé de multipli-
cation directe pour la culture du coton,
mais de limiter son rôle à la fixation et à
l'adaptation de types locaux améliorés. Des
expériences conçues dans cet esprit scien-
tifique et rationnel méritent certainement
d'être connues et suivies.
0. L.
Catalogue raisonné des plantes textiles et
papyrifères des Colonies Françaises.
Une erreur de transmission ne nous a
pas permis de mentionner ce catalogue
dans le com pte rendu que nous avons publié
dans notre numéro 97 de l'Exposition des
Textiles de l'Office Colonial, car il ne nous
est parvenu qu'après la mise en pages.
L'ouvrage que vient de publier sous ce
titre notre distingué collaborateur et ami,
M. JULES GRISARD, mérite d ailleurs une
mention spéciale, que nous sommes heu-
reux de lui donner en dehors de noire
article.
Personne mieux que lui n'était qualifié
pour .établir ce catalogue avec toute la
documentation nécessaire pour qu'il rem-
plît auprès du visiteur le rôle que lui
assignaient les organisateurs; complément
indispensable de cette Exposition indus-
trielle, il devait éliminer en partie le côté
botanique, pour le réduire au strict néces-
saire et mettre en valeur le côté industriel,
l'utilisation des textiles que nos Colonies -
sont à même d'offrir aux fabricants français
désireux de s'affranchir des matières pre-
mières étrangères ou de trouver de nouveaux
aliments pour les besoins toujours crois-
sants de l'industrie.
Les documents que M.-GRISARD rassemble
depuis de longues années en vue de la -
publication d'un dictionnaire économique
de plantes de nos Colonies lui ont permis
de donner à ce petit ouvrage l'allure qu'il
devait avoir : c'est à la fois un catalogue
de l'Exposition, un lexique des textiles de
nos colonies dans lequel il est facile de
retrouver rapidement un renseignement
élémentaire que l'on complétera ensuite,
et un dictionnaire géographique des plantes
textiles et papyrifères avec leur nom indi-
gène et son correspondant scientifique,
leurs usages et les transactions auxquelles
elles donnent lieu.
Les quarante premières pages sont une
liste alphabétique des plantes désignées
sous leur nom le plus répandu, vulgaire,
indigène ou scientifique, suivi d'une courte
monographie se bornant aux usages de la
fibre qu'on en extrait, à ses qualités, à son
importance commerciale et économique et
à l'indication de sa provenance; cette liste
comprend 223 noms. Nous croyons qu'il
n'existe en français rien de correspondant.
Bien que très abrégée et restreinte à la
partie industrielle de la question, elle
pourra donner à nos lecteurs une excel-
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notre collaborateur, qui comprendra, en
outre, la partie botanique, culturale, et
s'étendra, en dehors des textiles, à toutes
les plantes économiques. - -
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