Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1909 30 septembre 1909
Description : 1909/09/30 (A9,N99). 1909/09/30 (A9,N99).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64605046
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
N° 99—SEPT. 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 287
l'inspection et sont souvent réemballés
pour être dirigés en wagons froids sur la
ligne de Chicago; on a calculé que les
frais de manutention et de transport de
San-Francisco à Chicago n'excédaient pas
44 dollars par tonne. Il eût certes été inté-
ressant de connaître approximativement
les résultats financiers d'une entreprise
commerciale fonctionnant d'après ces don-
nées expérimentales; malheureusement, le
dernier rapport de M. HLGGINS ne fournit
aucune indication sur ce point d'ordre.
économique.
-
La crise commerciale du cachou au Burma
Causes de dépréciation du prpduit. — Remèdes
par M. V. CAYLA. - -
Dans une des dernières notes de « The
Indian Forest Records» (1), M. R. S. TROUP
expose que le gouvernement de l'Inde s'est
ému de la baisse en quantité et en valeur
du cachou exporté de cette région. Les
fluctuations sont fréquentes et continuelles
dans le marché de ce produit, en rai-
son même de sa consommation limitée
(4.500 tonnes par an) et de sa production
voisine de ce chiffre. Mais, depuis quelques
années, on note une baisse anormale et
persistante. L'auteur trouye à cet. état de
choses plusieurs causes.
Les débouchés se sont réduits parce
qu'on emploie à sa place pour certains
usages d'autres produits meilleur marché.
En teinturerie, par exemple, le cachou est
complètement remplacé par des couleurs
d'aniline à qui un traitement subséquent
donne la solidité requise. De même pour
l'entretien et la préservation des filets de
pèche et des voiles, le cachou du Burma,
jusqu'alors seul utilisé, a vu surgir un
concurrent il y a vingt ans, qui, depuis
dix ans, a pris une grande extension en
Angleterre : c'est le cachou de Manglier,
venant surtout de Bornéo et de Sumatra et
dont le commerce est centralisé à Singa-
pour et à* Pénang. Le produit est meilleur
(1) Voir « J. d'A. T. », pages bleues, no 98, § 1797.
marché, mais aussi de qualité inférieure.
L'autre cause importante de la baisse
actuelle est la fraude qui a détourné les
teinturiers du cachou et la fabrication sou-
vent défectueuse du produit. Gela est d'au-
tant plus net que la dépréciation du cachou
du Burma porte sur les qualités moyennes-
et non sur les bonnes. Les mesures qui
s'imposent sont donc de déjouer les -fraudes
et de faire de la qualité supérieure qui, de
l'avis des maisons de commerce et des
pêcheurs, reste l'article de choix pour la
teinture des tissus de coton et pour pré-
server les filets de pêche contre la fermen-
tation putride. D'autre part, l'administra-
tion des forêts prend des mesures pour
établir des peuplements d'Acacia Catechu
et pour préserver ceux qui existent.
V. CAYLA.
Le thrips du Cacaoyer et son traitement
- aux Antilles
Ce parasite était observé sur les cacaoyers
de la Grenade en 1900 par M. MAXWELL
LEFROY, actuellement entomologiste du
Gouvernement de l'Inde ; un an plus
tard, M. ELOT le signalait (1) dans les plan-
tations de la Guadeloupe en même temps
que M. GIARD le décrivait comme espèce
nouvelle sous le nom de. Physopus (Helio-
trips) mbrocincta. L'insecte, mesurant à
peine LMM,5 de longueur, d'abord vert
jaunâtre marqué d'une bande rouge trans-
versale sur l'abdomen, est de couleur brune -
ou-noire à l'état adulte.
L'attention a été récemment attirée sur
cet ennemi par M. BALLOU, le distingué
entomologiste des « West Indies », qui a
reconnu sa présence notamment à Sainte-
Lucie, à Saint-Vincent et à la Dominique.
Il ne semble d'ailleurs pas spécial au Ca-
caoyer, car on. l'a trouvé également sur le
caféier de Libéria, le goyavier, le cotonnier,
le cajou, etc. Le thrips vit en colonies à la
face inférieure des feuilles dont il peut
(1) Voir « Revue des Cultures Coloniales », décembre
1901.
l'inspection et sont souvent réemballés
pour être dirigés en wagons froids sur la
ligne de Chicago; on a calculé que les
frais de manutention et de transport de
San-Francisco à Chicago n'excédaient pas
44 dollars par tonne. Il eût certes été inté-
ressant de connaître approximativement
les résultats financiers d'une entreprise
commerciale fonctionnant d'après ces don-
nées expérimentales; malheureusement, le
dernier rapport de M. HLGGINS ne fournit
aucune indication sur ce point d'ordre.
économique.
-
La crise commerciale du cachou au Burma
Causes de dépréciation du prpduit. — Remèdes
par M. V. CAYLA. - -
Dans une des dernières notes de « The
Indian Forest Records» (1), M. R. S. TROUP
expose que le gouvernement de l'Inde s'est
ému de la baisse en quantité et en valeur
du cachou exporté de cette région. Les
fluctuations sont fréquentes et continuelles
dans le marché de ce produit, en rai-
son même de sa consommation limitée
(4.500 tonnes par an) et de sa production
voisine de ce chiffre. Mais, depuis quelques
années, on note une baisse anormale et
persistante. L'auteur trouye à cet. état de
choses plusieurs causes.
Les débouchés se sont réduits parce
qu'on emploie à sa place pour certains
usages d'autres produits meilleur marché.
En teinturerie, par exemple, le cachou est
complètement remplacé par des couleurs
d'aniline à qui un traitement subséquent
donne la solidité requise. De même pour
l'entretien et la préservation des filets de
pèche et des voiles, le cachou du Burma,
jusqu'alors seul utilisé, a vu surgir un
concurrent il y a vingt ans, qui, depuis
dix ans, a pris une grande extension en
Angleterre : c'est le cachou de Manglier,
venant surtout de Bornéo et de Sumatra et
dont le commerce est centralisé à Singa-
pour et à* Pénang. Le produit est meilleur
(1) Voir « J. d'A. T. », pages bleues, no 98, § 1797.
marché, mais aussi de qualité inférieure.
L'autre cause importante de la baisse
actuelle est la fraude qui a détourné les
teinturiers du cachou et la fabrication sou-
vent défectueuse du produit. Gela est d'au-
tant plus net que la dépréciation du cachou
du Burma porte sur les qualités moyennes-
et non sur les bonnes. Les mesures qui
s'imposent sont donc de déjouer les -fraudes
et de faire de la qualité supérieure qui, de
l'avis des maisons de commerce et des
pêcheurs, reste l'article de choix pour la
teinture des tissus de coton et pour pré-
server les filets de pêche contre la fermen-
tation putride. D'autre part, l'administra-
tion des forêts prend des mesures pour
établir des peuplements d'Acacia Catechu
et pour préserver ceux qui existent.
V. CAYLA.
Le thrips du Cacaoyer et son traitement
- aux Antilles
Ce parasite était observé sur les cacaoyers
de la Grenade en 1900 par M. MAXWELL
LEFROY, actuellement entomologiste du
Gouvernement de l'Inde ; un an plus
tard, M. ELOT le signalait (1) dans les plan-
tations de la Guadeloupe en même temps
que M. GIARD le décrivait comme espèce
nouvelle sous le nom de. Physopus (Helio-
trips) mbrocincta. L'insecte, mesurant à
peine LMM,5 de longueur, d'abord vert
jaunâtre marqué d'une bande rouge trans-
versale sur l'abdomen, est de couleur brune -
ou-noire à l'état adulte.
L'attention a été récemment attirée sur
cet ennemi par M. BALLOU, le distingué
entomologiste des « West Indies », qui a
reconnu sa présence notamment à Sainte-
Lucie, à Saint-Vincent et à la Dominique.
Il ne semble d'ailleurs pas spécial au Ca-
caoyer, car on. l'a trouvé également sur le
caféier de Libéria, le goyavier, le cotonnier,
le cajou, etc. Le thrips vit en colonies à la
face inférieure des feuilles dont il peut
(1) Voir « Revue des Cultures Coloniales », décembre
1901.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Numba, la bibliothèque numérique du Cirad Numba, la bibliothèque numérique du Cirad /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "NmBA001"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 31/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64605046/f31.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64605046/f31.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64605046/f31.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64605046
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64605046
Facebook
Twitter