Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1909 31 juillet 1909
Description : 1909/07/31 (A9,N97). 1909/07/31 (A9,N97).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460502c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
196 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 97 - JUILLET 1909
Cacao et Castilloa
Conception de l'auteur. — Essences à associer au Cacao.
La question d'éclairage et d'aération des arbres. — Les engrais à San Thomé.
Sacrifier le Castilloa porte-parasites !
Par M. H. HAMEL SMITH.
Noire récent article sur la culture combinée du
caoutchouc et du cacao (« J. d'A. T.», n° 94) nous
vaut quelques intéressantes remarques suivies de
l'opinion très autorisée de notre excellent confrère
HAMEL SMITH. Cette opinion est conforme à celle
que nous avons développée avec de nombreux
documents. On remarquera toutefois que la preuve
de la contamination du cacao par le caoutchouc
du Centre-Amérique n'est pas encore faite. Les
accusations portées à ce sujet par quelques obser-
vateurs méritent d'être contrôlées dans les divers
endroits où les deux arbres croissent côte à côte.
Nous pensons qu'il serait facile d'élucider ce point
qui décidera sans doute du sort du Castilloa en
tant qu'essence caoutchoutifère à rapprocher du
Cacao. Plusieurs de nos amis des Antilles et de
l'Amérique centrale doivent avoir des renseigne-
ments qui feraient sans doute cesser le doute
actuel.
Nous leur posons donc la question : Le Castilloa
peut-il réellement compromettre la culture du
cacaoyer planté dans son voisinage immédiat en
lui communiquant certains parasites ?
(N. D. L. R.)
Je recommande effectivement (1) la plan-
tation d'une deuxième essence, autre que
l'espèce principale de l'exploitation, afin de
diminuer les aléas tant du côté financier
qu'au point de vue des maladies et insectes
nuisibles. Pour prévenir autant que pos-
sible le danger parasitaire, la récolte sub-
sidiaire doit être plantée en ceinture de la
principale, car il est bien évident que la
plantation mélangée intercalaire n'assure-
rait aucune protection des arbres et ne per-
mettrait aucune intervention efficace pour
circonscrire le mal et son passage de l'une
à l'autre des plantes.
D'ailleurs, je suis arrivé, après trente
années de discussion sur les cultures mé-
langées et, aussi, à la suite de mes obser-
(1) « The future of Cacao Planting », par H. H. SMITH.
vations personnelles, à cette conviction
que, dans les plantations associées de
caoutchouc et de cacao, le mal ne saurait
venir que du cacaoyer. Je suis partisan de
la polyculture et plus particulièrement de
la culture parallèle de deux espèces impor-
tantes sur la même propriété, mais je ne
m'en tiens pas d'une façon absolue au cacao
et au caoutchouc. Toutefois, j'admets vo-
lontiers que toutes autres considérations
égales d'ailleurs, YHevea bJ'asilien,is devra
obtenir la préférence sur le Castilloa, spé-
cialement s'il est démontré, comme vos
correspondants semblent l'admettre, que
l'arbre du Centre-Amérique propage cer-
taines pestes sur le Cacaoyer. Je n'ai pas
de renseignements particuliers à ce sujet,
mais je suis d'accord avec vous (« J. d'A.
T. », n° 94) pour ne conseiller la planta-
tion mixte du Castilloa avec le Cacao qu'au
cas où aucune autre essence caoutchouti-
fère plus avantageuse ne pourrait lui être
substituée.
Le Funtumia elastica ferait un excellent
brise-vent avec sa couronne touffue.
Les nouveaux Maniçobas à caoutchouc
(Manihot dichotoma, M. piauhtjensis et
M. heptaphylla) (1), ainsi que l'ancien
M. alaziOlvl, seront peut-être reconnus
supérieurs au Castilloa dans beaucoup de
localités.
Depuis la publication de mon dernier
travail sur l'avenir du cacaoyer, j'ai reçu
de nombreuses correspondances qui. toutes,
m'ont confirmé dans cette opinion que
l'ombrage de tête et la plantation trop rap-
prochée étaient causes de dommages im-
portants dans beaucoup de centres à cacao
(1) Voy. aux annonces.
Cacao et Castilloa
Conception de l'auteur. — Essences à associer au Cacao.
La question d'éclairage et d'aération des arbres. — Les engrais à San Thomé.
Sacrifier le Castilloa porte-parasites !
Par M. H. HAMEL SMITH.
Noire récent article sur la culture combinée du
caoutchouc et du cacao (« J. d'A. T.», n° 94) nous
vaut quelques intéressantes remarques suivies de
l'opinion très autorisée de notre excellent confrère
HAMEL SMITH. Cette opinion est conforme à celle
que nous avons développée avec de nombreux
documents. On remarquera toutefois que la preuve
de la contamination du cacao par le caoutchouc
du Centre-Amérique n'est pas encore faite. Les
accusations portées à ce sujet par quelques obser-
vateurs méritent d'être contrôlées dans les divers
endroits où les deux arbres croissent côte à côte.
Nous pensons qu'il serait facile d'élucider ce point
qui décidera sans doute du sort du Castilloa en
tant qu'essence caoutchoutifère à rapprocher du
Cacao. Plusieurs de nos amis des Antilles et de
l'Amérique centrale doivent avoir des renseigne-
ments qui feraient sans doute cesser le doute
actuel.
Nous leur posons donc la question : Le Castilloa
peut-il réellement compromettre la culture du
cacaoyer planté dans son voisinage immédiat en
lui communiquant certains parasites ?
(N. D. L. R.)
Je recommande effectivement (1) la plan-
tation d'une deuxième essence, autre que
l'espèce principale de l'exploitation, afin de
diminuer les aléas tant du côté financier
qu'au point de vue des maladies et insectes
nuisibles. Pour prévenir autant que pos-
sible le danger parasitaire, la récolte sub-
sidiaire doit être plantée en ceinture de la
principale, car il est bien évident que la
plantation mélangée intercalaire n'assure-
rait aucune protection des arbres et ne per-
mettrait aucune intervention efficace pour
circonscrire le mal et son passage de l'une
à l'autre des plantes.
D'ailleurs, je suis arrivé, après trente
années de discussion sur les cultures mé-
langées et, aussi, à la suite de mes obser-
(1) « The future of Cacao Planting », par H. H. SMITH.
vations personnelles, à cette conviction
que, dans les plantations associées de
caoutchouc et de cacao, le mal ne saurait
venir que du cacaoyer. Je suis partisan de
la polyculture et plus particulièrement de
la culture parallèle de deux espèces impor-
tantes sur la même propriété, mais je ne
m'en tiens pas d'une façon absolue au cacao
et au caoutchouc. Toutefois, j'admets vo-
lontiers que toutes autres considérations
égales d'ailleurs, YHevea bJ'asilien,is devra
obtenir la préférence sur le Castilloa, spé-
cialement s'il est démontré, comme vos
correspondants semblent l'admettre, que
l'arbre du Centre-Amérique propage cer-
taines pestes sur le Cacaoyer. Je n'ai pas
de renseignements particuliers à ce sujet,
mais je suis d'accord avec vous (« J. d'A.
T. », n° 94) pour ne conseiller la planta-
tion mixte du Castilloa avec le Cacao qu'au
cas où aucune autre essence caoutchouti-
fère plus avantageuse ne pourrait lui être
substituée.
Le Funtumia elastica ferait un excellent
brise-vent avec sa couronne touffue.
Les nouveaux Maniçobas à caoutchouc
(Manihot dichotoma, M. piauhtjensis et
M. heptaphylla) (1), ainsi que l'ancien
M. alaziOlvl, seront peut-être reconnus
supérieurs au Castilloa dans beaucoup de
localités.
Depuis la publication de mon dernier
travail sur l'avenir du cacaoyer, j'ai reçu
de nombreuses correspondances qui. toutes,
m'ont confirmé dans cette opinion que
l'ombrage de tête et la plantation trop rap-
prochée étaient causes de dommages im-
portants dans beaucoup de centres à cacao
(1) Voy. aux annonces.
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