Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1909 31 juillet 1909
Description : 1909/07/31 (A9,N97). 1909/07/31 (A9,N97).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460502c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
204 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 1\097 - JULLET 1909
tions en forêt ou sur des terrains à moitié
défrichés, desquels on arrive du reste fata-
lement à supprimer petit à petit la végéta-
tion spontanée. J'ai vu en Cochinchine, sur
certaine concession, de gros arbres laissés
intacts au milieu de nouveaux défriche-
ments parce que leur abatage aurait
coûté trop cher. C'est là une mauvaise
conception, car le terrain riche en humus,
occu pé par ces individus, devrait être au
contraire recherché pour y planter des
heveas de manière à remplacer la végéta-
tion improductrice par une forêt de grand
rapport; ainsi j'estime que dans le choix
d'une concession ou en vue de l'extension
d'une entreprise déjà existante, on doit tou-
jours se porter du côté où la végétation
arborescente est la plus dense; ce ne seront
du reste pas les frais du défrichement qui
grèveront beaucoup le budget de l'entre-
prise, puisque la destruction de la forêt sur
les points les plus boisés du Snoi-Giao a
coûté, en 1908, 60 piastres l'hectare, soit
150 fr. environ pour un travail fait à la
tâche ; c'est là, on en conviendra, une
somme insignifiante en regard des frais
totaux que nécessite une entreprise impor-
tante avant d'arriver à la période d'exploi-
tation; j'estime, en effet, pour cela qu'il faut
compter environ 3.000 fr. par hectare y
compris les soldes d'Européens.
La culture de l'hevea nécessite donc une
mise de fonds assez considérable quand on
veut lui voir donner des résultats certains.
Si les capitaux disponibles sont limités, il
vaut mieux faire peu et faire bien qu'entre-
prendre une tâche que l'on ne peut pas
mener à bonne fin.
G. VERNET,
Ingénieur agricole.
Chimiste à l'Institut Pasteur de Nliatrang.
L'Exposition des Produits textiles de l'Office Colonial
Par M. F. MAIN.
L'Office Colonial a ouvert dans la Galerie
d'Orléans, du 15 mai au 15 juin, une Ex-
position de produits textiles, qui est,
croyons-nous, la première Exposition Colo-
niale spéciale qui ait été organisée en
France (1). Bien que de dimensions res-
treintes, elle a groupé, dans six vitrines, la
presque totalité des produits textiles utilisés
et utilisables dans nos diverses colonies.
La majeure partie des produits que nous y
avons vus sont déjà connus de nos lec-
teurs, et nous n'y insisterons pas spécia-
lement, tenant seulement à mentionner
l'intérêt que présente leur groupement au
point de vue économique et commercial.
Algérie. — La vitrine consacrée à notre
grande colonie nord -africaine comprend
bien entendu les produits de l'alla, le crin
(1) L'Institut Colonial de Marseille a organisé cette
année une exposition de caoutchoucs des colonies
françaises qui aura, nous n'en doutons pas étant donné
son intérêt d'actualité, un vif succès. (N. D. L. R.)
végétal, la ramie et l'agave, mais un déve-
loppement exceptionnel a été donné à l'Ex-
position cotonnière qui nous montre à la
fois des photographies de champs de coton-
nier de grande étendue, des diagrammes,
l'indication des centres où la culture du
coton a été ou peut être entreprise, et
enfin des échantillons des types obtenus.
L'Exposition d'Agriculture d'Orléansville
a fait plusieurs envois de cotons américains
cultivés sans irrigation.
Comme nouveauté, nous avons trouvé
des objets divers en fibre de cactus; il ne
s'agit pas en réalité de fibres obtenues par
un des procédés ordinaires et tissées, mais
plutôt de l'ensemble des fibres des
raquettes, dépouillées du parenchyme et de
la matière colorante. Bien que très spécial,
ce produit peut rencontrer un débouché
intéressant pour les articles de Paris.
Afrique occidentale. — Bien entendu,
nous trouvons ici une collection complète
tions en forêt ou sur des terrains à moitié
défrichés, desquels on arrive du reste fata-
lement à supprimer petit à petit la végéta-
tion spontanée. J'ai vu en Cochinchine, sur
certaine concession, de gros arbres laissés
intacts au milieu de nouveaux défriche-
ments parce que leur abatage aurait
coûté trop cher. C'est là une mauvaise
conception, car le terrain riche en humus,
occu pé par ces individus, devrait être au
contraire recherché pour y planter des
heveas de manière à remplacer la végéta-
tion improductrice par une forêt de grand
rapport; ainsi j'estime que dans le choix
d'une concession ou en vue de l'extension
d'une entreprise déjà existante, on doit tou-
jours se porter du côté où la végétation
arborescente est la plus dense; ce ne seront
du reste pas les frais du défrichement qui
grèveront beaucoup le budget de l'entre-
prise, puisque la destruction de la forêt sur
les points les plus boisés du Snoi-Giao a
coûté, en 1908, 60 piastres l'hectare, soit
150 fr. environ pour un travail fait à la
tâche ; c'est là, on en conviendra, une
somme insignifiante en regard des frais
totaux que nécessite une entreprise impor-
tante avant d'arriver à la période d'exploi-
tation; j'estime, en effet, pour cela qu'il faut
compter environ 3.000 fr. par hectare y
compris les soldes d'Européens.
La culture de l'hevea nécessite donc une
mise de fonds assez considérable quand on
veut lui voir donner des résultats certains.
Si les capitaux disponibles sont limités, il
vaut mieux faire peu et faire bien qu'entre-
prendre une tâche que l'on ne peut pas
mener à bonne fin.
G. VERNET,
Ingénieur agricole.
Chimiste à l'Institut Pasteur de Nliatrang.
L'Exposition des Produits textiles de l'Office Colonial
Par M. F. MAIN.
L'Office Colonial a ouvert dans la Galerie
d'Orléans, du 15 mai au 15 juin, une Ex-
position de produits textiles, qui est,
croyons-nous, la première Exposition Colo-
niale spéciale qui ait été organisée en
France (1). Bien que de dimensions res-
treintes, elle a groupé, dans six vitrines, la
presque totalité des produits textiles utilisés
et utilisables dans nos diverses colonies.
La majeure partie des produits que nous y
avons vus sont déjà connus de nos lec-
teurs, et nous n'y insisterons pas spécia-
lement, tenant seulement à mentionner
l'intérêt que présente leur groupement au
point de vue économique et commercial.
Algérie. — La vitrine consacrée à notre
grande colonie nord -africaine comprend
bien entendu les produits de l'alla, le crin
(1) L'Institut Colonial de Marseille a organisé cette
année une exposition de caoutchoucs des colonies
françaises qui aura, nous n'en doutons pas étant donné
son intérêt d'actualité, un vif succès. (N. D. L. R.)
végétal, la ramie et l'agave, mais un déve-
loppement exceptionnel a été donné à l'Ex-
position cotonnière qui nous montre à la
fois des photographies de champs de coton-
nier de grande étendue, des diagrammes,
l'indication des centres où la culture du
coton a été ou peut être entreprise, et
enfin des échantillons des types obtenus.
L'Exposition d'Agriculture d'Orléansville
a fait plusieurs envois de cotons américains
cultivés sans irrigation.
Comme nouveauté, nous avons trouvé
des objets divers en fibre de cactus; il ne
s'agit pas en réalité de fibres obtenues par
un des procédés ordinaires et tissées, mais
plutôt de l'ensemble des fibres des
raquettes, dépouillées du parenchyme et de
la matière colorante. Bien que très spécial,
ce produit peut rencontrer un débouché
intéressant pour les articles de Paris.
Afrique occidentale. — Bien entendu,
nous trouvons ici une collection complète
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