Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1909 31 mai 1909
Description : 1909/05/31 (A9,N95). 1909/05/31 (A9,N95).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460500j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
No 95 - MAi 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 159
ne donne qifune maigre production de
racines, après la première récolte; toutes
les applications d'engrais n'ont pu amé-
liorer le rendement futur.
Le bouturage des tiges en sable blanc,
entretenu humide par des bassinages,
réussit très bien en l'espace de cinq à six
semaines; malheureusement, la faible vi-
gueur des plantes ne permet pas de l'adopter
en grande culture. On a donc recours au
bouturage des portions de rhizomes, même
très minces, qu'il convient d'appliquer sur
la terre d'un pot bien drainé et rempli de
sable blanc, maintenu sous le vitrage d'un
chàssis avec une humidité favorable pour
obtenir de prompts résultats. Par la suite,
il est possible d'éclater chaque pousse avec
la portion de rhizome correspondante
munie de racines pour augmenter le
nombre des jeunes plantes; on rempote
celles-ci séparément en terre fibreuse ad-
ditionnée de sable.
Au Brésil, le « Poayero » ou récolteur
d'Ipécacuanha a toujours soin de con-
server en terre une portion de souche per-
mettant à la plante de se reconstituer en
l' espace de trois ou quatre ans.
Un des planteurs de Malaisie, M. F.
RANSOM, signalait récemment à M. RIDLEY
que le pourcentage en alcaloïde s'affaiblis-
sait dans l'Ipécacuanha de Selangor. Si
celte observation était confirmée par les
chimistes, la multiplication constante par
bouturage pourrait bien en être une des
causes déterminantes.
Nous aurions voulu trouver des indica-
tions sur le rendement des plantations, le
chitfre d'exportation auquel elles peuvent
donner lieu; mais le document que nous
possédons ne donne rien à ce sujet. Rete-
nons toutefois qu'il s'agit d'une culture
délicate, encore imparfaitement étudiée
dans ses différents facteurs, et que le
marché de son produit est assez limité;
une surproduction arriverait vite si on lui
donnait une trop grande extension.
O. L.
- -
Un nouveau parasite des vignes à la Réunion.
Par M. JACQUES SURCOUF.
Nous avons reçu de la Réunion des
insectes qui y attaquent les vignes et leur
causent un véritable dommage. Ces coléop-
tères ressemblent à de petits hannetons et
portent le nom Adoretus insularis FAIRM ( 1 ).
Ils s'enfoncent dans le sable pendant le
jour et sortent à la nuit tombante ; ils
dévorent les feuilles et n'en laissent que
les nervures. Ils commettent donc les
ravages du Gribouri, ou mieux du Macro-
dactylus subspinosus.
Cet insecte n'existe encore qu'en un seul
point de la côte de la Réunion nommé
Port de la Pointe-des-Galets. On a supposé
à la Réunion que son introduction récente -
était due à des apports de Madagascar,
mais il est plus probable qu'il vient des
Seychelles d'où il a été décrit.
Le remède qui s'impose de suite con-
siste à attirer les insectes adultes au
moyen de lampes à acétylène placées au
bord des vignes. La lumière les attirera et
si on place la lampe au-dessus d'un réci-
pient contenant de l'eau, on verra les Ado-
relus venir s'y noyer en grand nombre.
J. SURCOUF,
Chef des travaux de Zoologie au Laboratoire Colonial
du Muséum de Paris.
Les balais de sorcière du Cacaoyer
au Surinam.
Analyse bibliographique.
Les balais de sorcière du Cacaoyer provoqués par
Colletotrichum luxificum n. sp. par le Dr C.-J.-J.
VAN HALL et A.-W. DROST. (Brochure de 30 pages
avec 17 planches; extrait du Recueil des Travaux
botaniques néerlandais, vol. IV, 1907.)
Dans cette étude très consciencieuse, les
auteurs font connaître la véritable cause
des balais de sorcière du Cacaoyer. Ces pro-
ductions avaient été peu étudiées jusqu'ici
et étaient attribuées, sur l'indication de
(1) Nous devons la détermination spécifique de cet
insecte à M. P. LESNE, assistant au Muséum. --.
ne donne qifune maigre production de
racines, après la première récolte; toutes
les applications d'engrais n'ont pu amé-
liorer le rendement futur.
Le bouturage des tiges en sable blanc,
entretenu humide par des bassinages,
réussit très bien en l'espace de cinq à six
semaines; malheureusement, la faible vi-
gueur des plantes ne permet pas de l'adopter
en grande culture. On a donc recours au
bouturage des portions de rhizomes, même
très minces, qu'il convient d'appliquer sur
la terre d'un pot bien drainé et rempli de
sable blanc, maintenu sous le vitrage d'un
chàssis avec une humidité favorable pour
obtenir de prompts résultats. Par la suite,
il est possible d'éclater chaque pousse avec
la portion de rhizome correspondante
munie de racines pour augmenter le
nombre des jeunes plantes; on rempote
celles-ci séparément en terre fibreuse ad-
ditionnée de sable.
Au Brésil, le « Poayero » ou récolteur
d'Ipécacuanha a toujours soin de con-
server en terre une portion de souche per-
mettant à la plante de se reconstituer en
l' espace de trois ou quatre ans.
Un des planteurs de Malaisie, M. F.
RANSOM, signalait récemment à M. RIDLEY
que le pourcentage en alcaloïde s'affaiblis-
sait dans l'Ipécacuanha de Selangor. Si
celte observation était confirmée par les
chimistes, la multiplication constante par
bouturage pourrait bien en être une des
causes déterminantes.
Nous aurions voulu trouver des indica-
tions sur le rendement des plantations, le
chitfre d'exportation auquel elles peuvent
donner lieu; mais le document que nous
possédons ne donne rien à ce sujet. Rete-
nons toutefois qu'il s'agit d'une culture
délicate, encore imparfaitement étudiée
dans ses différents facteurs, et que le
marché de son produit est assez limité;
une surproduction arriverait vite si on lui
donnait une trop grande extension.
O. L.
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Un nouveau parasite des vignes à la Réunion.
Par M. JACQUES SURCOUF.
Nous avons reçu de la Réunion des
insectes qui y attaquent les vignes et leur
causent un véritable dommage. Ces coléop-
tères ressemblent à de petits hannetons et
portent le nom Adoretus insularis FAIRM ( 1 ).
Ils s'enfoncent dans le sable pendant le
jour et sortent à la nuit tombante ; ils
dévorent les feuilles et n'en laissent que
les nervures. Ils commettent donc les
ravages du Gribouri, ou mieux du Macro-
dactylus subspinosus.
Cet insecte n'existe encore qu'en un seul
point de la côte de la Réunion nommé
Port de la Pointe-des-Galets. On a supposé
à la Réunion que son introduction récente -
était due à des apports de Madagascar,
mais il est plus probable qu'il vient des
Seychelles d'où il a été décrit.
Le remède qui s'impose de suite con-
siste à attirer les insectes adultes au
moyen de lampes à acétylène placées au
bord des vignes. La lumière les attirera et
si on place la lampe au-dessus d'un réci-
pient contenant de l'eau, on verra les Ado-
relus venir s'y noyer en grand nombre.
J. SURCOUF,
Chef des travaux de Zoologie au Laboratoire Colonial
du Muséum de Paris.
Les balais de sorcière du Cacaoyer
au Surinam.
Analyse bibliographique.
Les balais de sorcière du Cacaoyer provoqués par
Colletotrichum luxificum n. sp. par le Dr C.-J.-J.
VAN HALL et A.-W. DROST. (Brochure de 30 pages
avec 17 planches; extrait du Recueil des Travaux
botaniques néerlandais, vol. IV, 1907.)
Dans cette étude très consciencieuse, les
auteurs font connaître la véritable cause
des balais de sorcière du Cacaoyer. Ces pro-
ductions avaient été peu étudiées jusqu'ici
et étaient attribuées, sur l'indication de
(1) Nous devons la détermination spécifique de cet
insecte à M. P. LESNE, assistant au Muséum. --.
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