Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1909 30 avril 1909
Description : 1909/04/30 (A9,N94). 1909/04/30 (A9,N94).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460499b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
NO 94 - AVRIL 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 127
tation chaque année plus considérable,
l'Angleterre consomme, en quantité natu-
rellement beaucoup moindre, certains
au Les fruits tropicaux dont le marché de
Covent Garden est assez régulièrement
approvisionné pendant les mois d'hiver.
L'attention a étérécemment attirée sur ces
a fancy fruits » par un article de M. H.-F.
MACMILLAN, l'habile curateur des Jardins de
Peradeniya, qui s'est fort bien documenté
auprès des importateurs de Londres. Nous
extrayons quelques renseignements parti-
culiers de cette note, parue dans le « Garde-
ners' Chronicle » du 20 décembre 1908.
Les mangues, reçues des Canarie", sont
de petite grosseur et s'écoulent à des prix
variant de 5 francs à 7 fr. 50 la douzaine,
les beaux fruits se paient jusqu'à 2 fr. 50 et
3 fr. 75 pièce.
Les avocats, de même provenance, se
vendent très facilement à un prix égal à
celui des mangues. Peut-être y aurait-il là
une indication dont pourraient profiter nos
colons algériens.
Le « grape-fruit » (Citras decumana), lar-
gement consommé aux Etats-Unis, com-
mence à être connu à Londres. Il arrive
de Floride, par caisses de 50 à 100 fruits,
selon grosseur et se vrnd au détail de
0 fr. 60 à 1 franc le fruit. Les principaux
acheteurs sont les résidants américains
dans la capitale anglaise.
Le cherimoyer (Anona Cherimolia), que
l'auteur ne distingue pas suffisamment de
la pomme-cannelle (A. squamosa), donne
lieu à des expéditions hebdomadaires de
Madère, pendant tout l'hiver. Cette anone,
très appréciée des amateurs, se transporte
assez difficilement; on la paie couramment
1 fr. 25 le fruit.
Sous le nom de « Passion fruit », on
vend au Covent Garden les fruits de plu-
sieurs passiflores, en particulier ceux de la
pomme-liane ou « Sweet Cup » (Passiflora
laurifolia), cultivée à Madère sous le nom
de « Maracugia ». Ces fruits atteignent
aisément 0 fr. 60 à 0 fr. 80 pièce. Quelques
essais entrepris en vue de transporter le
fruit du Passiflora edulis d'Australie en
Europe n'ont pas été heureux, le produit
arrivant sur le marché absolument ridé et
invendable.
Le cériman 'du Mexique (Monstera deli-
ciosa), auquel nous avons consacré une
note dans le n" 89 du « J. d'A.T. », obtient
de 1 fr. 75 à 3 fr. provenance des Cana- •
ries ou, plus rarement, de la Jamaïque. Ce
fruit serait beaucoup mieux accueilli s'il ne
laissait à la gorge une sensation urticante
très désagréable.
Les goyaves, dont on apprécie surtout les
confitures, se consomment peu à l'état irais ;
on note cependant quelques envois de
fruits frais de Madère, enlevés à 3 francs
"environ la douzaine.
Le litchi séché, se trouve facilement a
Londres au prix de 1 fr. 25 à 1 fr. 60 la
livre.
Ajoutons que le mangoustan, le durian,
la sapotille et plusieurs autres fruits réputés
excellents dans les pays de production, pour-
raient être avantageusement ajoutés aux
précédents si leur importation en Europe
n'avaîtété reconnue àpeuprès impraticable.
O. L.
� T~&.s �
Emploi de la farine de manioc en élevage.
MM. A. GOUIN et P. ATSDOUARD, de Nantes,
ont communiqué dernièrement à la So-
ciété nationale d'agriculture de France,
une note intéressante sur un nouvel em-
ploi de la farine de manioc.
Il s'agit de son emploi pour l'engraisse-
ment des jeunes animaux. Les-expériences
faites prouvent que la fécule de manioc,
comme celle de pomme de terre, permet
d'obtenir un engraissement de poids égal
à celui qui est dû au lait complet. Mais la
différence de prix de revient milite en fa-
veur de la farine de manioc. Il paraît
même que cette farine entre dans la com-
position d'un certain nombre de provendes.
Pour qui connaît le succès obtenu par
ces produits, il n'est pas douteux que la-
farine de manioc ne trouve là un débouché
important, sans compter l'emploi de celle
tation chaque année plus considérable,
l'Angleterre consomme, en quantité natu-
rellement beaucoup moindre, certains
au Les fruits tropicaux dont le marché de
Covent Garden est assez régulièrement
approvisionné pendant les mois d'hiver.
L'attention a étérécemment attirée sur ces
a fancy fruits » par un article de M. H.-F.
MACMILLAN, l'habile curateur des Jardins de
Peradeniya, qui s'est fort bien documenté
auprès des importateurs de Londres. Nous
extrayons quelques renseignements parti-
culiers de cette note, parue dans le « Garde-
ners' Chronicle » du 20 décembre 1908.
Les mangues, reçues des Canarie", sont
de petite grosseur et s'écoulent à des prix
variant de 5 francs à 7 fr. 50 la douzaine,
les beaux fruits se paient jusqu'à 2 fr. 50 et
3 fr. 75 pièce.
Les avocats, de même provenance, se
vendent très facilement à un prix égal à
celui des mangues. Peut-être y aurait-il là
une indication dont pourraient profiter nos
colons algériens.
Le « grape-fruit » (Citras decumana), lar-
gement consommé aux Etats-Unis, com-
mence à être connu à Londres. Il arrive
de Floride, par caisses de 50 à 100 fruits,
selon grosseur et se vrnd au détail de
0 fr. 60 à 1 franc le fruit. Les principaux
acheteurs sont les résidants américains
dans la capitale anglaise.
Le cherimoyer (Anona Cherimolia), que
l'auteur ne distingue pas suffisamment de
la pomme-cannelle (A. squamosa), donne
lieu à des expéditions hebdomadaires de
Madère, pendant tout l'hiver. Cette anone,
très appréciée des amateurs, se transporte
assez difficilement; on la paie couramment
1 fr. 25 le fruit.
Sous le nom de « Passion fruit », on
vend au Covent Garden les fruits de plu-
sieurs passiflores, en particulier ceux de la
pomme-liane ou « Sweet Cup » (Passiflora
laurifolia), cultivée à Madère sous le nom
de « Maracugia ». Ces fruits atteignent
aisément 0 fr. 60 à 0 fr. 80 pièce. Quelques
essais entrepris en vue de transporter le
fruit du Passiflora edulis d'Australie en
Europe n'ont pas été heureux, le produit
arrivant sur le marché absolument ridé et
invendable.
Le cériman 'du Mexique (Monstera deli-
ciosa), auquel nous avons consacré une
note dans le n" 89 du « J. d'A.T. », obtient
de 1 fr. 75 à 3 fr. provenance des Cana- •
ries ou, plus rarement, de la Jamaïque. Ce
fruit serait beaucoup mieux accueilli s'il ne
laissait à la gorge une sensation urticante
très désagréable.
Les goyaves, dont on apprécie surtout les
confitures, se consomment peu à l'état irais ;
on note cependant quelques envois de
fruits frais de Madère, enlevés à 3 francs
"environ la douzaine.
Le litchi séché, se trouve facilement a
Londres au prix de 1 fr. 25 à 1 fr. 60 la
livre.
Ajoutons que le mangoustan, le durian,
la sapotille et plusieurs autres fruits réputés
excellents dans les pays de production, pour-
raient être avantageusement ajoutés aux
précédents si leur importation en Europe
n'avaîtété reconnue àpeuprès impraticable.
O. L.
� T~&.s �
Emploi de la farine de manioc en élevage.
MM. A. GOUIN et P. ATSDOUARD, de Nantes,
ont communiqué dernièrement à la So-
ciété nationale d'agriculture de France,
une note intéressante sur un nouvel em-
ploi de la farine de manioc.
Il s'agit de son emploi pour l'engraisse-
ment des jeunes animaux. Les-expériences
faites prouvent que la fécule de manioc,
comme celle de pomme de terre, permet
d'obtenir un engraissement de poids égal
à celui qui est dû au lait complet. Mais la
différence de prix de revient milite en fa-
veur de la farine de manioc. Il paraît
même que cette farine entre dans la com-
position d'un certain nombre de provendes.
Pour qui connaît le succès obtenu par
ces produits, il n'est pas douteux que la-
farine de manioc ne trouve là un débouché
important, sans compter l'emploi de celle
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