Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1909 31 mai 1909
Description : 1909/05/31 (A9,N95). 1909/05/31 (A9,N95).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460500j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
N" 95 - NIAI 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 131
l'étaler en galette en faisant passer dessus,
à plusieurs reprises, une bouteille en guise
de rouleau. Une grande partie du sérum
est ainsi expulsé.
40 Les galettes sont ensuite lavées à
grande eau, puis suspendues dans un lieu
sombre, bien aéré, par exemple à l'intérieur
d'une case. On les y laisse jusqu'à complète
dessiccation, c'est-à-dire deux à trois se-
maines. Le caoutchouc ainsi obtenu aura
une teinte noire, mais il sera de toute pre-
mière qualité. Il faudra environ trois litres
de latex pour obtenir 1 kg. de caoutchouc.
La méthode de coagulation que nous
avons décrite est applicable à tous les latex
donnant du bon caoutchouc et en particu-
lier à celui du Funtumia elastica, l'arbre à
caoutchouc indigène en Afrique qui existe
certainement dans le sud du secteur mili-
taire sur la frontière libérienne et qui est
à rechercher dans certaines parties du
Kissi, bien que nous ne l'ayons pas observé
dans cette province.
Le caoutchouc, préparé comme il a été
dit, pourra être vendu en galettes aux
commerçants ou, si ceux-ci ont plus de faci-
lités pour l'écouler en boules, l'indigène
pourra découper les galettes en lanières
étroites qu'il enroulera en twists analogues
aux boules de caoutchouc de LandÕlphia.
On pourrait ainsi amener l'indigène à
produire de très beau caoutchouc dans
cette partie de notre domaine colonial,
partie où cette denrée est encore à peine
exploitée.
AUG. CHEVALIER.
Beyla, le 4 mars 1909.
Note sur )'Ylang= Ylang à la Réunion
Bonnes et mauvaises plantations. — Le choix du site.
Rendement de 20 à 40 kgr. d'essence à l'hectare. — Avenir de l'industrie.
Par M. le Dr LÉON Ozoux.
Dans un article de l'an dernier (« J. d'A. T. », n° 84,
p. 173) nous avons spécialement attiré l'attention
sur la culture de l'Ylang-Ylang à la Réunion. Il
était intéressant de recueillir, sur la marche de
cette nouvelle industrie, l'opinion d'un distillateur
de la colonie; aussi sommes-nous reconnaissants à
M. le Dr Ozoux de la note documentée qu'il a eu
l'obligeance de nous adresser pour le Journal. On
remarquera que certains de ses chiffres ne con-
cordent pas avec ceux de M. MARTIN DE FLA.COÚRT,
notamment celui du rendement à l'hectare qui est
de beaucoup supérieur à 4 kg. A noter également
que la valeur de l'essence est descendue aujour-
d'hui à 280 francs le kilo pour la provenance Réu-
nion et à 300 francs pour celle de Manille, premier
choix. (Renseignement de MM. SCIIUDIEL et Ci", au
-15 avril 1909.)
°. La culture de l'ylang-ylang a pris de-
puis quatre ans un développement consi-
dérable à la Réunion.
Les hauts prix de vente obtenus par
quelques propriétaires de la colonie, pour
leurs essences d'ylang-ylang, par suite pour
contrats passés avec des maisons de Paris,
provoquèrent un engouement général pour
ce produit.
Des plantations furent immédiatement
entreprises et rapidement menées sur toute
la côte nord-est et nord-ouest de l'île. On
estime à 200,000 au moins le nombre des
arbres actuellement prêts à fleurir.
Il est bien certain, d'autre part, que
tous les planteurs d'ylang--ylang ne récol-
teront pas de fleurs proportionnellement
au nombre d'arbres mis en terre.
Les mécomptes que réserve l'avenir à
certains d'entre eux devront être attri-
bués à des plantations mal faites, arbres
trop peu espacés ou abandonnés à eux-
mêmes et laissés dans l'herbe ; — à des
plantations faites en mauvais sol; l'ylang-
ylang végète un peu partout, il est vrai,
mais fleurit peu en terrain pauvre ; il se
montre, au contraire, très sensible aux
l'étaler en galette en faisant passer dessus,
à plusieurs reprises, une bouteille en guise
de rouleau. Une grande partie du sérum
est ainsi expulsé.
40 Les galettes sont ensuite lavées à
grande eau, puis suspendues dans un lieu
sombre, bien aéré, par exemple à l'intérieur
d'une case. On les y laisse jusqu'à complète
dessiccation, c'est-à-dire deux à trois se-
maines. Le caoutchouc ainsi obtenu aura
une teinte noire, mais il sera de toute pre-
mière qualité. Il faudra environ trois litres
de latex pour obtenir 1 kg. de caoutchouc.
La méthode de coagulation que nous
avons décrite est applicable à tous les latex
donnant du bon caoutchouc et en particu-
lier à celui du Funtumia elastica, l'arbre à
caoutchouc indigène en Afrique qui existe
certainement dans le sud du secteur mili-
taire sur la frontière libérienne et qui est
à rechercher dans certaines parties du
Kissi, bien que nous ne l'ayons pas observé
dans cette province.
Le caoutchouc, préparé comme il a été
dit, pourra être vendu en galettes aux
commerçants ou, si ceux-ci ont plus de faci-
lités pour l'écouler en boules, l'indigène
pourra découper les galettes en lanières
étroites qu'il enroulera en twists analogues
aux boules de caoutchouc de LandÕlphia.
On pourrait ainsi amener l'indigène à
produire de très beau caoutchouc dans
cette partie de notre domaine colonial,
partie où cette denrée est encore à peine
exploitée.
AUG. CHEVALIER.
Beyla, le 4 mars 1909.
Note sur )'Ylang= Ylang à la Réunion
Bonnes et mauvaises plantations. — Le choix du site.
Rendement de 20 à 40 kgr. d'essence à l'hectare. — Avenir de l'industrie.
Par M. le Dr LÉON Ozoux.
Dans un article de l'an dernier (« J. d'A. T. », n° 84,
p. 173) nous avons spécialement attiré l'attention
sur la culture de l'Ylang-Ylang à la Réunion. Il
était intéressant de recueillir, sur la marche de
cette nouvelle industrie, l'opinion d'un distillateur
de la colonie; aussi sommes-nous reconnaissants à
M. le Dr Ozoux de la note documentée qu'il a eu
l'obligeance de nous adresser pour le Journal. On
remarquera que certains de ses chiffres ne con-
cordent pas avec ceux de M. MARTIN DE FLA.COÚRT,
notamment celui du rendement à l'hectare qui est
de beaucoup supérieur à 4 kg. A noter également
que la valeur de l'essence est descendue aujour-
d'hui à 280 francs le kilo pour la provenance Réu-
nion et à 300 francs pour celle de Manille, premier
choix. (Renseignement de MM. SCIIUDIEL et Ci", au
-15 avril 1909.)
°. La culture de l'ylang-ylang a pris de-
puis quatre ans un développement consi-
dérable à la Réunion.
Les hauts prix de vente obtenus par
quelques propriétaires de la colonie, pour
leurs essences d'ylang-ylang, par suite pour
contrats passés avec des maisons de Paris,
provoquèrent un engouement général pour
ce produit.
Des plantations furent immédiatement
entreprises et rapidement menées sur toute
la côte nord-est et nord-ouest de l'île. On
estime à 200,000 au moins le nombre des
arbres actuellement prêts à fleurir.
Il est bien certain, d'autre part, que
tous les planteurs d'ylang--ylang ne récol-
teront pas de fleurs proportionnellement
au nombre d'arbres mis en terre.
Les mécomptes que réserve l'avenir à
certains d'entre eux devront être attri-
bués à des plantations mal faites, arbres
trop peu espacés ou abandonnés à eux-
mêmes et laissés dans l'herbe ; — à des
plantations faites en mauvais sol; l'ylang-
ylang végète un peu partout, il est vrai,
mais fleurit peu en terrain pauvre ; il se
montre, au contraire, très sensible aux
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