Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1909 30 avril 1909
Description : 1909/04/30 (A9,N94). 1909/04/30 (A9,N94).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460499b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
N. M - AVRIL 1909 JOURNAL D'AGUJCULTURE TROPICALE 99
question de près, puissent nous donner
quelques indications sur l'écartement
optimum à adopter, aAnque nous puissions
examiner, s'il y a une corrélation simple
entre le nonlbie des plants et la récolte,
toutes choses égales d'ailleurs. Il est certain
que ce point ne sera pas facile à éclaircir,
étant donné le nombre restreint de planta-
tions de ramie existantes. Il est possible
aussi que l'écartement influe fort peu sur
le rendement en tiges fraîches, mais plutôt
sur le pourcentage des fibres, autant de
questions que nous livrons à l'examen des
culti vateurs de ramie.
Nous ajouterons que la question de climat
n'esl pas toujours envisagée dans les
expériences que l'on compare et qui, en
fait, ne sont souvent pas. comparables en
raison des grandes différences qui existent
rien que dans le régime pluviométrique des
régions envisagées.
Drcortication. — On a souvent dit qu'il
u'y avait pas de marché de ramie parce
qu'il n'y avait pas de production régulière,
et qu'il n'y avait pas de production régulière
parce qu'il n'y avait pas de marché. On
avait le plus souvent grand soin d'ajouter
que s'il n'y avait pas de marché, cela tenait
beaucoup aussi à l'absence des machines.
Cet argument n'est plus tout à fait exact
aujuurd'hui) et sans vouloir dire que la
machine idéale existe, on peut toutefois
affirmer sans trop s'avancer qu'il existe
peut-être quelques bonnet machines, et
que dans tous les cas, celle de M. FAURE
Oum des résultats satisfaisants. Consta-
ons en passant, avec plaisir, que cette
uchine, due entièrement à un de nos
compatriotes, est sensiblement la seule
ployée dans toutes les plantations de
mie, et le « Bengal Rhea Syndicate » les a
lIMiTementadoptées. Noslectenrs savent
u'il existe deux types de machines : la
l'mnière, dont nous avons suivi les essais
la. station d'Essais de machines, à la fin
e 1900, est une machine à petite pro-
uction. Elle a précédé un autre modèle,
e type n° 3, à grande production, destiné
l donniez le même travail avec un rende-
ment infiniment plus élevé. La petite
machine avait été construite en vue de la
fabrication du « china-grass » et presque
tout avait été sacrifié à la qualité du
produit, qui pouvait d'ailleurs obtenir de
très hauts prix sur le marché. Quelques
expérimentateurs semblent trouver que la
machine ne 3 donnerait un produit un peu
inférieur comme qualité à la première
machine, mais ce n'est là qu'une assertion
que nous n'avons pu vérifier et sur laquelle
nous sommes obligé de faire toutes ré-
serves. Il n'en reste pas moins vrai que
la machinen° 3 donne certainement encore
un produit très appréciable, et toujours du
« china-grass ». Nous dirons dès mainte-
nant que la machine Faure donne de la
fibre non dénommée; le produit contient
encore de 25 à 30 °/o de gomme, mais la
présence de cette gomme, considérée
comme un défaut par les producteurs der
ramie, surtout parce qu'elle les oblige à
payer du fret sur 30 °/o de matière actuel-
lement inutile, fait certainement admettre
plus facilement la fibre par le consomma-
teur, celui-ci préférant dégommer sa fibre
lui-même pour être certain du procédé"
de dégommage, qui, s'il diminue la résis-
tance des fibres, la diminue au moins-.
toujours dans la même proportion et ne
l'expose pas à posséder des lots de résis-
tance variable suivant que les producteurs
aurontemployé tel ou tel procédé de dégom-
mag'\
Il a été dit que la ramie dégommée
vaudrait de £ 45 à £ 60 soit £ 50enjnoyenne,
mais il ne nous paraît pas du tout certain
qu'on les obtiendrait en mettant sur le
marché de la fibre dégommée.
Nous n'avons pas de chiffres précis sur
le rendement des machines ; les deux types*
sont employés à Dalsing-Sarai et nous
espérons que cette entreprise sera pro-
chainement à même de communiquer des1
chiffres de rendement pratique.
Quant au catalogue du constructeur, le
dernier que nous possédions date de 1'904
et il se base uniquement SUT des essais
faits en France, dans les champs d'expé1
question de près, puissent nous donner
quelques indications sur l'écartement
optimum à adopter, aAnque nous puissions
examiner, s'il y a une corrélation simple
entre le nonlbie des plants et la récolte,
toutes choses égales d'ailleurs. Il est certain
que ce point ne sera pas facile à éclaircir,
étant donné le nombre restreint de planta-
tions de ramie existantes. Il est possible
aussi que l'écartement influe fort peu sur
le rendement en tiges fraîches, mais plutôt
sur le pourcentage des fibres, autant de
questions que nous livrons à l'examen des
culti vateurs de ramie.
Nous ajouterons que la question de climat
n'esl pas toujours envisagée dans les
expériences que l'on compare et qui, en
fait, ne sont souvent pas. comparables en
raison des grandes différences qui existent
rien que dans le régime pluviométrique des
régions envisagées.
Drcortication. — On a souvent dit qu'il
u'y avait pas de marché de ramie parce
qu'il n'y avait pas de production régulière,
et qu'il n'y avait pas de production régulière
parce qu'il n'y avait pas de marché. On
avait le plus souvent grand soin d'ajouter
que s'il n'y avait pas de marché, cela tenait
beaucoup aussi à l'absence des machines.
Cet argument n'est plus tout à fait exact
aujuurd'hui) et sans vouloir dire que la
machine idéale existe, on peut toutefois
affirmer sans trop s'avancer qu'il existe
peut-être quelques bonnet machines, et
que dans tous les cas, celle de M. FAURE
Oum des résultats satisfaisants. Consta-
ons en passant, avec plaisir, que cette
uchine, due entièrement à un de nos
compatriotes, est sensiblement la seule
ployée dans toutes les plantations de
mie, et le « Bengal Rhea Syndicate » les a
lIMiTementadoptées. Noslectenrs savent
u'il existe deux types de machines : la
l'mnière, dont nous avons suivi les essais
la. station d'Essais de machines, à la fin
e 1900, est une machine à petite pro-
uction. Elle a précédé un autre modèle,
e type n° 3, à grande production, destiné
l donniez le même travail avec un rende-
ment infiniment plus élevé. La petite
machine avait été construite en vue de la
fabrication du « china-grass » et presque
tout avait été sacrifié à la qualité du
produit, qui pouvait d'ailleurs obtenir de
très hauts prix sur le marché. Quelques
expérimentateurs semblent trouver que la
machine ne 3 donnerait un produit un peu
inférieur comme qualité à la première
machine, mais ce n'est là qu'une assertion
que nous n'avons pu vérifier et sur laquelle
nous sommes obligé de faire toutes ré-
serves. Il n'en reste pas moins vrai que
la machinen° 3 donne certainement encore
un produit très appréciable, et toujours du
« china-grass ». Nous dirons dès mainte-
nant que la machine Faure donne de la
fibre non dénommée; le produit contient
encore de 25 à 30 °/o de gomme, mais la
présence de cette gomme, considérée
comme un défaut par les producteurs der
ramie, surtout parce qu'elle les oblige à
payer du fret sur 30 °/o de matière actuel-
lement inutile, fait certainement admettre
plus facilement la fibre par le consomma-
teur, celui-ci préférant dégommer sa fibre
lui-même pour être certain du procédé"
de dégommage, qui, s'il diminue la résis-
tance des fibres, la diminue au moins-.
toujours dans la même proportion et ne
l'expose pas à posséder des lots de résis-
tance variable suivant que les producteurs
aurontemployé tel ou tel procédé de dégom-
mag'\
Il a été dit que la ramie dégommée
vaudrait de £ 45 à £ 60 soit £ 50enjnoyenne,
mais il ne nous paraît pas du tout certain
qu'on les obtiendrait en mettant sur le
marché de la fibre dégommée.
Nous n'avons pas de chiffres précis sur
le rendement des machines ; les deux types*
sont employés à Dalsing-Sarai et nous
espérons que cette entreprise sera pro-
chainement à même de communiquer des1
chiffres de rendement pratique.
Quant au catalogue du constructeur, le
dernier que nous possédions date de 1'904
et il se base uniquement SUT des essais
faits en France, dans les champs d'expé1
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