Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 juin 1909 30 juin 1909
Description : 1909/06/30 (A9,N96). 1909/06/30 (A9,N96).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460501z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
No 96 - Juix 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 163
semblent alors sur la route qui dessert
leur secteur, et, toujours sous la conduite
de leur surveillant, viennent remettre au
laboratoire leur récolte journalière (fig. 6).
Pour une plantation sur laquelle les
arbres sont espacés de 5 m. en tous sens :
c'est-à-dire 5 m. sur la ligne et 4m ,35 entre
les lignes, une équipe de 12 opérateurs
couvre un front de 52m,20, ce qui est, je
crois, à peu près le maximum que puisse
surveiller efficacement un indigène.
Pour une plantation établie en quin-
conce avec un espacement de 6 m. sur la
ligne et de 5m ,i0 entre les lignes, le même
front n'est couvert que par un peu plus de
9 ouvriers; et une équipe de 12 opéra-
teurs couvre un front de 64m ,80. L'équipe
moyenne doit donc être composée de
10 piqueurs seulement couvrant un front
de 54 m. Quant aux écartements supé-
rieurs, je ne crois pas qu'ils soient à con-
seiller, de même que pour les écartements
inférieurs à 5 m.; nous verrons bientôt
pourquoi, aussi ne nous y arrêtons-nous
pas pour le moment.
A l'aide de la méthode de saignée par
ponctions sur rigoles hélicoïdales que nous
employons à Snoi Giao, un Annamite peut
traiter environ 200 arbres dans sa matinée,
à la condition toutefois qu'un aide, dont
nous verrons plus tard l'utilité, soit alloué
à chaque groupe de 12 travailleurs.
Chaque équique est alors ainsi constituée
pour un écartement de 5 m. : 1 surveillant
indigène, 1 aide, 12 ouvriers préposés aux
récoltes ou piqueurs.
Cette équipe peut suffire au traitement
de 12X200 = 2.400 hévéas qui couvrent
une superficie de 5 hect. 318. Pour un écar-
tement de 6 m. l'équipe est composée de
10 piqueurs, 1 aide et 1 surveillant indigène.
Elle couvre une superficie de 6 hect. 613.
Mais il nous faut compter sur l'indispo-
nibilité, par suite de maladie, de quelques
indigènes, et il est alors sage de prévoir un
certain nombre de remplaçants. Dans ces
conditions, 14 hommes ne suffisent plus
en moyenne qu'au traitement de 5 hect.
pour un écartement de 5 m. et d'un peu
plus de 7 hect. pour un écartement de 6 m.
Utilisation des équipes l'après-midi.
Les ouvriers ne sont employés que le ma-
tin à la récolte proprement dite; l'après-
midi. ils peuvent être utilisés comme il
suit si on adopte la méthode de saignée
par ponction sur rigoles hélicoïdales : 1 sur-
veillant, 3 ouvriers pour la confection de
nouvelles rigoles sur 200 arbres, 4 ou-
- vriers pour le nettoyage des godets, 2 ou
3 ouvriers pour la préparation du caout-
chouc. Le reste est employé aux différents
travaux sur la concession où il y a tou-
jours quelque chose à faire.
Surveillance européenne. J'estime
qu'un Européen peut diriger 10 équipes
ainsi constituées, soit (12 + 2) X 10
= 140 ouvriers donnant régulièrement
un travail journalier effectif (plantation à
5 m.), ou (10 + 2) X 10 = 120ouvriers (écar-
tement à 6 m.) Sur une exploitation im-
portante le champ d'action d'un Européen
peut avoir les dimensions suivantes, comp-
tées à partir de l'une des routes :
1° Pour une plantation en quinconce
établie à 5 m. d'écartement en tous sens :
507m,50 X 1,049 m. = 53 hect. 183 avec
une densité de 451 pieds par hectare;
20 Pour une exploitation en quinconce
établie à 6 m. d'écartement en tous sens :
609 X 1.086 = 66 hect..137 avec une den-
sité de 302 pieds par hectare.
La largeur des routes est en effet calculée
de façon à éviter les pertes de terrain pour
que les arbres puissent se développer régu-
lièrement. A cet effet, il est bon de leur
donner une largeur de 4 m. et de placer la
première rangée d'arbres à 0m ,50 en bor-
dure si on adopte un écartement de 5 m. ;
et d'un autre côté, 6 m. d'écartement entre
les pieds conduisent à donner aux routes
une largeur de 5 m. et à planter les pre-
miers arbres à 0m ,50 en bordure.
Ces chiffres sont théoriques, c'est-à-dire
qu'ils représentent un idéal de plantation;
mais, dans la pratique, nombre de circons-
tances viendront les modifier plus ou
moins ; ainsi les limites de la concession,
le passage d'un cours d'eau, d'un canal,
semblent alors sur la route qui dessert
leur secteur, et, toujours sous la conduite
de leur surveillant, viennent remettre au
laboratoire leur récolte journalière (fig. 6).
Pour une plantation sur laquelle les
arbres sont espacés de 5 m. en tous sens :
c'est-à-dire 5 m. sur la ligne et 4m ,35 entre
les lignes, une équipe de 12 opérateurs
couvre un front de 52m,20, ce qui est, je
crois, à peu près le maximum que puisse
surveiller efficacement un indigène.
Pour une plantation établie en quin-
conce avec un espacement de 6 m. sur la
ligne et de 5m ,i0 entre les lignes, le même
front n'est couvert que par un peu plus de
9 ouvriers; et une équipe de 12 opéra-
teurs couvre un front de 64m ,80. L'équipe
moyenne doit donc être composée de
10 piqueurs seulement couvrant un front
de 54 m. Quant aux écartements supé-
rieurs, je ne crois pas qu'ils soient à con-
seiller, de même que pour les écartements
inférieurs à 5 m.; nous verrons bientôt
pourquoi, aussi ne nous y arrêtons-nous
pas pour le moment.
A l'aide de la méthode de saignée par
ponctions sur rigoles hélicoïdales que nous
employons à Snoi Giao, un Annamite peut
traiter environ 200 arbres dans sa matinée,
à la condition toutefois qu'un aide, dont
nous verrons plus tard l'utilité, soit alloué
à chaque groupe de 12 travailleurs.
Chaque équique est alors ainsi constituée
pour un écartement de 5 m. : 1 surveillant
indigène, 1 aide, 12 ouvriers préposés aux
récoltes ou piqueurs.
Cette équipe peut suffire au traitement
de 12X200 = 2.400 hévéas qui couvrent
une superficie de 5 hect. 318. Pour un écar-
tement de 6 m. l'équipe est composée de
10 piqueurs, 1 aide et 1 surveillant indigène.
Elle couvre une superficie de 6 hect. 613.
Mais il nous faut compter sur l'indispo-
nibilité, par suite de maladie, de quelques
indigènes, et il est alors sage de prévoir un
certain nombre de remplaçants. Dans ces
conditions, 14 hommes ne suffisent plus
en moyenne qu'au traitement de 5 hect.
pour un écartement de 5 m. et d'un peu
plus de 7 hect. pour un écartement de 6 m.
Utilisation des équipes l'après-midi.
Les ouvriers ne sont employés que le ma-
tin à la récolte proprement dite; l'après-
midi. ils peuvent être utilisés comme il
suit si on adopte la méthode de saignée
par ponction sur rigoles hélicoïdales : 1 sur-
veillant, 3 ouvriers pour la confection de
nouvelles rigoles sur 200 arbres, 4 ou-
- vriers pour le nettoyage des godets, 2 ou
3 ouvriers pour la préparation du caout-
chouc. Le reste est employé aux différents
travaux sur la concession où il y a tou-
jours quelque chose à faire.
Surveillance européenne. J'estime
qu'un Européen peut diriger 10 équipes
ainsi constituées, soit (12 + 2) X 10
= 140 ouvriers donnant régulièrement
un travail journalier effectif (plantation à
5 m.), ou (10 + 2) X 10 = 120ouvriers (écar-
tement à 6 m.) Sur une exploitation im-
portante le champ d'action d'un Européen
peut avoir les dimensions suivantes, comp-
tées à partir de l'une des routes :
1° Pour une plantation en quinconce
établie à 5 m. d'écartement en tous sens :
507m,50 X 1,049 m. = 53 hect. 183 avec
une densité de 451 pieds par hectare;
20 Pour une exploitation en quinconce
établie à 6 m. d'écartement en tous sens :
609 X 1.086 = 66 hect..137 avec une den-
sité de 302 pieds par hectare.
La largeur des routes est en effet calculée
de façon à éviter les pertes de terrain pour
que les arbres puissent se développer régu-
lièrement. A cet effet, il est bon de leur
donner une largeur de 4 m. et de placer la
première rangée d'arbres à 0m ,50 en bor-
dure si on adopte un écartement de 5 m. ;
et d'un autre côté, 6 m. d'écartement entre
les pieds conduisent à donner aux routes
une largeur de 5 m. et à planter les pre-
miers arbres à 0m ,50 en bordure.
Ces chiffres sont théoriques, c'est-à-dire
qu'ils représentent un idéal de plantation;
mais, dans la pratique, nombre de circons-
tances viendront les modifier plus ou
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le passage d'un cours d'eau, d'un canal,
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