Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1909 30 avril 1909
Description : 1909/04/30 (A9,N94). 1909/04/30 (A9,N94).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460499b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
N° ai —-AVRIL 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE *103-
laps de temps écoulé depuis le commen-
cement de quelques-unes de ces tentatives
de sylviculture spéciale, a démontré leur
complet insuccès.
Et pour mieux affirmer celte, constata-
tion que j'ai faile personnellement en
diverses circonslances, je dirai que s'il est
impossible actuellement de signaler une
exploitation de ce genre pouvant encore
laisser place à quelque illusion, il est mal-
heureusement facile dé citer les quelques
entreprises de cette nature qui ont misé-
rjkblement succombé.
Peut-on faire, en ce moment, une con-
currence sérieuse aux produits d'exploi-
tation des forêts naturelles et à ceux de
provenances exotiques fournis par d'im-
menses peuplements forestiers de régions
à luxuriante végétation?
Pour des' causes diverses, les écorces à
tan des forêts de l'Europe el du Nord afri-
cain subissent depuis quelque temps des
variations de prix peu avantageuses. Baiis
ces cas, il y a à craindre que les arrivages
d'autres provenances, de matières ten-
niques plus riches, peut-être l'intervention
de préparations chimiques, n'avilissent
encore les cours du tan déjà insuffisants
pour faire face aux dépenses nécessitées
par des produits issus de cultures. - -
Avant 'donc d'entreprendre des plantai-
lions d'arbbrescents, arbrisseaux ou ar-
bustes, ou même des cultures annuelles
ou bisannuelle de végétaux tannifèresi,
ces différentes considérations restent -b,,.
envisager, à discuter et à préciser, - et c'est
le conseil que nous avons formulé en plu-r-
sieurs circonstances avec M. LECQ, inspoo-
teur de l'agriculture, en Algérie.,.
Dans le prochain numéro, je complé.^
terai cette note par la nomenclature rai-
sonnée des diverses espèces qui ont été
essayées et les observations qu'elles mo-
tivent. CH. RIVIÈRE. :
y
* C",
Etat des Plantations de Castilloa dans le Centre Amérique
Désenchantement des planteurs. — Nécessité d'améliorer les méthodes culturales.
et les procédés d'exploitation. — La question des espèces.
Rendement moyen de 100 à 150 grammes
de caoutchouc par arbre et par an. ','
Par M. H. PlTTIER,
"Notre excellent collaborateur, M. H. PITTIER,
nous adresse de Washington, au retour d'une
nouvelle mission qu'il vient d'effectuer au Costa-
Rica pour le compte du Département d'Agricul-
ture des États-Unis auquel il est attaché depuis
quelques années, les impressions qu'il a rappor-
.tées'sur l'état actuel des plantations de Castilloa
et leurs futures perspectives. Cette opinion d'un
observateur impartial qui a déjà publié, dans les
premiers numéros du « J. d'A. T. », des notes très
appréciées sur l'étude du genre Castilloa, sera lue
avec grand intérêt par nos lecteurs qui s'intéres-
sent toujours à la culture de cet arbre.
Malgré les difficultés que l'on éprouve à se
documenter sur place, en raison de l'optimisme
exagéré de planteurs ne cherchant souvent qu'à.
laisser une impression favorable de leurs pro-
priétés, il semble bien que le Castilloa est loin
d'être en aussi bonne posture que l'hévéa en .Indo-
Malaisie. Comme le fait remarquer M. H. PITTIER,
on a certainement commis une faute initiale fm.
négligeant le côté botanique du genre; les diffé-
rentes espèces, dont le « J. d'A. T. » s'est souvent
occupé, ont des aptitudes culturales et une valeur
économique très différentes, dont on ne s'est pas-
assez inquiété avant de s'engager dans les entre-
prises de plantation. -
Le rendement annuel moyen de 100 à lu gr.,
indiqué par M. PITTIER pour le Costa-Rica, est très
inférieur à celui de 250 grammes et au delà
fourni par différents planteurs mexicains (Va,y.:
« J. d'A. T. » 1908, p. 142) ; nous voudrions savoir
s'il n'a pas été surpassé dans les autres pays où
la culture a été tentée et si, comme le pense notre
collaborateur, il serait encore:récounéartexiE.-pont :
l'exploitant. — (N. D. L. R.) -,
Voici une douzaine d'années au moins'
qu'ont été-entrepris, dans TArnerique .aen'
laps de temps écoulé depuis le commen-
cement de quelques-unes de ces tentatives
de sylviculture spéciale, a démontré leur
complet insuccès.
Et pour mieux affirmer celte, constata-
tion que j'ai faile personnellement en
diverses circonslances, je dirai que s'il est
impossible actuellement de signaler une
exploitation de ce genre pouvant encore
laisser place à quelque illusion, il est mal-
heureusement facile dé citer les quelques
entreprises de cette nature qui ont misé-
rjkblement succombé.
Peut-on faire, en ce moment, une con-
currence sérieuse aux produits d'exploi-
tation des forêts naturelles et à ceux de
provenances exotiques fournis par d'im-
menses peuplements forestiers de régions
à luxuriante végétation?
Pour des' causes diverses, les écorces à
tan des forêts de l'Europe el du Nord afri-
cain subissent depuis quelque temps des
variations de prix peu avantageuses. Baiis
ces cas, il y a à craindre que les arrivages
d'autres provenances, de matières ten-
niques plus riches, peut-être l'intervention
de préparations chimiques, n'avilissent
encore les cours du tan déjà insuffisants
pour faire face aux dépenses nécessitées
par des produits issus de cultures. - -
Avant 'donc d'entreprendre des plantai-
lions d'arbbrescents, arbrisseaux ou ar-
bustes, ou même des cultures annuelles
ou bisannuelle de végétaux tannifèresi,
ces différentes considérations restent -b,,.
envisager, à discuter et à préciser, - et c'est
le conseil que nous avons formulé en plu-r-
sieurs circonstances avec M. LECQ, inspoo-
teur de l'agriculture, en Algérie.,.
Dans le prochain numéro, je complé.^
terai cette note par la nomenclature rai-
sonnée des diverses espèces qui ont été
essayées et les observations qu'elles mo-
tivent. CH. RIVIÈRE. :
y
* C",
Etat des Plantations de Castilloa dans le Centre Amérique
Désenchantement des planteurs. — Nécessité d'améliorer les méthodes culturales.
et les procédés d'exploitation. — La question des espèces.
Rendement moyen de 100 à 150 grammes
de caoutchouc par arbre et par an. ','
Par M. H. PlTTIER,
"Notre excellent collaborateur, M. H. PITTIER,
nous adresse de Washington, au retour d'une
nouvelle mission qu'il vient d'effectuer au Costa-
Rica pour le compte du Département d'Agricul-
ture des États-Unis auquel il est attaché depuis
quelques années, les impressions qu'il a rappor-
.tées'sur l'état actuel des plantations de Castilloa
et leurs futures perspectives. Cette opinion d'un
observateur impartial qui a déjà publié, dans les
premiers numéros du « J. d'A. T. », des notes très
appréciées sur l'étude du genre Castilloa, sera lue
avec grand intérêt par nos lecteurs qui s'intéres-
sent toujours à la culture de cet arbre.
Malgré les difficultés que l'on éprouve à se
documenter sur place, en raison de l'optimisme
exagéré de planteurs ne cherchant souvent qu'à.
laisser une impression favorable de leurs pro-
priétés, il semble bien que le Castilloa est loin
d'être en aussi bonne posture que l'hévéa en .Indo-
Malaisie. Comme le fait remarquer M. H. PITTIER,
on a certainement commis une faute initiale fm.
négligeant le côté botanique du genre; les diffé-
rentes espèces, dont le « J. d'A. T. » s'est souvent
occupé, ont des aptitudes culturales et une valeur
économique très différentes, dont on ne s'est pas-
assez inquiété avant de s'engager dans les entre-
prises de plantation. -
Le rendement annuel moyen de 100 à lu gr.,
indiqué par M. PITTIER pour le Costa-Rica, est très
inférieur à celui de 250 grammes et au delà
fourni par différents planteurs mexicains (Va,y.:
« J. d'A. T. » 1908, p. 142) ; nous voudrions savoir
s'il n'a pas été surpassé dans les autres pays où
la culture a été tentée et si, comme le pense notre
collaborateur, il serait encore:récounéartexiE.-pont :
l'exploitant. — (N. D. L. R.) -,
Voici une douzaine d'années au moins'
qu'ont été-entrepris, dans TArnerique .aen'
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