Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1909 31 mai 1909
Description : 1909/05/31 (A9,N95). 1909/05/31 (A9,N95).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460500j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
NI, 95 - MAi 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 133
Mais la technique de ces fixations étant
restée inconnue on doit la considérer comme
fort problématique, la greffe n'ayant pas
été employée pour assurer la stabilité de
la variété ultra-tannifère.
Les nombreuses espèces d'Eucalyptus
essayées depuis un demi-siècle dans le
nord de l'Afrique n'ont pas répondu, on
ne le sait que trop, aux premières espé-
rances.
L'Eucalyptus globulus, celui dont la
croissance est la plus rapide - en bonnes
terres, fraîches et profondes — n'a pas
l'écorce riche en tanin. Cependant on avait
espéré que cette espèce, à causes de ses exfo-
liations corticales constantes en longues
lamelles, assurerait une facile récolte en ma-
tières tanniques, sans avoir à couper l'arbre
et à le décortiquer. Mais les Eucalyptus
plantés en massif ordinairement trop com-
pact, ne prennent pas un accroissement en
diamètre aussi rapide que les sujets isolés
et, à un certain âge, restent dans un état de
végétation latente parfois voisine du dépé-
rissement.
* Les espèces du groupe des resinifera ou
« red-gum » sont plus rustiques, il est vrai,
mais de développement moins rapide ; tels
sont : Eucalyptus rostrata, E. colossea,
E. Icucophyta, E. resinifera, etc. Cepen-
dant, peu riches en tanin, leur décorti-
cation ne couvre pas les frais et, d'autre
part, ce n'est que très accidentellement
que l'on peut en réunir une faible quantité.
Parmi les Légumineuses Csesalpiniées,
on a tenté la plantation d'espèces dont les
écorces sont généralement connues dans
l'industrie sous le nom de Dividivi, mais
dont la véritable est le Cœsalpinia coriaria,
plante assez délicate dans la zone envi-
sagée (1).
Le Coulteria tinctoria, du Mexique, est
un arbrisseau de faible végétation s'il n'est
pas absolument confiné au climat marin;
ses gousses contiennent une matière tan-
nique et colorante.
On avait cru trouver facilement du tanin
dans les racines d'une plante annuelle ou
bisannuelle, la Canaigre (Rurnex hyme-
nosepalus) du Mexique et de la Basse-Cali-
fornie ; mais cette Polygonée, sorte de
grande oseille à souche tuberculeuse, s'est
fort mal comportée et, dans les bonnes
terres, ce n'est qu'après trois ans de plan-
tation que le développement radiculaire
a paru satisfaisant ; mais la teneur en tanin
et le traitement industriel exigé aussitôt
l'arrachage ne compensent pas les dépenses.
Je ne puis donc conclure que dans le
sens développé au cours de la première
partie de cette étude : dans les zones litto-
rales du nord de l'Afrique les plus favo-
risées comme climat et comme sol, les
tentatives de culture de végétaux tanni-
fères n'ont donné aucun résultat écono-
miques, après des expériences suffisamment
probantes pour n'avoir plus à les renou-
veler.
CH. RIVIÈRE,
Directeur du Jardin d'Essai du Hamma.
Alger, le 20 mai 1909.
L'origine botanique du Caoutchouc de Nouvelle=Calédonie
Opinions de MM. R. POGNON et A. VEZIA. — Présomptions en faveur du Ficus nitida Thunb.
Synonymie dans les Ficus prolixa des divers auteurs.
Par M. M. DUBARD.
A la suite de la note sur les Ficus de Nouvelle-
Calédonie, parue dans le n° 88 du e J. d'A. T. »,
nous avons reçu de M. POGO, président de
l'Union Cotonnière Calédonienne, une série com-
plète d'échantillons du Banian rouge à caoutchouc
et du Banian blanc inexploité qui ont permis à
notre savant collaborateur, M. MARCEL DUBARD,
d'effectuer des recherches intéressantes dont ou
trouvera plus loin les résultats. Dans la lettre
(1) Cultivé sur une grande échelle à Curaçao et dans
les deux lles voisines de la possession hollandaise.
(N. D. L. R.)
Mais la technique de ces fixations étant
restée inconnue on doit la considérer comme
fort problématique, la greffe n'ayant pas
été employée pour assurer la stabilité de
la variété ultra-tannifère.
Les nombreuses espèces d'Eucalyptus
essayées depuis un demi-siècle dans le
nord de l'Afrique n'ont pas répondu, on
ne le sait que trop, aux premières espé-
rances.
L'Eucalyptus globulus, celui dont la
croissance est la plus rapide - en bonnes
terres, fraîches et profondes — n'a pas
l'écorce riche en tanin. Cependant on avait
espéré que cette espèce, à causes de ses exfo-
liations corticales constantes en longues
lamelles, assurerait une facile récolte en ma-
tières tanniques, sans avoir à couper l'arbre
et à le décortiquer. Mais les Eucalyptus
plantés en massif ordinairement trop com-
pact, ne prennent pas un accroissement en
diamètre aussi rapide que les sujets isolés
et, à un certain âge, restent dans un état de
végétation latente parfois voisine du dépé-
rissement.
* Les espèces du groupe des resinifera ou
« red-gum » sont plus rustiques, il est vrai,
mais de développement moins rapide ; tels
sont : Eucalyptus rostrata, E. colossea,
E. Icucophyta, E. resinifera, etc. Cepen-
dant, peu riches en tanin, leur décorti-
cation ne couvre pas les frais et, d'autre
part, ce n'est que très accidentellement
que l'on peut en réunir une faible quantité.
Parmi les Légumineuses Csesalpiniées,
on a tenté la plantation d'espèces dont les
écorces sont généralement connues dans
l'industrie sous le nom de Dividivi, mais
dont la véritable est le Cœsalpinia coriaria,
plante assez délicate dans la zone envi-
sagée (1).
Le Coulteria tinctoria, du Mexique, est
un arbrisseau de faible végétation s'il n'est
pas absolument confiné au climat marin;
ses gousses contiennent une matière tan-
nique et colorante.
On avait cru trouver facilement du tanin
dans les racines d'une plante annuelle ou
bisannuelle, la Canaigre (Rurnex hyme-
nosepalus) du Mexique et de la Basse-Cali-
fornie ; mais cette Polygonée, sorte de
grande oseille à souche tuberculeuse, s'est
fort mal comportée et, dans les bonnes
terres, ce n'est qu'après trois ans de plan-
tation que le développement radiculaire
a paru satisfaisant ; mais la teneur en tanin
et le traitement industriel exigé aussitôt
l'arrachage ne compensent pas les dépenses.
Je ne puis donc conclure que dans le
sens développé au cours de la première
partie de cette étude : dans les zones litto-
rales du nord de l'Afrique les plus favo-
risées comme climat et comme sol, les
tentatives de culture de végétaux tanni-
fères n'ont donné aucun résultat écono-
miques, après des expériences suffisamment
probantes pour n'avoir plus à les renou-
veler.
CH. RIVIÈRE,
Directeur du Jardin d'Essai du Hamma.
Alger, le 20 mai 1909.
L'origine botanique du Caoutchouc de Nouvelle=Calédonie
Opinions de MM. R. POGNON et A. VEZIA. — Présomptions en faveur du Ficus nitida Thunb.
Synonymie dans les Ficus prolixa des divers auteurs.
Par M. M. DUBARD.
A la suite de la note sur les Ficus de Nouvelle-
Calédonie, parue dans le n° 88 du e J. d'A. T. »,
nous avons reçu de M. POGO, président de
l'Union Cotonnière Calédonienne, une série com-
plète d'échantillons du Banian rouge à caoutchouc
et du Banian blanc inexploité qui ont permis à
notre savant collaborateur, M. MARCEL DUBARD,
d'effectuer des recherches intéressantes dont ou
trouvera plus loin les résultats. Dans la lettre
(1) Cultivé sur une grande échelle à Curaçao et dans
les deux lles voisines de la possession hollandaise.
(N. D. L. R.)
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