Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1909 30 avril 1909
Description : 1909/04/30 (A9,N94). 1909/04/30 (A9,N94).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460499b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
N* 94 - AVRIL 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE i09
lorsqu'il s'agit de la restitution des prin-
cipes fertilisants; la composition du sol et
le pouvoir assimilateur des végétaux
doivent être tenus également en considé-
ration.
Dans tous les cas, M. COWIE recommande
avec raison d'ameublir le terrain à une
bonne profondeur avant de planter et
d'observer soigneusement les conditions
physiques du sol, la production d'un thé
supérieur ne pouvant être escomptée dans
un milieu où les arbustes ne peuvent
étendre librement leurs racines. L'incor-
poration d'humus au sol et l'enfouissement
de légumineuses cultivées comme engrais
verts modifient heureusement les terres
compactes où le développement radicu-
laire est généralement pénible.
Le théier épuise le terrain plus rapide-
ment que certaines autres cultures, en
raison de sa végétation presque continuelle,
de la nature de la récolte, portant sur les
organes assimilateurs des plantes, et des
tailles rigoureuses que supportent les
arbustes. Après un laps de temps variable
avec la composition et la richesse fonda-
mentale du sol, il devient indispensable de
soutenir la production par l'apport d'engrais
appropriés que M. COWIE passe succes-
sivement en revue.
Le fumier d'étable serait un engrais
parfait s'il pouvait être fourni en quantité
suffisante, ce qui arrive très rarement sur
une plantation un peu importante ; il gagne
généralement à être employé conjoin-
tement avec les engrais artificiels reconnus
favorables. La dose utile serait de 10 à
20 T. par acre d'après M. BAMBER, de
10 T. seulement d'après M. MANN, à ré-
pandre au printemps pour l'enfouissage
immédiat. On se trouvera particulièrement
bien des effets du fumier pour améliorer
les terres lourdes ou légères à l'excès,
celles trop pauvres en humus, pour com-
bler les vides qui se produisent dans le
champ et soutenir la production des plan-
tations en bon état, saines et vigoureuses.
Les engrais verts, dont les avantages ont
été signalés ici pour diverses cultures,
sont fréquemment utilisés dans les théeries.
C'est le Crotalaria striata, mentionné dans
le dernier numéro du « J. d'A. T. » à
propos des plantations d'hévéas, qui se
trouve encore mis en avant. A Ceylan, on
a obtenu de cette légumineuse des rende-
ments de 3 à 10 t. en quelques mois,
dans un bon terrain, le semis étant effectué
à raison de 20 à 30 livres de graines à
l'acre, aussitôt après la taille et activé par
un apport de 80 livres de sulfate de potasse
et de 200 livres de phosphates Thomas.
Les tailles du théier constituent un
engrais vert d'une valeur appréciable. De
vives critiques se sont élevées dernière-
ment contre leur enfouissement dans les
plantations où elles" peuvent propager de
dangereuses maladies; M. COWIE est
cependant d'avis de les enterrer profon-
dément, en les mélangeant à de la chaux
ou du phosphate dans les endroits où la
présence de parasites n'a pas été constatée.
Partout où des traces de maladies ou
d'insectes seraient observées, les brindilles
provenant de la taille devraient être brû-
lées.
L'auteur passe ensuite aux engrais
concentrés dont l'action rapide complète
avantageusement celle des engrais org-
niques, pris comme fumure fondamentale.
Dans le groupe des « azotés », le sulfate
d'ammoniaque est présenté comme supé-
rieur aux nitrates. Le De MANN le déclare,
d'ailleurs, à la suite de ses expériences
de 1905 et 1906 à Heeleaka, que ce sel est
le plus efficace et le meilleur marché des
engrais commerciaux pour le théier,
lorsque le tourteau n'est pas facile à
obtenir. La matière organique serait alors
fournie par de fréquentes cultures de
légumineuses annuelles. De son côté,
M. K. BAMBER reconnaît l'action stimu-
lante et durable exercée par le sulfate
d'ammoniaque sur les arbustes offrant des
signes d'affaiblissement.
Le nitrate de soude est moins employé
que le sel précédent dans les théeries de
Ceylan et de Java; il stimule la végétation
aux dépens de la qualité du produit si on
lorsqu'il s'agit de la restitution des prin-
cipes fertilisants; la composition du sol et
le pouvoir assimilateur des végétaux
doivent être tenus également en considé-
ration.
Dans tous les cas, M. COWIE recommande
avec raison d'ameublir le terrain à une
bonne profondeur avant de planter et
d'observer soigneusement les conditions
physiques du sol, la production d'un thé
supérieur ne pouvant être escomptée dans
un milieu où les arbustes ne peuvent
étendre librement leurs racines. L'incor-
poration d'humus au sol et l'enfouissement
de légumineuses cultivées comme engrais
verts modifient heureusement les terres
compactes où le développement radicu-
laire est généralement pénible.
Le théier épuise le terrain plus rapide-
ment que certaines autres cultures, en
raison de sa végétation presque continuelle,
de la nature de la récolte, portant sur les
organes assimilateurs des plantes, et des
tailles rigoureuses que supportent les
arbustes. Après un laps de temps variable
avec la composition et la richesse fonda-
mentale du sol, il devient indispensable de
soutenir la production par l'apport d'engrais
appropriés que M. COWIE passe succes-
sivement en revue.
Le fumier d'étable serait un engrais
parfait s'il pouvait être fourni en quantité
suffisante, ce qui arrive très rarement sur
une plantation un peu importante ; il gagne
généralement à être employé conjoin-
tement avec les engrais artificiels reconnus
favorables. La dose utile serait de 10 à
20 T. par acre d'après M. BAMBER, de
10 T. seulement d'après M. MANN, à ré-
pandre au printemps pour l'enfouissage
immédiat. On se trouvera particulièrement
bien des effets du fumier pour améliorer
les terres lourdes ou légères à l'excès,
celles trop pauvres en humus, pour com-
bler les vides qui se produisent dans le
champ et soutenir la production des plan-
tations en bon état, saines et vigoureuses.
Les engrais verts, dont les avantages ont
été signalés ici pour diverses cultures,
sont fréquemment utilisés dans les théeries.
C'est le Crotalaria striata, mentionné dans
le dernier numéro du « J. d'A. T. » à
propos des plantations d'hévéas, qui se
trouve encore mis en avant. A Ceylan, on
a obtenu de cette légumineuse des rende-
ments de 3 à 10 t. en quelques mois,
dans un bon terrain, le semis étant effectué
à raison de 20 à 30 livres de graines à
l'acre, aussitôt après la taille et activé par
un apport de 80 livres de sulfate de potasse
et de 200 livres de phosphates Thomas.
Les tailles du théier constituent un
engrais vert d'une valeur appréciable. De
vives critiques se sont élevées dernière-
ment contre leur enfouissement dans les
plantations où elles" peuvent propager de
dangereuses maladies; M. COWIE est
cependant d'avis de les enterrer profon-
dément, en les mélangeant à de la chaux
ou du phosphate dans les endroits où la
présence de parasites n'a pas été constatée.
Partout où des traces de maladies ou
d'insectes seraient observées, les brindilles
provenant de la taille devraient être brû-
lées.
L'auteur passe ensuite aux engrais
concentrés dont l'action rapide complète
avantageusement celle des engrais org-
niques, pris comme fumure fondamentale.
Dans le groupe des « azotés », le sulfate
d'ammoniaque est présenté comme supé-
rieur aux nitrates. Le De MANN le déclare,
d'ailleurs, à la suite de ses expériences
de 1905 et 1906 à Heeleaka, que ce sel est
le plus efficace et le meilleur marché des
engrais commerciaux pour le théier,
lorsque le tourteau n'est pas facile à
obtenir. La matière organique serait alors
fournie par de fréquentes cultures de
légumineuses annuelles. De son côté,
M. K. BAMBER reconnaît l'action stimu-
lante et durable exercée par le sulfate
d'ammoniaque sur les arbustes offrant des
signes d'affaiblissement.
Le nitrate de soude est moins employé
que le sel précédent dans les théeries de
Ceylan et de Java; il stimule la végétation
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