Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1909 31 mars 1909
Description : 1909/03/31 (A9,N93). 1909/03/31 (A9,N93).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460498x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
96 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI 93 - MARS 1909
raison. La récolte de sorgho provenant de
terrains secs sera ensilée ou convertie en
foin. Le meilleur antidote à administrer
aux animaux empoisonnés est une solution
de carbonate d'ammoniaque, à intervalles
d'une heure.
Prétendue inefficacité du Cactus-fourrage.
Arguments de l'Inde et d'Australie.
Preuves du contraire,
d'Algérie-Tunisie et du Texas.
A propos de la brochure de M. P. R. MEHTA.
MEHTA (P. R.) : Prickly pearand aloe as fodder for
cattle during scarcity. 8°, 5 pp. Publié comme
Bulletin, n° 22, du Dep. of Land Records and
Agriculture, Bombay, 1904.
Des essais d'alimentation de 5 bœufs et
buffles, au moyen de raquettes de cactus épi-
neuxflambées et cou pées en petits morceaux,
amènentl'auteuràune conclusion négative:
ce fourrage, dit-il, ne peut être employé
qu'à litre auxiliaire et, même appuyé d'au-
tres aliments plus substantiels, il suffit
tout juste à faire durer les animaux pen-
dant quatre ou cinq mois au maximum;
or, lorsqu'il y a famine et pénurie de four-
rage dans l'Inde, on en a pour une année;
le cactus ne peut donc être d'aucun se-
cours. Quant à engraisser un animal avec
du cactus, l'auteur déclare cette idée ab-
surde.
Ces conclusions décourageantes sont
appuyées d'observations analogues austra-
liennes portant sur des troupeaux de 20,50,
200 et jusqu'à 400 têles, citées d'après
l' « Agricultural Gazette of. N. S. Wales »
d'octobre 1902; elles n'en sont pas moins
en contradiction flagrante avec la pratique
courante et les expériences de l'Algérie-
Tunisie et du Texas, pour ne rappeler que
deux régions dont il a été le plus souvent
question dans le « J. d'A. T. ».
Il est à noter que les indigènes, si avides
de tout ce qui ressemble de près ou de loin
à du fourrage, n'utilisent point le caclus,
même en temps de famine, dans les loca-
lités de Poona et de Surat où eurent lieu
les expériences relatées par M. MEHTA.
L'alimentation au moyen de feuilles
d'aloès (agaves) a été un échec plus carac-
térisé encore; les animaux, à l'exception de
l'autruche en Afrique du Sud, n'en veulent
absolument pas, dans aucun pays, du reste,
à notre connaissance.
Echec du « Manihot Glaziovii »
en Nouvelle-Calédonie.
Noie de M. A. VÉZIA
Nous avons eu l'occasion de signaler les essais
de plantation du caoutchoutier de Céara en quel-
ques points de la Nouvelle-Calédonie. Ces arbres,
déjà d'un certain âge, n'ont donné jusqu'ici que
de très médiocres résultats à la saignée, ainsi qu'il
résulte de la petite note de notre collaborateur,
M. A. VÉZIA. La lenteur de croissance des arbres
constitue, à elle seule, un motif suffisant pour
condamner les exploitations qui pourraient être
entreprises dans les mêmes conditions. (N.D.L. R.)
« Le Manihot Glaziovii n'a pas répondu à
l'attente des planteurs calédoniens qui en
ont tenté la culture. Cet arbre à écorce
rugueuse, se prêtant mal à la saignée, ne
laisse écouler qu'une très petite quantité
de latex des incisions; la coagulation est
presque instantanée au contact de l'air.
Son exploitation n'est pas avantageuse
dans la colonie et sa plantation doit être
abandonnée.
Les Céaras que nous avons conservés
servent uniquement d'abris pour les plants
de caféiers. Il est à noler également que
leur croissance est extrêmement lente,
puisque des pieds âgés de neuf ans ne
mesurent pas plus de 12 à 20 centimètres
de diamètre de tronc.
Nous avons observé que les différences
de port n'avaient aucune action marquée
sur la production des arbres, ce qui con-
firme pleinement les résultats de la belle
enquête, menée sur ce point par le Journal
d'Agriculture Tropicale. »
A. VÉZIA.
Paris. — L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassette. Le Gérant : F. MAIN.
raison. La récolte de sorgho provenant de
terrains secs sera ensilée ou convertie en
foin. Le meilleur antidote à administrer
aux animaux empoisonnés est une solution
de carbonate d'ammoniaque, à intervalles
d'une heure.
Prétendue inefficacité du Cactus-fourrage.
Arguments de l'Inde et d'Australie.
Preuves du contraire,
d'Algérie-Tunisie et du Texas.
A propos de la brochure de M. P. R. MEHTA.
MEHTA (P. R.) : Prickly pearand aloe as fodder for
cattle during scarcity. 8°, 5 pp. Publié comme
Bulletin, n° 22, du Dep. of Land Records and
Agriculture, Bombay, 1904.
Des essais d'alimentation de 5 bœufs et
buffles, au moyen de raquettes de cactus épi-
neuxflambées et cou pées en petits morceaux,
amènentl'auteuràune conclusion négative:
ce fourrage, dit-il, ne peut être employé
qu'à litre auxiliaire et, même appuyé d'au-
tres aliments plus substantiels, il suffit
tout juste à faire durer les animaux pen-
dant quatre ou cinq mois au maximum;
or, lorsqu'il y a famine et pénurie de four-
rage dans l'Inde, on en a pour une année;
le cactus ne peut donc être d'aucun se-
cours. Quant à engraisser un animal avec
du cactus, l'auteur déclare cette idée ab-
surde.
Ces conclusions décourageantes sont
appuyées d'observations analogues austra-
liennes portant sur des troupeaux de 20,50,
200 et jusqu'à 400 têles, citées d'après
l' « Agricultural Gazette of. N. S. Wales »
d'octobre 1902; elles n'en sont pas moins
en contradiction flagrante avec la pratique
courante et les expériences de l'Algérie-
Tunisie et du Texas, pour ne rappeler que
deux régions dont il a été le plus souvent
question dans le « J. d'A. T. ».
Il est à noter que les indigènes, si avides
de tout ce qui ressemble de près ou de loin
à du fourrage, n'utilisent point le caclus,
même en temps de famine, dans les loca-
lités de Poona et de Surat où eurent lieu
les expériences relatées par M. MEHTA.
L'alimentation au moyen de feuilles
d'aloès (agaves) a été un échec plus carac-
térisé encore; les animaux, à l'exception de
l'autruche en Afrique du Sud, n'en veulent
absolument pas, dans aucun pays, du reste,
à notre connaissance.
Echec du « Manihot Glaziovii »
en Nouvelle-Calédonie.
Noie de M. A. VÉZIA
Nous avons eu l'occasion de signaler les essais
de plantation du caoutchoutier de Céara en quel-
ques points de la Nouvelle-Calédonie. Ces arbres,
déjà d'un certain âge, n'ont donné jusqu'ici que
de très médiocres résultats à la saignée, ainsi qu'il
résulte de la petite note de notre collaborateur,
M. A. VÉZIA. La lenteur de croissance des arbres
constitue, à elle seule, un motif suffisant pour
condamner les exploitations qui pourraient être
entreprises dans les mêmes conditions. (N.D.L. R.)
« Le Manihot Glaziovii n'a pas répondu à
l'attente des planteurs calédoniens qui en
ont tenté la culture. Cet arbre à écorce
rugueuse, se prêtant mal à la saignée, ne
laisse écouler qu'une très petite quantité
de latex des incisions; la coagulation est
presque instantanée au contact de l'air.
Son exploitation n'est pas avantageuse
dans la colonie et sa plantation doit être
abandonnée.
Les Céaras que nous avons conservés
servent uniquement d'abris pour les plants
de caféiers. Il est à noler également que
leur croissance est extrêmement lente,
puisque des pieds âgés de neuf ans ne
mesurent pas plus de 12 à 20 centimètres
de diamètre de tronc.
Nous avons observé que les différences
de port n'avaient aucune action marquée
sur la production des arbres, ce qui con-
firme pleinement les résultats de la belle
enquête, menée sur ce point par le Journal
d'Agriculture Tropicale. »
A. VÉZIA.
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