Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1909 31 mars 1909
Description : 1909/03/31 (A9,N93). 1909/03/31 (A9,N93).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460498x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
94 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE o 93 - MARS 1909
vriers arrivaient à un rendement journalier
insignifiant, pour l'abaca, par exemple,
800 gr. de fibres.
A. FAUCHÈRE
A propos des plantations de caoutchouc.
Production de 1908.
Les forces commerciales.
Dans leur rapport annuel pour 1908,
les grandes maisons de caoutchouc des
principaux ports d'importation, discutent
longuement la situation actuelle du caout-
chouc de plantation sur le marché ; les
chiffres contenus dans ces documents, sans
être toujours concordants et offrir la préci-
sion de statistiques officielles, nous rensei-
gnent cependant de façon assez exacte sur
les résultats de la dernière année. Nous y
relevons en particulier d'utiles apprécia-
tions sur les formes commerciales du caout-
chouc de plantation, auxquelles nous avons
déjà consacré une note dans le nt) 74 du
« J. d'A. T. ».
Les plantations de caoutchouc de l'Est,
composées en très grande majorité d'hévéas,
couvrent actuellement, d'après MM. FIGGIS
et Ce de Londres, une superficie d'environ
500.000 acres (200.000 hect.) répartis
géographiquement de la façon suivante :
185.000 acres en Malaisie, peuplés de
20 millions d'arbres, dont 2 millions au
plus en exploitation, 180.000acres à Ceylan,
60.000 à Java (moitié environ de Ficus et
d'hévéas); 30.000 à Sumatra, 10.000 à
Bornéo et en Nouvelle Guinée, 30.000 dans
l'Inde et Burma. Ils évaluent l'exportation
de 1908 à 1.800 T. contre 1.010 T. en 1907;
les Etats Malais entrent pour 1.450 T. dans
ce total, Ceylan et l'Inde pour 350 T.
Le Mexique et le Centre Amérique englo-
beraient 20.000 acres sous Castilloa, chiffre
très inférieur à celui du Dr PERit OLSSON
SEFFER, président de l'Association des Plan-
teurs de Caoutchouc du Mexique qui, arrête
cette superficie à 82.000 acres pour le Mexi-
que et à 12.500 acres pour le Centre Améri-
que, en fin 1906.
D'après MM. ÜRISAR et Cle; les courtiers
anversois, il a été planté l'an dernier, au
Congo belge, environ 3.500.000 arbres et
lianes par les soins de l'Etat et des particu-
liers, soit 800.000 pieds de plus qu'en 1907.
Les seules plantations de l'Etat comptent
actuellement 11.500.000 lianes, 226.000
maniçobas, hévéas et Ficus, 2.400.000 Fun-
tumia; l'une d'entre elles, établie depuis
3 ans au poste de Ganda Sundi, dans le Bas-
Congo, ne comprend pas moins de 225.000
Funtumia, 76.000 Landolphia Klainei et
20.000 hévéas répartis sur 346 heetares.
Le caoutchouc des plantations de l'Est a
été notablement amélioré pendant la der-
nière année et les manufacturiers plus satis-
faits de sa qualité et de sa régularité,
assurés d'autre part de l'exécution de leurs
demandés, le recherchent très activement.
Quelques propriétés ont continué à pré-
parer le caoutchouc en blocs, mais cette
forme qui apparaît comme la plus rationnelle
pour l'exportation, nécessite une prépara-
tion très soignée pour réaliser les cours
élevés des blocs de Lanadron.
Les biscuits, feuilles et crêpes, qui cons-
tituent les formes commerciales les plus
courantes du marché des « plantations »,
ne gagnent pas à être bloqués ; l'emballage
détaché leur convient mieux.
Les envois de biscuits tendent à dimi-
nuer : MM. LEWIS et PEAT sont d'avis que
cette forme disparaîtra bientôt pour laisser
la place aux feuilles et aux crêpes, d'un
travail plus facile sur la plantation.
Les feuilles (sheets conservent une bonne
place sur le marché, d'autant que les pro-
ducteurs paraissent adopter un type régu-
lier, estimé des acheteurs qui le retrouvent
sans difficulté.
Les crêpes sont encore plus communes
que les feuilles et représentent la forme
adoptée en ce moment dans le plus grand
nombre des plantations. MM. FIGGIS recom-
mandent de les préparer assez épaisses,
sans trop de porosité. Dans cette voie, on
est arrivé à une réelle perfection en 1908
en même temps qu'à une meilleure couleur.
D'après MM. LEwiset PEAT, les sortes claires,
très fines, de teinte blanchâtre, acquièrent
vriers arrivaient à un rendement journalier
insignifiant, pour l'abaca, par exemple,
800 gr. de fibres.
A. FAUCHÈRE
A propos des plantations de caoutchouc.
Production de 1908.
Les forces commerciales.
Dans leur rapport annuel pour 1908,
les grandes maisons de caoutchouc des
principaux ports d'importation, discutent
longuement la situation actuelle du caout-
chouc de plantation sur le marché ; les
chiffres contenus dans ces documents, sans
être toujours concordants et offrir la préci-
sion de statistiques officielles, nous rensei-
gnent cependant de façon assez exacte sur
les résultats de la dernière année. Nous y
relevons en particulier d'utiles apprécia-
tions sur les formes commerciales du caout-
chouc de plantation, auxquelles nous avons
déjà consacré une note dans le nt) 74 du
« J. d'A. T. ».
Les plantations de caoutchouc de l'Est,
composées en très grande majorité d'hévéas,
couvrent actuellement, d'après MM. FIGGIS
et Ce de Londres, une superficie d'environ
500.000 acres (200.000 hect.) répartis
géographiquement de la façon suivante :
185.000 acres en Malaisie, peuplés de
20 millions d'arbres, dont 2 millions au
plus en exploitation, 180.000acres à Ceylan,
60.000 à Java (moitié environ de Ficus et
d'hévéas); 30.000 à Sumatra, 10.000 à
Bornéo et en Nouvelle Guinée, 30.000 dans
l'Inde et Burma. Ils évaluent l'exportation
de 1908 à 1.800 T. contre 1.010 T. en 1907;
les Etats Malais entrent pour 1.450 T. dans
ce total, Ceylan et l'Inde pour 350 T.
Le Mexique et le Centre Amérique englo-
beraient 20.000 acres sous Castilloa, chiffre
très inférieur à celui du Dr PERit OLSSON
SEFFER, président de l'Association des Plan-
teurs de Caoutchouc du Mexique qui, arrête
cette superficie à 82.000 acres pour le Mexi-
que et à 12.500 acres pour le Centre Améri-
que, en fin 1906.
D'après MM. ÜRISAR et Cle; les courtiers
anversois, il a été planté l'an dernier, au
Congo belge, environ 3.500.000 arbres et
lianes par les soins de l'Etat et des particu-
liers, soit 800.000 pieds de plus qu'en 1907.
Les seules plantations de l'Etat comptent
actuellement 11.500.000 lianes, 226.000
maniçobas, hévéas et Ficus, 2.400.000 Fun-
tumia; l'une d'entre elles, établie depuis
3 ans au poste de Ganda Sundi, dans le Bas-
Congo, ne comprend pas moins de 225.000
Funtumia, 76.000 Landolphia Klainei et
20.000 hévéas répartis sur 346 heetares.
Le caoutchouc des plantations de l'Est a
été notablement amélioré pendant la der-
nière année et les manufacturiers plus satis-
faits de sa qualité et de sa régularité,
assurés d'autre part de l'exécution de leurs
demandés, le recherchent très activement.
Quelques propriétés ont continué à pré-
parer le caoutchouc en blocs, mais cette
forme qui apparaît comme la plus rationnelle
pour l'exportation, nécessite une prépara-
tion très soignée pour réaliser les cours
élevés des blocs de Lanadron.
Les biscuits, feuilles et crêpes, qui cons-
tituent les formes commerciales les plus
courantes du marché des « plantations »,
ne gagnent pas à être bloqués ; l'emballage
détaché leur convient mieux.
Les envois de biscuits tendent à dimi-
nuer : MM. LEWIS et PEAT sont d'avis que
cette forme disparaîtra bientôt pour laisser
la place aux feuilles et aux crêpes, d'un
travail plus facile sur la plantation.
Les feuilles (sheets conservent une bonne
place sur le marché, d'autant que les pro-
ducteurs paraissent adopter un type régu-
lier, estimé des acheteurs qui le retrouvent
sans difficulté.
Les crêpes sont encore plus communes
que les feuilles et représentent la forme
adoptée en ce moment dans le plus grand
nombre des plantations. MM. FIGGIS recom-
mandent de les préparer assez épaisses,
sans trop de porosité. Dans cette voie, on
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en même temps qu'à une meilleure couleur.
D'après MM. LEwiset PEAT, les sortes claires,
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