Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1909 30 avril 1909
Description : 1909/04/30 (A9,N94). 1909/04/30 (A9,N94).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460499b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
126 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 94—AVRIL 1909
ture plus vigoureuse pour la mise en place,
réduit considérablement les frais d'établis-
sement et avance la mise en rapport de la
plantation. Nous croyons donc intéres-
sant, pour quelques-uns des abonnés du
« J. d'A. T. », de rapporter les conseils que
donne sur la façon d'élever les Phormium
de graines, l'horticulteur de la station de
Waerenga, M. J. T. Barrett (1).
Les graines doivent être semées très peu
de temps après leur maturité, c'est-à-dire
au début de l'automne, dans une plate-
bande de bonne terre sableuse, préparée
comme s'il s'agissait d'un spmis d'oignons.
On a préalablement ameubli et nivelé le
sol avec soin, puis ouvert de petites rigoles
de 2 cm. 1/2 de profondeur à des intervalles
réguliers de 45 cm. C'est dans ces légers
sillons, convenablement arrosés si le sol
est sec, que sont déposées les graines, à
quelques centimètres de distance. Il suffit
de les recouvrir ensuite de 2 cm. de terre
meuble ou mieux de terreau et d'entretenir
le terrain dans un état de fraîcheur con-
stant pour provoquer une germination ré-
gulière au printemps. En moi js d'un an
les jeunes plantes atteignent une force suf-
fisante pour la plantation.
~9s&.~g}J
A propos des dattes sans noyaux
et de l'utilité de la fécondation artificielle
du dattier.
Lettre de M. le Dl' ROIÎERTSON PROSCllOWSKY;
A la séance du 8 novembre dernier de la
Société d'Horticulture d'Algérie, M. le
D1' TRABUT présentait, de la part d'un colon
d'Orléansville, M. NADAL-MARIANO, un cer-
tain nombre de dattes de bonne grosseur
et d'excellente saveur, offrant cette particu-
larité d'être exemptes de noyau ; le dis-
tingué président de la Société attribuait ce
fait à ce que l'obtenteur s'était abstenu de
toute fécondation artificielle.
Nous avons reçu, depuis, une lettre de
M. ROBERTSON PROSCHOWSKY, l'amateur ni-
\1) Rapport annuel du Département d'Agriculture de
Nouvelle-Zélande pour 1908, p. 335.
çois bien connu, d'où nous extrayons ce
passage :
« Permettez-moi d'observer que le cé-
lèbre dattier à fruits noirs de Nice, d'ori-
gine incertaine, que le regretté professeur
NAUDL-, a nommé Phœnix melanocarpa,
produit tous les ans d'énormes grappes
d'excellents fruits, que ses fleurs soient
pollinisées ou non; la pollinisation ne
semble alfecter en aucune façon le dévelop-
pement et le goût des dattes..On comprend
aisément tout l'intérêt qui s'attache à la
production de dattes sans noyau, ne laissant
aucun déchet à Ja consommation.
« Depuis une époque très reculée, la pol-
linisation est pratiquée par les indigènes;
mais, à en juger par ls deux exemples pré-
cédents, elle ne semble nullement indis-
pensable à la produclion des dattes. Je puis,
ajouter que nombre d'autres espèces de
Pltœnixsontdans le même cas; ils fructifient
cependant en moindre abondance lorsqu'ils
n'ont pas été fécondés artificiellement, dif-
férencie qui n'est pas appréciable sur le
dattier à fruits noirs. »
Ajoutons que M. GATIN, préparateur à
la Sorbonne, qui s'occupe depuis long1»-
temps de la germination des palmiers, a
fait sur divers Phœnix des observations
qui corroborent celles de M. PROSCHOWSKY.
Il serait intéressant pour le producteur,
de voir préciser l'innuence exacte de la pol-
linisation artificielle sur la formation du
noyau, la qualité, la grosseur et la valeur
commerciale des dattes ainsi obtenues, le
rendement des palmiers abandonnés à la
libre fructification. Nous recevrons avec
plaisir les communications que pourraient
nous adresser sur ces points nos lecteurs
nord africains.
Quelques fruits tropicaux sur le marché
de Londres.
Mangues, avocats, anones, pommes-lianes., céri-
mans, goyaves, litchi, etc.
A côté des bananes, ananas et agrumes:
qui donnent lieu à un commerce d'impôt
ture plus vigoureuse pour la mise en place,
réduit considérablement les frais d'établis-
sement et avance la mise en rapport de la
plantation. Nous croyons donc intéres-
sant, pour quelques-uns des abonnés du
« J. d'A. T. », de rapporter les conseils que
donne sur la façon d'élever les Phormium
de graines, l'horticulteur de la station de
Waerenga, M. J. T. Barrett (1).
Les graines doivent être semées très peu
de temps après leur maturité, c'est-à-dire
au début de l'automne, dans une plate-
bande de bonne terre sableuse, préparée
comme s'il s'agissait d'un spmis d'oignons.
On a préalablement ameubli et nivelé le
sol avec soin, puis ouvert de petites rigoles
de 2 cm. 1/2 de profondeur à des intervalles
réguliers de 45 cm. C'est dans ces légers
sillons, convenablement arrosés si le sol
est sec, que sont déposées les graines, à
quelques centimètres de distance. Il suffit
de les recouvrir ensuite de 2 cm. de terre
meuble ou mieux de terreau et d'entretenir
le terrain dans un état de fraîcheur con-
stant pour provoquer une germination ré-
gulière au printemps. En moi js d'un an
les jeunes plantes atteignent une force suf-
fisante pour la plantation.
~9s&.~g}J
A propos des dattes sans noyaux
et de l'utilité de la fécondation artificielle
du dattier.
Lettre de M. le Dl' ROIÎERTSON PROSCllOWSKY;
A la séance du 8 novembre dernier de la
Société d'Horticulture d'Algérie, M. le
D1' TRABUT présentait, de la part d'un colon
d'Orléansville, M. NADAL-MARIANO, un cer-
tain nombre de dattes de bonne grosseur
et d'excellente saveur, offrant cette particu-
larité d'être exemptes de noyau ; le dis-
tingué président de la Société attribuait ce
fait à ce que l'obtenteur s'était abstenu de
toute fécondation artificielle.
Nous avons reçu, depuis, une lettre de
M. ROBERTSON PROSCHOWSKY, l'amateur ni-
\1) Rapport annuel du Département d'Agriculture de
Nouvelle-Zélande pour 1908, p. 335.
çois bien connu, d'où nous extrayons ce
passage :
« Permettez-moi d'observer que le cé-
lèbre dattier à fruits noirs de Nice, d'ori-
gine incertaine, que le regretté professeur
NAUDL-, a nommé Phœnix melanocarpa,
produit tous les ans d'énormes grappes
d'excellents fruits, que ses fleurs soient
pollinisées ou non; la pollinisation ne
semble alfecter en aucune façon le dévelop-
pement et le goût des dattes..On comprend
aisément tout l'intérêt qui s'attache à la
production de dattes sans noyau, ne laissant
aucun déchet à Ja consommation.
« Depuis une époque très reculée, la pol-
linisation est pratiquée par les indigènes;
mais, à en juger par ls deux exemples pré-
cédents, elle ne semble nullement indis-
pensable à la produclion des dattes. Je puis,
ajouter que nombre d'autres espèces de
Pltœnixsontdans le même cas; ils fructifient
cependant en moindre abondance lorsqu'ils
n'ont pas été fécondés artificiellement, dif-
férencie qui n'est pas appréciable sur le
dattier à fruits noirs. »
Ajoutons que M. GATIN, préparateur à
la Sorbonne, qui s'occupe depuis long1»-
temps de la germination des palmiers, a
fait sur divers Phœnix des observations
qui corroborent celles de M. PROSCHOWSKY.
Il serait intéressant pour le producteur,
de voir préciser l'innuence exacte de la pol-
linisation artificielle sur la formation du
noyau, la qualité, la grosseur et la valeur
commerciale des dattes ainsi obtenues, le
rendement des palmiers abandonnés à la
libre fructification. Nous recevrons avec
plaisir les communications que pourraient
nous adresser sur ces points nos lecteurs
nord africains.
Quelques fruits tropicaux sur le marché
de Londres.
Mangues, avocats, anones, pommes-lianes., céri-
mans, goyaves, litchi, etc.
A côté des bananes, ananas et agrumes:
qui donnent lieu à un commerce d'impôt
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