Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1909 28 février 1909
Description : 1909/02/28 (A9,N92). 1909/02/28 (A9,N92).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460497h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
N° 92 — FÉVRIER 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 39
notes d'un vif intérêt sur les Acacias d'A-
mani, il existerait des formes transitoires
entre les trois types précités de l'A. decur-
rens, et ces distingués auteurs ne sont pas
éloignés de croire à des hybrides naturels.
En admettant cette hypothèse, il convien-
drait d'éloigner de la plantation tous les
pieds appartenant aux A. dealbata et aux A.
decurrens pour s'en tenir expressément à
l'A. mollissima, que la sélection parvien-
drait sans doute à améliorer.
Un aperçu de la production et des pers-
pectives de l'Acacia à tan dans les diverses
colonies qui s'en sont occupées a été donné
par l'Imperial Institutc de Londres, dans
son Bulletin n° 2 de 1908 (p. 157 à 171), au-
quel nous empruntons certains des rensei-
gnements qui vont suivre.
L'Etat du Sud-Australie exploite exclu-
sivement Y Acacia pycnantâu en forêt ; ses
exportations d'écorce, qui s'élevaient à
7.205 T. en 1904, ont dû baisser depuis,
ainsi d'ailleurs que celles d'Eucalyptus
occidentalis, relevant de ce même État. La
Nouvelle Galles du Sud ne produit plus
qu'une très faible quantité de « Watlle
bark », dont la source est l'A. decurrens ou
sa variété dealbata ; c'est à la limite de cet
Etat et de ceux de Victoria et Sud-Austra-
lie que s'observent, sans doute, les seules
plantations encore existantes de l'A. pijc-
natUha. Dans l'État de Victoria, on consi-
dèrel'A. decurrens var. mollissima comme la
pW importante culture du pays ; elle cou-
vre des milliers d'acres et fournit la plus
grande partie de l'écorce de mimosa actuel-
lement exportée du continent australien. Le
Queensland et l'Ouest-Australien n'exploi-
tent guère que des Acacias de second ordre,
parmi lesquels l'A. penninervis SIEB., dont
l'écorce contient encore 30 à 35 0/0 de ta-
nin. Quant aux vastes peuplements fores-
tiers de « Black Wattle » qui existaient
primitivement en Tasmanie, ils ont été
ruinés par une exploitation trop intense
sans que la culture ait pu les reconsti-
tuer. La Nouvelle-Zélande possède environ
5.000 acres d'A. mollissima en culture, lo-
calisés dans le district d'Auckland.
Depuis plusieurs années déjà, c'est le
Natal qui tient la place prépondérante sur
les marchés de Londres et de Hambourg ;
ses exportations de « W atLle bark) se sont
élevées à 14.700 T. d'écorce en 1906 (1) et
à 23.700 T. en 1907, d'une valeur de
136.000 £ (2). L'étendue des plantations,
échelonnées pour la plupart le long de la
voie ferrée de Pietermaritzburg à Grey-
town, engloberait 80.000 hectares, dont
une importante fraction n'entrera pas en
exploitation avant plusieurs années (3) ;
à de rares exceptions près, toutes ces cul-
tures sont composées exclusivement d'A.
mollissima. Le Cap et le Transvaal ont
commencé des essais dont l'issue décidera
sans doute du sort des entreprises de
« Black Wattle » dans ces colonies.
Les Allemands ont franchi avec succès
le stade expérimental dans leur possession
Est africaine où, malgré un certain défaut
de régularité dans la richesse des écorces,
imputable à l'absence de toute sélection,
on peut considérer les résultats comme
équivalents à ceux du Natal. Il est à noter
que les plantes, appartenant à l'A. mollis-
sima, se sont très bien comportées à des
altitudes relativement basses, telles que
celle d'Amani, situé seulement à 850 m..
au-dessus de la mer.
On étudie actuellement les possibilités
culturales dans le British East Africa, dans
l'Ouest africain, à Ceylan et dans l'Inde,
où les Acacias végètent de manière satis-
faisante ; mais on est encore mal renseigné
sur la richesse des écorces.
A l'instigation de M. H. MILLWARD, an-
cien consul des États-Unis à Durban, main-
tenant chargé des mêmes fonctions à Tam-
pico, une Compagnie américaine se serait
formée en vue de créer des plantations de
« Black Wattle » dans l'État de Tamauli-
pas, au Mexique.
Nous aurions voulu savoir ce qu'était
devenue la plantation expérimentale sur
(1) Rapports commerciaux, 1908, n° 730.
(2) D'après M. A. PARDY, dans « Natal Agricultural
Journal », 1903, p. 480.
(S) PARDY, LOC. cit.
notes d'un vif intérêt sur les Acacias d'A-
mani, il existerait des formes transitoires
entre les trois types précités de l'A. decur-
rens, et ces distingués auteurs ne sont pas
éloignés de croire à des hybrides naturels.
En admettant cette hypothèse, il convien-
drait d'éloigner de la plantation tous les
pieds appartenant aux A. dealbata et aux A.
decurrens pour s'en tenir expressément à
l'A. mollissima, que la sélection parvien-
drait sans doute à améliorer.
Un aperçu de la production et des pers-
pectives de l'Acacia à tan dans les diverses
colonies qui s'en sont occupées a été donné
par l'Imperial Institutc de Londres, dans
son Bulletin n° 2 de 1908 (p. 157 à 171), au-
quel nous empruntons certains des rensei-
gnements qui vont suivre.
L'Etat du Sud-Australie exploite exclu-
sivement Y Acacia pycnantâu en forêt ; ses
exportations d'écorce, qui s'élevaient à
7.205 T. en 1904, ont dû baisser depuis,
ainsi d'ailleurs que celles d'Eucalyptus
occidentalis, relevant de ce même État. La
Nouvelle Galles du Sud ne produit plus
qu'une très faible quantité de « Watlle
bark », dont la source est l'A. decurrens ou
sa variété dealbata ; c'est à la limite de cet
Etat et de ceux de Victoria et Sud-Austra-
lie que s'observent, sans doute, les seules
plantations encore existantes de l'A. pijc-
natUha. Dans l'État de Victoria, on consi-
dèrel'A. decurrens var. mollissima comme la
pW importante culture du pays ; elle cou-
vre des milliers d'acres et fournit la plus
grande partie de l'écorce de mimosa actuel-
lement exportée du continent australien. Le
Queensland et l'Ouest-Australien n'exploi-
tent guère que des Acacias de second ordre,
parmi lesquels l'A. penninervis SIEB., dont
l'écorce contient encore 30 à 35 0/0 de ta-
nin. Quant aux vastes peuplements fores-
tiers de « Black Wattle » qui existaient
primitivement en Tasmanie, ils ont été
ruinés par une exploitation trop intense
sans que la culture ait pu les reconsti-
tuer. La Nouvelle-Zélande possède environ
5.000 acres d'A. mollissima en culture, lo-
calisés dans le district d'Auckland.
Depuis plusieurs années déjà, c'est le
Natal qui tient la place prépondérante sur
les marchés de Londres et de Hambourg ;
ses exportations de « W atLle bark) se sont
élevées à 14.700 T. d'écorce en 1906 (1) et
à 23.700 T. en 1907, d'une valeur de
136.000 £ (2). L'étendue des plantations,
échelonnées pour la plupart le long de la
voie ferrée de Pietermaritzburg à Grey-
town, engloberait 80.000 hectares, dont
une importante fraction n'entrera pas en
exploitation avant plusieurs années (3) ;
à de rares exceptions près, toutes ces cul-
tures sont composées exclusivement d'A.
mollissima. Le Cap et le Transvaal ont
commencé des essais dont l'issue décidera
sans doute du sort des entreprises de
« Black Wattle » dans ces colonies.
Les Allemands ont franchi avec succès
le stade expérimental dans leur possession
Est africaine où, malgré un certain défaut
de régularité dans la richesse des écorces,
imputable à l'absence de toute sélection,
on peut considérer les résultats comme
équivalents à ceux du Natal. Il est à noter
que les plantes, appartenant à l'A. mollis-
sima, se sont très bien comportées à des
altitudes relativement basses, telles que
celle d'Amani, situé seulement à 850 m..
au-dessus de la mer.
On étudie actuellement les possibilités
culturales dans le British East Africa, dans
l'Ouest africain, à Ceylan et dans l'Inde,
où les Acacias végètent de manière satis-
faisante ; mais on est encore mal renseigné
sur la richesse des écorces.
A l'instigation de M. H. MILLWARD, an-
cien consul des États-Unis à Durban, main-
tenant chargé des mêmes fonctions à Tam-
pico, une Compagnie américaine se serait
formée en vue de créer des plantations de
« Black Wattle » dans l'État de Tamauli-
pas, au Mexique.
Nous aurions voulu savoir ce qu'était
devenue la plantation expérimentale sur
(1) Rapports commerciaux, 1908, n° 730.
(2) D'après M. A. PARDY, dans « Natal Agricultural
Journal », 1903, p. 480.
(S) PARDY, LOC. cit.
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