Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1909 28 février 1909
Description : 1909/02/28 (A9,N92). 1909/02/28 (A9,N92).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460497h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
48 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 92 — FÉVRIER 1909
rieure à celles sous ombrage d'arbres,
universellement employé. Seulement, la
première année, les jeunes cacaoyers ont
reçu l'ombrage de légumineuses buisson-
nantes.
On a, avec raison, reproché aux couver-
tures le danger d'incendie, mais ce danger
n'existe pas, pour les couvertures faites
au moyen de feuilles, de sciure, d'engrais
d'étable, etc. Il' existe au contraire pour
beaucoup d'autres couvertures et c'est, en
réalité, le seul grave inconvénient d'une
pratique culturale qui a à son actif tant
d'avantages. Là où ce danger existe, on
fera donc bien de n'employer que la
méthode de pulvérisation superficielle.
J. E. VAN DER LAAT.
Maladie des racines de l'hévéa.
Plusieurs maladies, dues à des cham-
pignons parasites, ont été signalées dans
les plantations d'hévéas en Indo-Malaisie,
sans heureusement affecter jusqu'ici un
caractère très alarmant pour les planteurs.
L'une d'entre elles, causée parle Corlicium
javanicum, a été signalée ici (n° 83, p. 137)
par M. N. PATOUILLARD, d'après une excel-
lente étude de M. CH. BERNARD, dans les
cultures de Java. Une note plus récente,
parue dans le « Bulletin de l'Agriculture des
Straits » (n° de novembre 1908), sous la
signature du mycologue gouvernemental
M. GALLACHER, nous apporte d'intéressants
renseignements sur une maladie des racines
qui serait très commune dans la Péninsule,
où elle détruirait en moyenne un pied par
acre. M. PETCH, qui a observé également
cette « root disease » dans les plantations
de Ceylan, l'attribue à un champignon
saprophyte, sorte de polypore appelé Fomes
semitostus, tandis que M. GALLACHER en
rend plutôt responsable un parasite facul-
tatif, passant aisément du bois mort sur
les tissus vivants, mais dont il ne précise
pas le genre.
La maladie sévit principalement sur les
arbres de 15 à 30 mois, très-rarement sur
ceux plus âgés. Elle se manifeste par une
décoloration du feuillage et par l'épuise-
ment des laticifères précédant de quelques
jours seulement la chute de l'arbre. A
l'examen, l'arbre abattu ne montre plus
qu'une ou deux racines latérales vivantes,
le reste, ainsi que le pivot, ayant été
entièrement détruit par le champignon. Il
est très difficile de reconnaître l'existence
du mal avant la perte irrémédiable des
arbres. La contagion vient, à n'en pas
douter, des vieilles souches laissées en
terre, et la transmission est exclusivement
souterraine ; le mycélium du cryptogame
attaque les racines de l'hévéa dès qu'elles
sont en contact avec les parties mortes sur
lesquelles il vit en saprophyte.
Les remèdes sont surtout préventifs :
destruction immédiate de l'arbre abattu
par la maladie, isolement de son emplace-
ment par une tranchée circulaire de 45 cm.
de profondeur sur 25 cm. de largeur,
défoncement et extirpation de tous les
débris de racines qui peuvent exister dans
le sol à cet endroit, addition et mélange
d'un peu de chaux vive à la terre. M. GAL-
LACHER conseille d'étendre l'isolement par
tranchées aux arbres voisins de celui qui a
été détruit, de laisser ces tranchées ouvertes
pendant deux mois et demi et de ne pas
replanter avant deux mois. Dès qu'un cas
a été dûment constaté dans une plantation,
il sera bon de faire visiter de temps à autre
les arbres par un coolie intelligent; un
léger ébranlement de la tige permettra
de s'assurer si de nouveaux cas se sont
produits.
Ces instructions pratiques ont été rédi-
gées et publiées par le service de l'Agri-
culture des Etats Malais pour être distri-
buées aux planteurs; elles ne diffèrent pas
essentiellement de celles édictées en 1906
par le gouvernement botanique de Ceylan,
où il est question de les compléter par le
brûlage des tailles du théier cultivé sous
hévéas. L. BR.
rieure à celles sous ombrage d'arbres,
universellement employé. Seulement, la
première année, les jeunes cacaoyers ont
reçu l'ombrage de légumineuses buisson-
nantes.
On a, avec raison, reproché aux couver-
tures le danger d'incendie, mais ce danger
n'existe pas, pour les couvertures faites
au moyen de feuilles, de sciure, d'engrais
d'étable, etc. Il' existe au contraire pour
beaucoup d'autres couvertures et c'est, en
réalité, le seul grave inconvénient d'une
pratique culturale qui a à son actif tant
d'avantages. Là où ce danger existe, on
fera donc bien de n'employer que la
méthode de pulvérisation superficielle.
J. E. VAN DER LAAT.
Maladie des racines de l'hévéa.
Plusieurs maladies, dues à des cham-
pignons parasites, ont été signalées dans
les plantations d'hévéas en Indo-Malaisie,
sans heureusement affecter jusqu'ici un
caractère très alarmant pour les planteurs.
L'une d'entre elles, causée parle Corlicium
javanicum, a été signalée ici (n° 83, p. 137)
par M. N. PATOUILLARD, d'après une excel-
lente étude de M. CH. BERNARD, dans les
cultures de Java. Une note plus récente,
parue dans le « Bulletin de l'Agriculture des
Straits » (n° de novembre 1908), sous la
signature du mycologue gouvernemental
M. GALLACHER, nous apporte d'intéressants
renseignements sur une maladie des racines
qui serait très commune dans la Péninsule,
où elle détruirait en moyenne un pied par
acre. M. PETCH, qui a observé également
cette « root disease » dans les plantations
de Ceylan, l'attribue à un champignon
saprophyte, sorte de polypore appelé Fomes
semitostus, tandis que M. GALLACHER en
rend plutôt responsable un parasite facul-
tatif, passant aisément du bois mort sur
les tissus vivants, mais dont il ne précise
pas le genre.
La maladie sévit principalement sur les
arbres de 15 à 30 mois, très-rarement sur
ceux plus âgés. Elle se manifeste par une
décoloration du feuillage et par l'épuise-
ment des laticifères précédant de quelques
jours seulement la chute de l'arbre. A
l'examen, l'arbre abattu ne montre plus
qu'une ou deux racines latérales vivantes,
le reste, ainsi que le pivot, ayant été
entièrement détruit par le champignon. Il
est très difficile de reconnaître l'existence
du mal avant la perte irrémédiable des
arbres. La contagion vient, à n'en pas
douter, des vieilles souches laissées en
terre, et la transmission est exclusivement
souterraine ; le mycélium du cryptogame
attaque les racines de l'hévéa dès qu'elles
sont en contact avec les parties mortes sur
lesquelles il vit en saprophyte.
Les remèdes sont surtout préventifs :
destruction immédiate de l'arbre abattu
par la maladie, isolement de son emplace-
ment par une tranchée circulaire de 45 cm.
de profondeur sur 25 cm. de largeur,
défoncement et extirpation de tous les
débris de racines qui peuvent exister dans
le sol à cet endroit, addition et mélange
d'un peu de chaux vive à la terre. M. GAL-
LACHER conseille d'étendre l'isolement par
tranchées aux arbres voisins de celui qui a
été détruit, de laisser ces tranchées ouvertes
pendant deux mois et demi et de ne pas
replanter avant deux mois. Dès qu'un cas
a été dûment constaté dans une plantation,
il sera bon de faire visiter de temps à autre
les arbres par un coolie intelligent; un
léger ébranlement de la tige permettra
de s'assurer si de nouveaux cas se sont
produits.
Ces instructions pratiques ont été rédi-
gées et publiées par le service de l'Agri-
culture des Etats Malais pour être distri-
buées aux planteurs; elles ne diffèrent pas
essentiellement de celles édictées en 1906
par le gouvernement botanique de Ceylan,
où il est question de les compléter par le
brûlage des tailles du théier cultivé sous
hévéas. L. BR.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 16/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6460497h/f16.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6460497h/f16.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6460497h/f16.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6460497h
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6460497h