Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1909 28 février 1909
Description : 1909/02/28 (A9,N92). 1909/02/28 (A9,N92).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460497h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
No 92 - FÉVRIER 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 45
M. VAN ROMBURGH, lesquels n'avaient
donné que 13 gr. de caoutchouc (1).
La plantation de Bandjaran se présente,
en résumé, dans les meilleures conditions
de succès. Elle a peu souffert des herbi-
1
vores et des maladies, malgré la présence
du Collecotrichum fici : tous les dégâts se
bornent à la destruction de 5 hectares par
les incendies, assez communs dans la
région. -
Les moyens de préserver le sol de la sécheresse
La pulvérisation superficielle du sol; résultats sur le caféier à Costa Rica.
Utilisation du paillis : ses avantages et son inconvénient.
Couverture avec des cultures de légumineuses : choix des espèces, chaulage et fumure complémentaires.
Substitution de la couverture du sol à l'ombrage aérien dans les cultures
de café et de cacao.
Par M. VAN DER LAAT.
Notre actif collaborateur de Costa Rica, M. VAN
DER LAAT, dont les récents articles sur le bananier
(nos 85 et 87) ont été vivement appréciés des lec-
teurs du « J. d'A. T. », nous adresse l'intéressante
contribution que l'on va lire sur les pratiques
culturales propres à maintenir aux sols tropicaux
leur humidité pendant les périodes sèches. Il ne
s'en tient pas à l'usage du paillis, discuté dans
notre n° 83, mais examine en même temps et par
comparaison, la culture des légumineuses en cou-
verture et la pulvérisation superficielle du sol. Son
opinion concernant les heureux résultats de cette
dernière façon culturale se trouve corroborée par
M. D. MILNE, dans le « Agricultural Journal of
Inaia » (p. 220, 1908), où, tout en reconnaissant
l'excellence du paillis, adopté d'ailleurs dans
beaucoup de caféeries, théeries et plantations
vivrières de l'Inde, le distingué agronome gouver-
nemental considère cette couverture comme d'une
application économique assez difficile sur - de
grandes étendues de terrains et conclut à des
essais comparatifs d'ameublissemerit superficiel
avec les charrues d'Europe et la charrue indigène.
Dans les Antilles anglaises, l'usage du paillis
paraît gagner des partisans, non toutefois sans
rencontrer quelques adversaires. C'est ainsi qu'un
lecteur du « Journal de la'Société d'Agriculture de
la Jamaïque » répondait dernièrement (2) à une note
du mois de juin où le paillis était recommandé
pour les plantations de cacao, de café, de caout-
chouc et de bananes, en objectant que son expé-
rience personnelle lui avait prouvé que cette cou-
verture desséchait le sous-sol. aux dépens du sol
superficiel, lequel attirait à lui les jeunes racines,
qu'elle favorisait d'autre part la croissance des
mauvaises herbes, servait d'asile aux parasites des
(1) Voy. « Les Plantes à caoutchouc », par 0. WAR-
BURG, traduction de J. VILBOliCHEVITCH.
(2) Numéro d'août 1908.
végétaux et entraînait une dépense souvent élevée.
A ces critiques, dent certaines ne sont pas dénuées
de tout fondement, une note de la- rédaction ré-
plique que le paillis appliqué sur un sol meuble et
frais, non durci par la sécheresse, et sur une
épaisseur suffisante, ne modifie pas le développe-
ment radiculaire et s'oppose à la végétation r des
plantes adventices. D'autre part, on a vu M. F.
WATT (1) confirmer les heureux résultats du paillis,
déjà constatés en 1906 sur les cacaoyers dé' la
Station de la Dominique.
Le principe du paillage étant admis, on voit
apparaître de nouvelles divergences de vues rela-
tivement à .son mode d'emploi; l'épaisseur à
donner au paillis — 3 cm. suivant les uns, 10-
12 cm. suivant le plus grand nombre, — sa répar-
tition à la surface ou son incorporation avec la
couche superficielle du sol, sa combinaison avec le
drainage, le chaulage et la fumure minérale,-les
diverses substances à utiliser constituent autant
de points qu'il conviendrait de vérifier expéri-
mentalement.
En ce qui concerne les cultures de couverture,
nous pouvons ajouter que le pois-pigeon (Cajanus
indicus) cité ici en première ligna, est également
la légumineuse préférée par les planteurs de Tri- l
nidad et de Sainte-Lucie, au moins dans les terres
légères; le Cowpea (Vigna Catjang) est employé
avec un certain succès par M. EVANS, dans les
plantations de cacao et de la Gold Coast.
M. VAN DER LAAT se déclare finalement en faveur
de l'ombrage du sol par couverture directe et hos-
tile aux arbres porte-ombre dans les plantations
de cacaoyers, opinion que partagent entièrement
M. O. BARRETT et plusieurs agronomes modern
style de la Trinidad et de la Grenade. Le problème
est des plus. importants pour la pratique et mérite
d'être étudié attentivement sous toutes ses faces;
(1) « West Indiân Bulletin 1), 1908.
M. VAN ROMBURGH, lesquels n'avaient
donné que 13 gr. de caoutchouc (1).
La plantation de Bandjaran se présente,
en résumé, dans les meilleures conditions
de succès. Elle a peu souffert des herbi-
1
vores et des maladies, malgré la présence
du Collecotrichum fici : tous les dégâts se
bornent à la destruction de 5 hectares par
les incendies, assez communs dans la
région. -
Les moyens de préserver le sol de la sécheresse
La pulvérisation superficielle du sol; résultats sur le caféier à Costa Rica.
Utilisation du paillis : ses avantages et son inconvénient.
Couverture avec des cultures de légumineuses : choix des espèces, chaulage et fumure complémentaires.
Substitution de la couverture du sol à l'ombrage aérien dans les cultures
de café et de cacao.
Par M. VAN DER LAAT.
Notre actif collaborateur de Costa Rica, M. VAN
DER LAAT, dont les récents articles sur le bananier
(nos 85 et 87) ont été vivement appréciés des lec-
teurs du « J. d'A. T. », nous adresse l'intéressante
contribution que l'on va lire sur les pratiques
culturales propres à maintenir aux sols tropicaux
leur humidité pendant les périodes sèches. Il ne
s'en tient pas à l'usage du paillis, discuté dans
notre n° 83, mais examine en même temps et par
comparaison, la culture des légumineuses en cou-
verture et la pulvérisation superficielle du sol. Son
opinion concernant les heureux résultats de cette
dernière façon culturale se trouve corroborée par
M. D. MILNE, dans le « Agricultural Journal of
Inaia » (p. 220, 1908), où, tout en reconnaissant
l'excellence du paillis, adopté d'ailleurs dans
beaucoup de caféeries, théeries et plantations
vivrières de l'Inde, le distingué agronome gouver-
nemental considère cette couverture comme d'une
application économique assez difficile sur - de
grandes étendues de terrains et conclut à des
essais comparatifs d'ameublissemerit superficiel
avec les charrues d'Europe et la charrue indigène.
Dans les Antilles anglaises, l'usage du paillis
paraît gagner des partisans, non toutefois sans
rencontrer quelques adversaires. C'est ainsi qu'un
lecteur du « Journal de la'Société d'Agriculture de
la Jamaïque » répondait dernièrement (2) à une note
du mois de juin où le paillis était recommandé
pour les plantations de cacao, de café, de caout-
chouc et de bananes, en objectant que son expé-
rience personnelle lui avait prouvé que cette cou-
verture desséchait le sous-sol. aux dépens du sol
superficiel, lequel attirait à lui les jeunes racines,
qu'elle favorisait d'autre part la croissance des
mauvaises herbes, servait d'asile aux parasites des
(1) Voy. « Les Plantes à caoutchouc », par 0. WAR-
BURG, traduction de J. VILBOliCHEVITCH.
(2) Numéro d'août 1908.
végétaux et entraînait une dépense souvent élevée.
A ces critiques, dent certaines ne sont pas dénuées
de tout fondement, une note de la- rédaction ré-
plique que le paillis appliqué sur un sol meuble et
frais, non durci par la sécheresse, et sur une
épaisseur suffisante, ne modifie pas le développe-
ment radiculaire et s'oppose à la végétation r des
plantes adventices. D'autre part, on a vu M. F.
WATT (1) confirmer les heureux résultats du paillis,
déjà constatés en 1906 sur les cacaoyers dé' la
Station de la Dominique.
Le principe du paillage étant admis, on voit
apparaître de nouvelles divergences de vues rela-
tivement à .son mode d'emploi; l'épaisseur à
donner au paillis — 3 cm. suivant les uns, 10-
12 cm. suivant le plus grand nombre, — sa répar-
tition à la surface ou son incorporation avec la
couche superficielle du sol, sa combinaison avec le
drainage, le chaulage et la fumure minérale,-les
diverses substances à utiliser constituent autant
de points qu'il conviendrait de vérifier expéri-
mentalement.
En ce qui concerne les cultures de couverture,
nous pouvons ajouter que le pois-pigeon (Cajanus
indicus) cité ici en première ligna, est également
la légumineuse préférée par les planteurs de Tri- l
nidad et de Sainte-Lucie, au moins dans les terres
légères; le Cowpea (Vigna Catjang) est employé
avec un certain succès par M. EVANS, dans les
plantations de cacao et de la Gold Coast.
M. VAN DER LAAT se déclare finalement en faveur
de l'ombrage du sol par couverture directe et hos-
tile aux arbres porte-ombre dans les plantations
de cacaoyers, opinion que partagent entièrement
M. O. BARRETT et plusieurs agronomes modern
style de la Trinidad et de la Grenade. Le problème
est des plus. importants pour la pratique et mérite
d'être étudié attentivement sous toutes ses faces;
(1) « West Indiân Bulletin 1), 1908.
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