Presse et revues
32 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1937-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1937 01 septembre 1937
Description : 1937/09/01 (A26,N237)-1937/09/30. 1937/09/01 (A26,N237)-1937/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460461w
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
72 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
l'activité agricole y est dominante, puisqu'environ go p. 100 de
nos populations coloniales vivent directement de l'agriculture, ce
sont en même temps les pilotis sur lesquels notre œuvre coloniale
tout entière doit être construite.
Mais, il ne faut pas oublier le dicton populaire : (Il faut de
tout pour faire un monde". En tous pays s'exercent des activités
diverses. Pour que tout aille bien, un harmonieux équilibre doit
exister entre elles.
A qui appartient-il de l'établir s'il n'existe pas et de le main-
tenir quand il existe ? Indiscutablement aux Pouvoirs publics,
en l'occurence aux chefs des colonies et à leurs représentants
dans les circonscriptions administratives.
C'est à eux à fixer à chacun ses attributions et son secteur d'ac-
tion, à veiller à ce que sa tâche soit accomplie dans le sens du bien
général, dont la sauvegarde leur incombe.
Ils ont aussi à établir les contacts entre ces activités, qui ne
peuvent travailler isolément, chacune dans sa tour d'ivoire.
Pour que la machine aux rouages multiples, à laquelle une colonie,
comme tout pays, peut être comparée, tourne rond, il est indis-
pensable que ces rouages soient bien engrenés entre eux et qu'il
y ait un mécanicien qui veille à ce qu'elle ne grippe pas. De même,
pour que dans une colonie les diverses activités qui s'y exercent
fassent du bon travail, il est indispensable qu'entre elles une col-
laboration continue, sous une direction éclairée, visant des buts
communs, nettement définis, ne cesse d'exister. Le coude à coude
et l'unité de vues s'imposent.
Formation des élites coloniales.
Cette mentalité d'équipe doit être jetée en germe dans le
cerveau des élites coloniales dès leur formation en vue de la
fonction à remplir plus tard par chacune d'elles.
Les unes seront les dépositaires de l'autorité publique et au-
ront à réaliser la coordination des activités indispensables pour
franchir à vive allure les étapes vers le bien-être, les autres se
consacreront à l'agriculture, à l'élevage ou aux forêts et feront
jaillir de la terre des produits qui sont la source de toute richesse
réelle, d'autres construiront des chemins de fer, des routes, des
l'activité agricole y est dominante, puisqu'environ go p. 100 de
nos populations coloniales vivent directement de l'agriculture, ce
sont en même temps les pilotis sur lesquels notre œuvre coloniale
tout entière doit être construite.
Mais, il ne faut pas oublier le dicton populaire : (Il faut de
tout pour faire un monde". En tous pays s'exercent des activités
diverses. Pour que tout aille bien, un harmonieux équilibre doit
exister entre elles.
A qui appartient-il de l'établir s'il n'existe pas et de le main-
tenir quand il existe ? Indiscutablement aux Pouvoirs publics,
en l'occurence aux chefs des colonies et à leurs représentants
dans les circonscriptions administratives.
C'est à eux à fixer à chacun ses attributions et son secteur d'ac-
tion, à veiller à ce que sa tâche soit accomplie dans le sens du bien
général, dont la sauvegarde leur incombe.
Ils ont aussi à établir les contacts entre ces activités, qui ne
peuvent travailler isolément, chacune dans sa tour d'ivoire.
Pour que la machine aux rouages multiples, à laquelle une colonie,
comme tout pays, peut être comparée, tourne rond, il est indis-
pensable que ces rouages soient bien engrenés entre eux et qu'il
y ait un mécanicien qui veille à ce qu'elle ne grippe pas. De même,
pour que dans une colonie les diverses activités qui s'y exercent
fassent du bon travail, il est indispensable qu'entre elles une col-
laboration continue, sous une direction éclairée, visant des buts
communs, nettement définis, ne cesse d'exister. Le coude à coude
et l'unité de vues s'imposent.
Formation des élites coloniales.
Cette mentalité d'équipe doit être jetée en germe dans le
cerveau des élites coloniales dès leur formation en vue de la
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Les unes seront les dépositaires de l'autorité publique et au-
ront à réaliser la coordination des activités indispensables pour
franchir à vive allure les étapes vers le bien-être, les autres se
consacreront à l'agriculture, à l'élevage ou aux forêts et feront
jaillir de la terre des produits qui sont la source de toute richesse
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