Épis longs (12 à 13 centim.) longuement barbus (7 à 8 cen- tim. ). Taille 60 à 70 centimètres.
Le Nania et le Binga.
Il existe un autre type local dit blé d'El Oualadji, qui provient d'une sélection faite de 1915 à 1919 par l'ingénieur d'Agrono- mie coloniale Vitalis, en partant des variétés locales de Gaïrama (village du Cercle de Goundam).
Au cours de ces dernières années, M. Mauric, directeur de la Ciconnic (Compagnie de Culture cotonnière du Niger, déjà citée plus haut), a recherché dans les plantations indigènes cette variété dont la culture avait été abandonnée par les blancs et en a repris la multiplication.
En 1936, 3oo hectares ont été cultivés par les colons de la Compagnie en Blé d'El Oualadji, qu'on trouve, d'ailleurs, men- tionné dans certains ouvrages comme étant le blé de Dire.
En 1931, les colons n'ayant pas conservé suffisamment de semences, la Société fut dans l'obligation de se procurer rapide- ment le blé nécessaire et ne pouvant le trouver sur place introdui- sit 5 tonnes de blé dur provenant d'Algérie.
Des échantillons des cinq types que nous venons d'énumérer furent soumis pour expertise à l'École française de Meunerie.
Si l'on excepte l' cc Algérie" et l' « Alkama tjireï" à réserver comme blés à couscous les autres et, notamment, le blé d'El Oualadji, donnent entière satisfaction.
Postérieurement aux essais des types que nous venons de décrire, d'autres furent faits avec des produits nouveaux. Blés métropolitains : blé de Bordeaux, blé de la Paix et Pusa n° à.
Si ce dernier réussit très bien et est encore conservé avec tous ses caractères, les premiers ne donnèrent aucun résultat positif.
Il faut donc s'en tenir aux blés primitivement adoptés. Ceux-à donnent toute satisfaction à l'indigène en même temps qu'ils sont assez rustiques pour donner un bon résultat, même si la végétation n'a pas lieu dans les meilleures conditions.
Assolement.
Les indigènes ignorent la notion d'assolement. L'expérience leur a fait admettre qu'il n'est pas bon de cultiver plusieurs fois
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