médian, à point de départ antéro-latéral. Le pétiole s'accroît en longueur, jusqu'à atteindre en moyenne 20 centimètres. Mais il n'est pas rare que cètte longueur soit largement dépassée et les pétioles de 45 centimètres ne sont pas exceptionnels. Le pétiole (fig, 1 ) est arrondi et grêle, à bord supérieur faiblement canali- culé. Il offre à sa base un coussinet parenchymateux d'aspect succulent. Les lobes latéraux sont sessiles, insérés sur le pétiole par un très court coussinet du même type que celui qui existe à la base du pétiole. C'est à la base de ce coussinet que se re- trouve la lame stipulaire filiforme déjà décrite, et qui garde à peu près exactement les dimensions qu'elle avait lors de son apparition. Le lobe moyen est porté au delà du point d'inser- tion des lobes latéraux par un prolongement du pétiole qui joue en quelque sorte le rôle de nervure médiane; c'est à l'extrémité de ce prolongement, long de 3 à 5 centimètres, que se développe le coussinet qui lui sert de base et qui est, comme dans le cas des lobes latéraux, accompagné de deux appendices stipulaires filiformes, dont nous avons déjà aussi signalé l'existence. Le lobe moyen triangulaire ou trilobé est seul symétrique bilatéral. Il a une nervation palmée ternaire. Les lobes latéraux offrent une atrophie du lobule supérieur; ils sont donc asymétriques, c'est probablement à ce processus atrophique qu'est due la dispari- tion de l'appendice stipulaire, que l'on devrait, selon toute vraisemblance, trouver au-dessus de la base du coussinet, comme il s'en trouve un au-dessous. La nervation du limbe participe également à cette asymétrie, et comporte, à côté de la nervure médiane, une seule nervure latérale, qui est évidemment lia nervure inférieure.
La plante fleurit au mois d'août, les fleurs (fig. 1) sont en grappes axillaires, le plus souvent isolées à l'aisselle des feuilles.
Quelquefois cependant ces grappes sont réunies par deux ou trois sur un rameau axillaire, dont les feuilles peuvent s'atrophier et se réduire à une écaille, donnant alors à l'ensemble l'apparence de grappes composées. D'ailleurs, la grappe n'est jamais à pro- prement parler une grappe simple. L'observation d'une inflo- rescence, même âgée, permet de reconnaître sans difficulté que les fleurs sont, le long de l'axe, groupées par trois. De très bonne heure ces fleurs paraissent nues, privées de bractées ou
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