Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1927-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1927 01 octobre 1927
Description : 1927/10/01 (A16,N118)-1927/10/31. 1927/10/01 (A16,N118)-1927/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64604481
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
326 ÉTUDES ET MÉMOIRES
les pirogues. Fendues, elles forment les toitures des maisons,
composent les parois des cases ; et le tronc de l'arbre fournit
les poteaux qui soutiennent le petit édifice ; mais l'épithète
d'arbre du voyageur qu'on donne au ravenal, en prétendant
qu'il est d'une précieuse ressource pour les gens altérés, ne
m'a paru qu'une mauvaise plaisanterie, attendu que le rave-
nal se trouve principalement dans les marais et sur le bord
des cours d'eau, où chacun peut se désaltérer à son aise ; il a,
du reste, assez de mérites sans qu'il soit nécessaire de lui en
prêter qu'il n'a pas. »
Cette critique un peu vive n'est pas applicable à la descrip-
tion du R. P. Ellis, puisque celui-ci ne considère, en défini-
tive, le ravenala que comme un réservoir d'eau où ce qui
est possible s'abreuve à l'occasion l'indigène, travailleur
ou passant, qui ne veut ou ne peut aller jusqu'au ruisseau
le plus proche ; elle s'adresse surtout à cet auteur, dont nous
ignorons le nom, qui semble avoir laissé entendre que le rave-
nala est, dans une région sèche, l'arbre sauveur sans lequel
le pauvre voyageur courrait le risque de mourir de soif.
Exactement, ainsi que l'écrit Drake del Castillo, en 1902
à propos des pétioles engainants de l'arbre, « ces derniers
forment des réservoirs naturels presque toujours remplis
d'eau. Le voyageur altéré, et c'est là d'où vient le nom quel-
que peu légendaire du ravenale, trouve à étancher sa soif
en vidant ces réservoirs au moyen de trous percés à la partie
inférieure de la feuille ; il est vrai que ce service lui serait
aussi bien rendu par les nombreux ruisseaux dans le voisinage
desquels croissent les ravenales. »
En tout cas, si la légende est souvent raillée, il faut bien
constater que le nom qui la rappelle reste couramment
employé.
*
* *
Nous avons dit que c'est à Sonnerat qu'est due la création
de l'espèce Ravenala madagascariensis.
Ignorant cette première détermination, Schreber, en 1782,
établissait, pour la même plante, le genre Urania, et c'était
les pirogues. Fendues, elles forment les toitures des maisons,
composent les parois des cases ; et le tronc de l'arbre fournit
les poteaux qui soutiennent le petit édifice ; mais l'épithète
d'arbre du voyageur qu'on donne au ravenal, en prétendant
qu'il est d'une précieuse ressource pour les gens altérés, ne
m'a paru qu'une mauvaise plaisanterie, attendu que le rave-
nal se trouve principalement dans les marais et sur le bord
des cours d'eau, où chacun peut se désaltérer à son aise ; il a,
du reste, assez de mérites sans qu'il soit nécessaire de lui en
prêter qu'il n'a pas. »
Cette critique un peu vive n'est pas applicable à la descrip-
tion du R. P. Ellis, puisque celui-ci ne considère, en défini-
tive, le ravenala que comme un réservoir d'eau où ce qui
est possible s'abreuve à l'occasion l'indigène, travailleur
ou passant, qui ne veut ou ne peut aller jusqu'au ruisseau
le plus proche ; elle s'adresse surtout à cet auteur, dont nous
ignorons le nom, qui semble avoir laissé entendre que le rave-
nala est, dans une région sèche, l'arbre sauveur sans lequel
le pauvre voyageur courrait le risque de mourir de soif.
Exactement, ainsi que l'écrit Drake del Castillo, en 1902
à propos des pétioles engainants de l'arbre, « ces derniers
forment des réservoirs naturels presque toujours remplis
d'eau. Le voyageur altéré, et c'est là d'où vient le nom quel-
que peu légendaire du ravenale, trouve à étancher sa soif
en vidant ces réservoirs au moyen de trous percés à la partie
inférieure de la feuille ; il est vrai que ce service lui serait
aussi bien rendu par les nombreux ruisseaux dans le voisinage
desquels croissent les ravenales. »
En tout cas, si la légende est souvent raillée, il faut bien
constater que le nom qui la rappelle reste couramment
employé.
*
* *
Nous avons dit que c'est à Sonnerat qu'est due la création
de l'espèce Ravenala madagascariensis.
Ignorant cette première détermination, Schreber, en 1782,
établissait, pour la même plante, le genre Urania, et c'était
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Jardin d'agronomie tropicale Jardin d'agronomie tropicale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jardin d'agronomie tropicale" or dc.contributor adj "Jardin d'agronomie tropicale")France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France") Perrier Edmond Perrier Edmond /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Perrier Edmond" or dc.contributor adj "Perrier Edmond")
- Auteurs similaires Jardin d'agronomie tropicale Jardin d'agronomie tropicale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jardin d'agronomie tropicale" or dc.contributor adj "Jardin d'agronomie tropicale")France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France") Perrier Edmond Perrier Edmond /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Perrier Edmond" or dc.contributor adj "Perrier Edmond")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 10/40
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64604481/f10.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64604481/f10.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64604481/f10.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64604481
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64604481