Presse et revues
34 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1927-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1927 01 septembre 1927
Description : 1927/09/01 (A16,N117)-1927/09/30. 1927/09/01 (A16,N117)-1927/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460447m
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
298 ÉTUDKS ET MÉMOIRES
Caractères végétatifs et exigences cullurales.- La «Lena-Batui.
de Ceylan se présente en touffes rhizomateuses, élancées, de
1 mètre de hauteur, à feuilles très allongées, rudes, dont les
bords, finement dentelés et tranchants, peuvent occasionner
des coupures si on les touche sans précaution.
La souche de cette espèce n'est jamais nue à la base comme
elle peut l'être chez la « Maha-Pengiri », car ses racines sont
enfoncées plus profondément dans le sol. Sa floraison est tar-
dive, irrégulière, et ses graines mûrissent rarement.
A Ceylan, on accorde la préférerfce à la « Lena-Batu » qui
est à plus faible rendement et à essence inférieure, il est vrai,
mais qui se contente de terrains sablonneux pauvres, d'un
climat ralativement sec et qui peut être conservée une dizaine
d'années sans être replantée. A Ceylan, la presque totalité
des plantations sont entre les mains des indigènes.
La variété « Maha-Pengiri », cultivée semble-t-il, à Java,
sous le nom de « Sereh Wangi », nous l'avons vu, se distingue
de la « Lena-Batu » par ses feuilles plus larges et plus longues,
atteignant lm,20, douces au toucher et ses racines superfi-
cielles. Elle fleurit, mais il n'est pas facile de la multiplier par
ses graines. Elle exige un meilleur terrain, plus d'humidité et
doit être replantée tous les quatre ans.
La citronnelle à Ceylan. Plantation. — Les deux variétés
de citronnelles cultivées se multiplient toujours par sépara-
tion de toulïes, en réduisant la longueur des racines et des
feuilles. On plante généralement, en saison pluvieuse, à une
distance de 30 à 60 centimètres en tous sens.
Après chaque coupe, on pratique un sarclage; cette façon
culturale a une grande importance d'abord au point de vue
de la meilleure végétation des plantes et surtout parce qu'une
partie des mauvaises herbes serait forcément récoltée en
même temps que la citronnelle, ce qui introduirait des impu-
retés dans l'essence.
Après la distillation les herbes épuisées, sont séchées et
utilisées comme combustible pour le chauffage des chaudières..
Leurs cendres, conservées avec soin, sont épandues dans les
champs.
Caractères végétatifs et exigences cullurales.- La «Lena-Batui.
de Ceylan se présente en touffes rhizomateuses, élancées, de
1 mètre de hauteur, à feuilles très allongées, rudes, dont les
bords, finement dentelés et tranchants, peuvent occasionner
des coupures si on les touche sans précaution.
La souche de cette espèce n'est jamais nue à la base comme
elle peut l'être chez la « Maha-Pengiri », car ses racines sont
enfoncées plus profondément dans le sol. Sa floraison est tar-
dive, irrégulière, et ses graines mûrissent rarement.
A Ceylan, on accorde la préférerfce à la « Lena-Batu » qui
est à plus faible rendement et à essence inférieure, il est vrai,
mais qui se contente de terrains sablonneux pauvres, d'un
climat ralativement sec et qui peut être conservée une dizaine
d'années sans être replantée. A Ceylan, la presque totalité
des plantations sont entre les mains des indigènes.
La variété « Maha-Pengiri », cultivée semble-t-il, à Java,
sous le nom de « Sereh Wangi », nous l'avons vu, se distingue
de la « Lena-Batu » par ses feuilles plus larges et plus longues,
atteignant lm,20, douces au toucher et ses racines superfi-
cielles. Elle fleurit, mais il n'est pas facile de la multiplier par
ses graines. Elle exige un meilleur terrain, plus d'humidité et
doit être replantée tous les quatre ans.
La citronnelle à Ceylan. Plantation. — Les deux variétés
de citronnelles cultivées se multiplient toujours par sépara-
tion de toulïes, en réduisant la longueur des racines et des
feuilles. On plante généralement, en saison pluvieuse, à une
distance de 30 à 60 centimètres en tous sens.
Après chaque coupe, on pratique un sarclage; cette façon
culturale a une grande importance d'abord au point de vue
de la meilleure végétation des plantes et surtout parce qu'une
partie des mauvaises herbes serait forcément récoltée en
même temps que la citronnelle, ce qui introduirait des impu-
retés dans l'essence.
Après la distillation les herbes épuisées, sont séchées et
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