Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1927-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 août 1927 01 août 1927
Description : 1927/08/01 (A16,N116)-1927/08/31. 1927/08/01 (A16,N116)-1927/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64604466
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
264 ÉTUDES ET MÉMOIRES
père des colonies du groupe de l'A. 0. F. et une des plus pros-
pères, aussi, de tout notre domaine colonial.
Dans ce pays, dont le climat sec et chaud pendant huit
mois de l'année ne se prête qu'aux cultures à évolution rapide,
nulle plante ne convient mieux ; aucune autre, non plus, ne
pourrait lui être substituée dans les régions éloignées des cours
d'eau, où elle est cultivée et où l'irrigation est impossible.
De plus, l'arachide trouve au Sénégal des sols sablonneux,
légers ou argilo-sablonneux qui conviennent parfaitement à son
développement et surtout à sa façon particulière de fructifier.
Pour se convaincre du rôle de première importance tenu
par cette production, de l'arachide, il faudrait pouvoir par-
courir le Sénégal de décembre à avril, époque qui correspond
à la traite et pendant laquelle règne une activité insoupçon-
née ici et d'ailleurs très curieuse. Les « sécos », véritables
montagnes de graines qui peuplent les escales et occupent
la plus grande partie des quais de Dakar, Rufisque, Kaolack
ou de ports de moindre importance, seraient encore la plus
édifiante des preuves.
Malheureusement, nous ne pouvons pas songer à entre-
prendre, ce soir, un pareil voyage ! Mais il nous suffira, pour
être renseignés, d'examiner quelques chiffres.
EXPORTATION DES ARACHIDES
DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE A DIVERSES ÉPOQUES
Années Quantités exportées
1840 1.000 kilogs
1850 2.600.000 —
i882. 83.000.000 —
i883. 43.000.090 —
i886. 21.790.000 —
1903 148.000.000 -
i 90;S. : 96.314.000 —
1907 155.440.000 -
1910 234.177.000 -
i9i3. 243.998.000 -
191S. 306.202.000 —
191 9 325.000.000 —
1920 310.000.000 —
i 922. 290.663.300 —
i 923. 289.083.300 -
i924. 319.987.000 -
1925 453.733.000 -
i 926. 483.942.100 -
père des colonies du groupe de l'A. 0. F. et une des plus pros-
pères, aussi, de tout notre domaine colonial.
Dans ce pays, dont le climat sec et chaud pendant huit
mois de l'année ne se prête qu'aux cultures à évolution rapide,
nulle plante ne convient mieux ; aucune autre, non plus, ne
pourrait lui être substituée dans les régions éloignées des cours
d'eau, où elle est cultivée et où l'irrigation est impossible.
De plus, l'arachide trouve au Sénégal des sols sablonneux,
légers ou argilo-sablonneux qui conviennent parfaitement à son
développement et surtout à sa façon particulière de fructifier.
Pour se convaincre du rôle de première importance tenu
par cette production, de l'arachide, il faudrait pouvoir par-
courir le Sénégal de décembre à avril, époque qui correspond
à la traite et pendant laquelle règne une activité insoupçon-
née ici et d'ailleurs très curieuse. Les « sécos », véritables
montagnes de graines qui peuplent les escales et occupent
la plus grande partie des quais de Dakar, Rufisque, Kaolack
ou de ports de moindre importance, seraient encore la plus
édifiante des preuves.
Malheureusement, nous ne pouvons pas songer à entre-
prendre, ce soir, un pareil voyage ! Mais il nous suffira, pour
être renseignés, d'examiner quelques chiffres.
EXPORTATION DES ARACHIDES
DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE A DIVERSES ÉPOQUES
Années Quantités exportées
1840 1.000 kilogs
1850 2.600.000 —
i882. 83.000.000 —
i883. 43.000.090 —
i886. 21.790.000 —
1903 148.000.000 -
i 90;S. : 96.314.000 —
1907 155.440.000 -
1910 234.177.000 -
i9i3. 243.998.000 -
191S. 306.202.000 —
191 9 325.000.000 —
1920 310.000.000 —
i 922. 290.663.300 —
i 923. 289.083.300 -
i924. 319.987.000 -
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