Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1927-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 août 1927 01 août 1927
Description : 1927/08/01 (A16,N116)-1927/08/31. 1927/08/01 (A16,N116)-1927/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64604466
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
278 VARIÉTÉS
qui nous renseignerait sur l'origine géographique du farcin
à la Guadeloupe ; bien entendu, nous ne savons rien à cet
égard.
Le farcin du bœuf est une maladie contagieuse dont le
germe envahit le système lymphatique. Le microbe du farcin
est un organisme déjà élevé en organisation, c'est un cham-
pignon ; à ce titre, le farcin doit être rangé avec les mycoses
comme l'actinomycose, l'aspergillose. et pas très loin de la
tuberculose.
Le farcin du bœuf se traduit par la formation d'abcès au
niveau des ganglions, en particulier à la pointe de l'épaule.
De ces tumeurs partent des cordons qui sont, en réalité, les
vaisseaux enflammés ; sur leur trajet se forment et s'ouvrent
de petits abcès. La maladie est spéciale au bœuf ; dans les
conditions naturelles, elle ne se propage pas aux autres ani-
maux.
On accorde une grande importance au rôle des Tiques
dites Sénégalaises dans la transmission de la maladie.
M. Bernard souscrit à cette opinion et il apporte des preuves
qui tendent à nous la faire partager. Les soins hygiéniques,
la pratique des bains, le « dipping » contre les tiques, dimi-
nuent la fréquence de la maladie.
Si l'intervention est précoce, on peut avoir raison de la
maladie ; le traitement de choix est chirurgical, il consiste
dans l'ablation des tumeurs récentes.
Il apparaît que l'application rigoureuse des mesures sani-
taires et l'institution du traitement par quelques vétérinaires
pourraient libérer rapidement notre colonie antillaise d'un
fléau qui accable son bétail (1).
Professeur L. PANISSET,
Adjoint au Directeur de l'Institut
de Médecine vétérinaire exotique
(Ecole d'Alfort).
(1) Consulter: M. M. BERNARD. Le Farcin du Bæu{. Thèse de doctorat vété-
rinaire, Faculté de Médecine de Paris, 1927.
qui nous renseignerait sur l'origine géographique du farcin
à la Guadeloupe ; bien entendu, nous ne savons rien à cet
égard.
Le farcin du bœuf est une maladie contagieuse dont le
germe envahit le système lymphatique. Le microbe du farcin
est un organisme déjà élevé en organisation, c'est un cham-
pignon ; à ce titre, le farcin doit être rangé avec les mycoses
comme l'actinomycose, l'aspergillose. et pas très loin de la
tuberculose.
Le farcin du bœuf se traduit par la formation d'abcès au
niveau des ganglions, en particulier à la pointe de l'épaule.
De ces tumeurs partent des cordons qui sont, en réalité, les
vaisseaux enflammés ; sur leur trajet se forment et s'ouvrent
de petits abcès. La maladie est spéciale au bœuf ; dans les
conditions naturelles, elle ne se propage pas aux autres ani-
maux.
On accorde une grande importance au rôle des Tiques
dites Sénégalaises dans la transmission de la maladie.
M. Bernard souscrit à cette opinion et il apporte des preuves
qui tendent à nous la faire partager. Les soins hygiéniques,
la pratique des bains, le « dipping » contre les tiques, dimi-
nuent la fréquence de la maladie.
Si l'intervention est précoce, on peut avoir raison de la
maladie ; le traitement de choix est chirurgical, il consiste
dans l'ablation des tumeurs récentes.
Il apparaît que l'application rigoureuse des mesures sani-
taires et l'institution du traitement par quelques vétérinaires
pourraient libérer rapidement notre colonie antillaise d'un
fléau qui accable son bétail (1).
Professeur L. PANISSET,
Adjoint au Directeur de l'Institut
de Médecine vétérinaire exotique
(Ecole d'Alfort).
(1) Consulter: M. M. BERNARD. Le Farcin du Bæu{. Thèse de doctorat vété-
rinaire, Faculté de Médecine de Paris, 1927.
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