relevés assez fortement. L'indigène a pu constater que la richesse que lui procure l'exploitation du palmier à huile ne le met pas à l'abri d'une disette s'il se désintéresse des produits vivriers.
COTE D'IVOIRE
Exportation. — La valeur des exportations atteint, pour la France et l'étranger, 134.209.592 fr., contre 116.433.791 fr.
en 1924, soit une plus-value d'environ 18 millions de francs.
A ce chiffre, il faut ajouter la plus-value résultant des expor- tations à destination de l'A. 0. F., concernant surtout les noix de colas dont la majeure partie va au Sénégal, soit 10 millions environ.
Il y a donc à enregistrer, au profit de 1925, une plus-value totale de 28 millions de francs par comparaison avec 1924.
Sans doute, cette augmentation, d'une manière générale, est due autant à l'accroissement de la valeur des produits qu'à celui des quantités exportées. Cependant, certains d'entre eux et non des moindres continuent à sortir de la colonie en quantité progressivement croissante chaque année.
En première ligne, le cacao passe de 4.294 tonnes en 1924 à 6.278 tonnes, soit 2.000 tonnes de plus environ. Les noix de colas progressent de 1.065 tonnes. Le caoutchouc gagne une centaine de tonnes. La glu passe de 175 tonnes à 495 tonnes, avec un gain de plus de 300 tonnes.
Le relèvement des cours de ces derniers produits incite les indigènes à les récolter en abondance.
On constate une augmentation sensible sur les produits du palmier à huile ; les palmistes gagnent plus de 1.500 ton- nes : 14.581 tonnes, contre 13.067 tonnes ; l'huile de palme s'ac- croît de 600 tonnes, avec 8.220 tonnes, contre 7.965 tonnes.
Les sorties de coton s'élèvent à plus de 592 tonnes, dont 400 tonnes environ pour la colonie, avec un excédent de 330 tonnes sur 1924.
On observe quelques augmentations encore sur des pro- duits de moindre importance pour la Côte d'Ivoire : les peaux de bœufs passent de 25 à 50 tonnes ; les dépouilles d'animaux sauvages, de 10 à 23 tonnes ; le maïs, de 2 à 64 tonnes ;
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