Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1927 01 mai 1927
Description : 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31. 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459225v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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772 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
par les mauvaises herbes; puis, toujours avec la houe, il pra-
tique, à des distances plus ou moins régulières, des petits (reux
dans lesquels il dépose les semences, qu'il recouvre ensuite d'un
peu de terre à l'aide du pied. Ayant l'habitude de toujours se-
mer la même variété — quand il la sème, c'est-à-dire tous les trois
ou quatre années — il sait à peu près l'écartement qu'il doit don-
ner aux rangées de cotonniers et la distance à laquelle doivent
rester les plantes dans la rangée après le démariage. Mais on
lui demanderait pourquoi il laisse ses cotonniers à ces distances
et pourquoi il ne les rapproche ou ne les écarte pas plus les uns
des autres, il np saurait le dire. Il cultive son coton de cette
façon, parce qu'il l'a toujours vu cultiver ainsi. Et il ne sort pas
de là. Il en est de même, du reste, pour la culture de la canne
à sucre. Il est bien certain qu'en voulant introduira des méthodes
culturales nouvelles ou, une variété qu'il ne connaît pas, on ren-
contrerait, de la part du planteur, une résistance assez difficile
à vaincre.
Dans les Antilles anglaises, le planteur butte une première
fois ses jeunes cotonniers lorsqu'ils atteignent Om. 20 de hauteur,
pour empêcher que le vent ne les couche, et il répète cette opé-
ration, au moment d'un sarclage, lorsqu'ils ont Om.30 à Om. 40:
Dans les Antilles françaises, à part un ou deux et rarement trois
sarclages, le planteur n'exécute aucun travail d'entretien. Aux
Antilles anglaises le planteur est guidé par des agents du service de
l'agriculture, auquel il ne craint pas d'avoir recours, s'il voit sa
petite plantation compromise par l'invasion d'un insecte destruc-
teur, tandis que le noir des îles françaises se contente de contemp-
ler ses cotonniers, en attendant l'époque de la cueillette, qui est
parfois très maigre parce qu'il n'a pas cru utile de combattre
insectes ou maladies, et il en attribuera volontiers tous les dégâts à
un ennemi réel ou imaginaire. Il n'y a done rien de surprenant
à ce que le planteur anglais obtienne des rendements rémuné-
rateurs, surtout à cause de la qualité du coton récolté, alors que
le planteur français ne récolte qu'une faible quantité de fibre de
qualité inférieure.
A l'île de la Désirade, nous avons récolté sur des cotonniers de
deux ou trois ans - qui, il est vrai, avaient été plantés dans de
mauvaises conditions et qui n'avaient même pas été recépés —
450 à 850 kilogrammes, soit une moyenne de 650 kilogrammes, de
coton-graine par hectare, donnant à l'égrenage un rendement
variant entre 26 et 31 p. 100 de fibre, soit une moyenne de
par les mauvaises herbes; puis, toujours avec la houe, il pra-
tique, à des distances plus ou moins régulières, des petits (reux
dans lesquels il dépose les semences, qu'il recouvre ensuite d'un
peu de terre à l'aide du pied. Ayant l'habitude de toujours se-
mer la même variété — quand il la sème, c'est-à-dire tous les trois
ou quatre années — il sait à peu près l'écartement qu'il doit don-
ner aux rangées de cotonniers et la distance à laquelle doivent
rester les plantes dans la rangée après le démariage. Mais on
lui demanderait pourquoi il laisse ses cotonniers à ces distances
et pourquoi il ne les rapproche ou ne les écarte pas plus les uns
des autres, il np saurait le dire. Il cultive son coton de cette
façon, parce qu'il l'a toujours vu cultiver ainsi. Et il ne sort pas
de là. Il en est de même, du reste, pour la culture de la canne
à sucre. Il est bien certain qu'en voulant introduira des méthodes
culturales nouvelles ou, une variété qu'il ne connaît pas, on ren-
contrerait, de la part du planteur, une résistance assez difficile
à vaincre.
Dans les Antilles anglaises, le planteur butte une première
fois ses jeunes cotonniers lorsqu'ils atteignent Om. 20 de hauteur,
pour empêcher que le vent ne les couche, et il répète cette opé-
ration, au moment d'un sarclage, lorsqu'ils ont Om.30 à Om. 40:
Dans les Antilles françaises, à part un ou deux et rarement trois
sarclages, le planteur n'exécute aucun travail d'entretien. Aux
Antilles anglaises le planteur est guidé par des agents du service de
l'agriculture, auquel il ne craint pas d'avoir recours, s'il voit sa
petite plantation compromise par l'invasion d'un insecte destruc-
teur, tandis que le noir des îles françaises se contente de contemp-
ler ses cotonniers, en attendant l'époque de la cueillette, qui est
parfois très maigre parce qu'il n'a pas cru utile de combattre
insectes ou maladies, et il en attribuera volontiers tous les dégâts à
un ennemi réel ou imaginaire. Il n'y a done rien de surprenant
à ce que le planteur anglais obtienne des rendements rémuné-
rateurs, surtout à cause de la qualité du coton récolté, alors que
le planteur français ne récolte qu'une faible quantité de fibre de
qualité inférieure.
A l'île de la Désirade, nous avons récolté sur des cotonniers de
deux ou trois ans - qui, il est vrai, avaient été plantés dans de
mauvaises conditions et qui n'avaient même pas été recépés —
450 à 850 kilogrammes, soit une moyenne de 650 kilogrammes, de
coton-graine par hectare, donnant à l'égrenage un rendement
variant entre 26 et 31 p. 100 de fibre, soit une moyenne de
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