Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1927 01 avril 1927
Description : 1927/04/01 (A20,N223)-1927/04/30. 1927/04/01 (A20,N223)-1927/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459224f
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
- Renseignements divers:
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598 BULLETIN DE L'AGENCE CÉNÉRAtE DES COLONIES
propre développement et lui faire tenir dans le monde la place
qu'elle est en droit d'occuper.
Beaucoup de choses étant à créer, il faut procéder par ordre,
et introduire, dans ce pays neuf, en même temps qu'un dévelop-
pement économique, un essor industriel intensif, où se formera
la main-d'œuvre européanisée, car il faut bien se rendre compte
que dans tout pays, quel qu'il soit, il y a une manière type de
travailler: celle qui a fait ses preuves, tant au point de vue tech-
nique qu'industriel ou commercial, et qu'il faut adapter aux
contingences locales.
Il faut se persuader également que les hommes ne sont pas,
pour la plupart, des encyclopédies, et qu'il est bon, lorsqu'on
veut mettre un pays en valeur, de sérier les questions pour les
résoudre.
D'autre part, trop de gens sont portés à croire qu'on va à la
colonie pour y travailler moins qu'en France. C'est une grave
erreur, puisqu'il faut créer; il y a donc lieu de se dire qu'il faut
un travail pour le moins égal, sinon supérieur à celui que l'on
fournit dans nos pays.
Enfin, il est indispensable que les métropolitains qui vont
dans nos colonies soient au-dessus de la moyenne, dans toutes les
branches de l'activité, puisqu'ils doivent non seulement créer,
mais faire école.
Jusqu'à ce jour, l'cr a été considéré comme la richesse effec-
tive du sous-sol guyanais. Il est certain qu'il y a là une ressource
inestimable, étant donné la minime exploitation à laquelle on
s'est borné et la manière dont elle a été menée. Mais il faut bien
se dire que les gisements aurifères se répandent sur la Guyane
entière, et bien plus qu'on ne le suppose, étant donné qu'en pleine
brousse, à l'intérieur, par exemple, les indigènes qui viennent se
ravitailler paient les marchandises qu'ils achètent avec de l'or
natif, produit de leur travail sur des anciens placers abandonnés,
ou sur des terrains qu'ils ont fouillés.
Le sous-sol guyanais, semblable par sa composition à celui de
son entourage, renferme, bien certainement, des richesses pro-
ductives autres que l'or que l'on exploite, et dont les sources
seront savs doute découvertes dans un temps restreint.
En Guyane hollandaise, on trouve de la bauxite et des car'
burants ; dans les colonies très proches (à Trinidad), du pétrole,
en Guyane anglaise, des pierres précieuses.
Lorsque les moyens de communication de là Guyane le per-
propre développement et lui faire tenir dans le monde la place
qu'elle est en droit d'occuper.
Beaucoup de choses étant à créer, il faut procéder par ordre,
et introduire, dans ce pays neuf, en même temps qu'un dévelop-
pement économique, un essor industriel intensif, où se formera
la main-d'œuvre européanisée, car il faut bien se rendre compte
que dans tout pays, quel qu'il soit, il y a une manière type de
travailler: celle qui a fait ses preuves, tant au point de vue tech-
nique qu'industriel ou commercial, et qu'il faut adapter aux
contingences locales.
Il faut se persuader également que les hommes ne sont pas,
pour la plupart, des encyclopédies, et qu'il est bon, lorsqu'on
veut mettre un pays en valeur, de sérier les questions pour les
résoudre.
D'autre part, trop de gens sont portés à croire qu'on va à la
colonie pour y travailler moins qu'en France. C'est une grave
erreur, puisqu'il faut créer; il y a donc lieu de se dire qu'il faut
un travail pour le moins égal, sinon supérieur à celui que l'on
fournit dans nos pays.
Enfin, il est indispensable que les métropolitains qui vont
dans nos colonies soient au-dessus de la moyenne, dans toutes les
branches de l'activité, puisqu'ils doivent non seulement créer,
mais faire école.
Jusqu'à ce jour, l'cr a été considéré comme la richesse effec-
tive du sous-sol guyanais. Il est certain qu'il y a là une ressource
inestimable, étant donné la minime exploitation à laquelle on
s'est borné et la manière dont elle a été menée. Mais il faut bien
se dire que les gisements aurifères se répandent sur la Guyane
entière, et bien plus qu'on ne le suppose, étant donné qu'en pleine
brousse, à l'intérieur, par exemple, les indigènes qui viennent se
ravitailler paient les marchandises qu'ils achètent avec de l'or
natif, produit de leur travail sur des anciens placers abandonnés,
ou sur des terrains qu'ils ont fouillés.
Le sous-sol guyanais, semblable par sa composition à celui de
son entourage, renferme, bien certainement, des richesses pro-
ductives autres que l'or que l'on exploite, et dont les sources
seront savs doute découvertes dans un temps restreint.
En Guyane hollandaise, on trouve de la bauxite et des car'
burants ; dans les colonies très proches (à Trinidad), du pétrole,
en Guyane anglaise, des pierres précieuses.
Lorsque les moyens de communication de là Guyane le per-
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