Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1927 01 mai 1927
Description : 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31. 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459225v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- Statistiques-Rapportscommerciaux:
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ÉTUDES GÉNÉRALES 763
gée à l'avance — réapparut au début de 1911. Le produit baissa
sur les marchés d'Europe. Les exportations du Cercle, pour cette
campagne, tombèrent à 131 tonnes et demi.
Des efforts désespérés furent encore faits sur place, durant
cette année et la suivante : huit moniteurs de l'école pratique
parcoururent la brousse, au lieu de quatre; les Cercles de Sikasso
et de Koutiala unirent leurs efforts dans la répression de la
fraude (suppression des acheteurs en brousse, destruction du
caoutchouc fraudé, vente obligatoire sur les marchés offi-
ciels etc.), enfin on envisagea la création de foires périodiques
où les indigènes récoltants auraient pu exposer leurs produits,
amenés ainsi, d'une part, à rivaliser en qualité, d'autre part, à se
passer d'intermédiaires. Les commerçants de la place avaient
donné leur assentiment unanime à cette dernière idée, qui, pour
diverses causes, semble ne pas avoir été retenue en haut lieu.
Par ces mesures, et malgré un retard dans la récolte dû au
prolongement anormal de la saison des pluies qui obligea les
indigènes à se consacrer tout d'abord à la rentrée des produits
vivriers, les exportations remontèrent à 155 tonnes pour la cam-
pagne 1911 — 1912, à 160 pour la suivante.
A cette époque, on estimait que les peuplements établis depuis
1905 occupaient environ 400 hectares et renfermaient bien près
d'un million de plants. A raison d'environ 2.000.000 de graines
semées par an, le déchet avait donc, cependant, été considérable.
Les peuplements naturels, devenus rares autour des villages,
étaient encore assez nombreux et denses sur les plateaux de
l'intérieur, particulièrement dans le sud. Mais ils tendaient, de
plus en plus, à disparaître par les feux de brousse, ainsi qu'à
s'épuiser par dessèchement à cause de saignées exagérées.
Telle était la situation locale, lorsque s'ouvrit en juin 1912 la
grande et dernière crise des caoutchoucs d'Afrique, dont l'étude
d'ensemble, dans ses causes et effets, ne correspondrait pas au
but de ces lignes. Ce fut cette fois, sans rémission, la débâcle
pour le Sikasso commercial. Toutes les maisons sauf une suppri-
mèrent peu à peu leurs opérations, quelques-unes ne laissant
même pas de gardiens à leurs immeubbs. La mobilisation des
agents, en 1914, ne fit que porter lecoup de grâce à cette agonie
du commerce local, qui était entièrement basé sur l'achat d'un
produit naturel.
En 1922 on pouvait évaluer à 15 tonnes l'exportation annuelle
du caoutchouc du Cercle de Sikasso. Elle était presque entière-
gée à l'avance — réapparut au début de 1911. Le produit baissa
sur les marchés d'Europe. Les exportations du Cercle, pour cette
campagne, tombèrent à 131 tonnes et demi.
Des efforts désespérés furent encore faits sur place, durant
cette année et la suivante : huit moniteurs de l'école pratique
parcoururent la brousse, au lieu de quatre; les Cercles de Sikasso
et de Koutiala unirent leurs efforts dans la répression de la
fraude (suppression des acheteurs en brousse, destruction du
caoutchouc fraudé, vente obligatoire sur les marchés offi-
ciels etc.), enfin on envisagea la création de foires périodiques
où les indigènes récoltants auraient pu exposer leurs produits,
amenés ainsi, d'une part, à rivaliser en qualité, d'autre part, à se
passer d'intermédiaires. Les commerçants de la place avaient
donné leur assentiment unanime à cette dernière idée, qui, pour
diverses causes, semble ne pas avoir été retenue en haut lieu.
Par ces mesures, et malgré un retard dans la récolte dû au
prolongement anormal de la saison des pluies qui obligea les
indigènes à se consacrer tout d'abord à la rentrée des produits
vivriers, les exportations remontèrent à 155 tonnes pour la cam-
pagne 1911 — 1912, à 160 pour la suivante.
A cette époque, on estimait que les peuplements établis depuis
1905 occupaient environ 400 hectares et renfermaient bien près
d'un million de plants. A raison d'environ 2.000.000 de graines
semées par an, le déchet avait donc, cependant, été considérable.
Les peuplements naturels, devenus rares autour des villages,
étaient encore assez nombreux et denses sur les plateaux de
l'intérieur, particulièrement dans le sud. Mais ils tendaient, de
plus en plus, à disparaître par les feux de brousse, ainsi qu'à
s'épuiser par dessèchement à cause de saignées exagérées.
Telle était la situation locale, lorsque s'ouvrit en juin 1912 la
grande et dernière crise des caoutchoucs d'Afrique, dont l'étude
d'ensemble, dans ses causes et effets, ne correspondrait pas au
but de ces lignes. Ce fut cette fois, sans rémission, la débâcle
pour le Sikasso commercial. Toutes les maisons sauf une suppri-
mèrent peu à peu leurs opérations, quelques-unes ne laissant
même pas de gardiens à leurs immeubbs. La mobilisation des
agents, en 1914, ne fit que porter lecoup de grâce à cette agonie
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produit naturel.
En 1922 on pouvait évaluer à 15 tonnes l'exportation annuelle
du caoutchouc du Cercle de Sikasso. Elle était presque entière-
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