Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1912 30 novembre 1912
Description : 1912/11/30 (A12,N137). 1912/11/30 (A12,N137).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446836h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
No 137 - Nov. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 351
dans diverses publications au cours de cette
année, et l'on pouvait s'attendre à voir la
Côte d'Or en très bonne place en fin d'an-
née. La consommation du cacao d'Akra
s'est considérablement étendue dans le
même temps, et, à l'heure actuelle, Ham-
bourg en consomme peut-être plus que
Liverpool.
L'Équateur, tout en faisant plus de
3.000 t. de plus qu'en 1910., a moins monté
sur les chiffres précédents qu'il ne l'avait
fait en 1910, où il avait produit 5.000 t. de
plus qu'en 1909. On sait que c'est l'Amér
rique du Nord qui absorbe la majeure par-
tie de cette production. -
San Thomé est en légère baisse, aban-
donnant la première place qu'il occupait
en 1910. On ne peut pas raisonnablement
admettre que la spéculation et les cam-
pagnes menées depuis quelque temps
contre certaines personnalités de cette île
aient rien. à voir avec cette diminution,
tout entière imputable à la récolte. Au
surplus et dans l'ensemble, San Thomé
est, avec l'Equateur, le pays qui se main-
tient le mieux autour des mêmes chiffres
annuels, en hausse moyenne constante.
Le Brésil a atteint en 1911 le chiffre le
plus élevé que ses plantations aient jamais
connu. La presque totalité de la production
vient de l'État de Bahia. L'exportation,
très partagée, va principalement sur l'Alle-
magne.
La Trinité, qui avait fait en 1910, une
année exceptionnellement bonne, est en
baisse légère, même sur 1909. La.Répu-
blique Dominicaine a augmenté son avance,
- d'une façon régulière, et elle a cette année
retrouvé et même légèrement dépassé les
chiffres de 1908. Le Venezuela, à quel-
ques kilogrammes près, s'est maintenu à
sa précédente production.
En ce qui concerne la consommation, la
progression est à peu près correspondante,
et l'augmentation est assez sensible cette
année. Les quatre grands pays consomma-
teurs restent dans le même ordre, les États-
Unis et l'Allemagne, ayant augmenté cha-
cun leur consommation de 7.000 à 8.000 t.,
pendant que la France et l'Angleterre ne
l'augmentaient que de 1.000 à 2.000 cha-
cune.
Quant au stock en fin d'année, il s'est
accru en 1911 de plus de 18 °/0 du chiffre
précédent, environ 17.000.000 de kg. de
plus qu'en fin J910. Toutefois, ceci n'est-
qu'une estimation, car les chiffres de cer- -
tains pays, même parmi les gros consom-
mateurs, ne sont pas exactement connus.
-
L'Ivoire et le Caoutchouc
à l'Exposition de la « Dépêche Coloniale ».
L'Exposition de notre confrère la
« Dépêche Coloniale » qui vient de fermer
ses portes était consacrée à l'ivoire et au
caoutchouc. Un assez grand nombre de'
maisons avaient répondu à l'appel qui
leur avait été adressé, et il nous a été
donné de voir réunis bon nombre d'échan-
tillons appartenant. heureusement à des
genres très différents, ce qui constituait
un bel ensemble de la question du caout- -
chouc. Les sortes d'Afrique étaient les plus
nombreuses, ce qui ne saurait surprendre
lorsqu'on a suivi la progression des So-
ciétés Africaines dans ces dernières années.
La France n'est pas un marché pour
l'ivoire, aussi ne pouvons-nous nous .étonner
du petit nombre d'échantillons exposés;
encore rachetaient-ils leur rareté par leur
qualité. La Cie Française du Haut et du Bas
Congo montrait des ivoires bruts et tra-
vaillés du plus bel effet, tant par leur
allure artistique que par la qualité de
l'ivoire; la Compaqnie Forestière Sangha-
Oubanghi en avait également envoyé
quelques exemplaires; mais la principale
exposition de cette puissante Société était
celle du caoutchouc. On connaît l'impor-
tance de ses concessions dans le bassin de
la Sangha, et dont une partie est passée
en territoire allemand à la suite de l'accord
de novembre dernier. C'est sans contredit
une des plus étendues, et il est juste
d'ajouter qu'elle a entrepris l'exploitation
de ses concessions sur une fort grande
dans diverses publications au cours de cette
année, et l'on pouvait s'attendre à voir la
Côte d'Or en très bonne place en fin d'an-
née. La consommation du cacao d'Akra
s'est considérablement étendue dans le
même temps, et, à l'heure actuelle, Ham-
bourg en consomme peut-être plus que
Liverpool.
L'Équateur, tout en faisant plus de
3.000 t. de plus qu'en 1910., a moins monté
sur les chiffres précédents qu'il ne l'avait
fait en 1910, où il avait produit 5.000 t. de
plus qu'en 1909. On sait que c'est l'Amér
rique du Nord qui absorbe la majeure par-
tie de cette production. -
San Thomé est en légère baisse, aban-
donnant la première place qu'il occupait
en 1910. On ne peut pas raisonnablement
admettre que la spéculation et les cam-
pagnes menées depuis quelque temps
contre certaines personnalités de cette île
aient rien. à voir avec cette diminution,
tout entière imputable à la récolte. Au
surplus et dans l'ensemble, San Thomé
est, avec l'Equateur, le pays qui se main-
tient le mieux autour des mêmes chiffres
annuels, en hausse moyenne constante.
Le Brésil a atteint en 1911 le chiffre le
plus élevé que ses plantations aient jamais
connu. La presque totalité de la production
vient de l'État de Bahia. L'exportation,
très partagée, va principalement sur l'Alle-
magne.
La Trinité, qui avait fait en 1910, une
année exceptionnellement bonne, est en
baisse légère, même sur 1909. La.Répu-
blique Dominicaine a augmenté son avance,
- d'une façon régulière, et elle a cette année
retrouvé et même légèrement dépassé les
chiffres de 1908. Le Venezuela, à quel-
ques kilogrammes près, s'est maintenu à
sa précédente production.
En ce qui concerne la consommation, la
progression est à peu près correspondante,
et l'augmentation est assez sensible cette
année. Les quatre grands pays consomma-
teurs restent dans le même ordre, les États-
Unis et l'Allemagne, ayant augmenté cha-
cun leur consommation de 7.000 à 8.000 t.,
pendant que la France et l'Angleterre ne
l'augmentaient que de 1.000 à 2.000 cha-
cune.
Quant au stock en fin d'année, il s'est
accru en 1911 de plus de 18 °/0 du chiffre
précédent, environ 17.000.000 de kg. de
plus qu'en fin J910. Toutefois, ceci n'est-
qu'une estimation, car les chiffres de cer- -
tains pays, même parmi les gros consom-
mateurs, ne sont pas exactement connus.
-
L'Ivoire et le Caoutchouc
à l'Exposition de la « Dépêche Coloniale ».
L'Exposition de notre confrère la
« Dépêche Coloniale » qui vient de fermer
ses portes était consacrée à l'ivoire et au
caoutchouc. Un assez grand nombre de'
maisons avaient répondu à l'appel qui
leur avait été adressé, et il nous a été
donné de voir réunis bon nombre d'échan-
tillons appartenant. heureusement à des
genres très différents, ce qui constituait
un bel ensemble de la question du caout- -
chouc. Les sortes d'Afrique étaient les plus
nombreuses, ce qui ne saurait surprendre
lorsqu'on a suivi la progression des So-
ciétés Africaines dans ces dernières années.
La France n'est pas un marché pour
l'ivoire, aussi ne pouvons-nous nous .étonner
du petit nombre d'échantillons exposés;
encore rachetaient-ils leur rareté par leur
qualité. La Cie Française du Haut et du Bas
Congo montrait des ivoires bruts et tra-
vaillés du plus bel effet, tant par leur
allure artistique que par la qualité de
l'ivoire; la Compaqnie Forestière Sangha-
Oubanghi en avait également envoyé
quelques exemplaires; mais la principale
exposition de cette puissante Société était
celle du caoutchouc. On connaît l'impor-
tance de ses concessions dans le bassin de
la Sangha, et dont une partie est passée
en territoire allemand à la suite de l'accord
de novembre dernier. C'est sans contredit
une des plus étendues, et il est juste
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de ses concessions sur une fort grande
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