Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
Q 138 - DÉc. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 383
caterpillar, élaborée par M. W. D. HUNTER.
On y trouve résumées les notions acquises
sur la morphologie et la biologie de cet
important parasite et les méthodes de lutte
qui peuvent lui être opposées.
Chaque femelle pond environ cinq cents
œufs, généralement à la face inférieure
des feuilles et toujours isolément; on peut
cependant les découvrir facilement à cause
de leur teinte claire qui contraste avec
celle du feuillage; ils sont de forme circu-.
laire, aplatis, striés radialement; l'éclo-
sion a lieu de trois à vingt jours après la
ponte selon la température.
Les chenilles varient beaucoup comme
taille et coloration ; la forme la plus fré-
quente mesure un peu plus de 3 cm. de
longueur et présente une bande brune lon-
gitudinale dorsale et d'autres lignes laté-
rales d'un jaune clair. Elles se nourrissent
uniquement sur le cotonnier et de préfé-
rence aux dépens des feuilles; mais, si
-celles-ci manquent, elles peuvent atta-
quer les capsules et même les rameaux.
Les capsules attaquées par cette -espèce
sont entamées seulement à la surface, ce
qui permet de les distinguer de celles
envahies par le boll worm qui perce un
trou pour pénétrer à l'intérieur et s'y
nourrir.
Lanymphose s'opère sur la plante même,
jamais en terre. Presque toujours la chry-
salide est nue et pendante, fixée par son
extrémité postérieure, au moyen d'un lien
de soie, à une feuille ou un rameau. La
durée de ce stade est de une à quatre
semaines.
Le papillon mesure environ 3 cm. d'en-
vergure, sa teinte générale est d'un jaune
brunâtre. L'aile antérieure présente un
point noir juste au-dessous du milieu et
environ au tiers de la distance entre les
bords antérieur et postérieur et, de plus,
un certain nombre de lignes transversales
en zigzag. Ce papillon est nocturne et pos-
sède, comme nous l'avons dit, un vol
remarquablement puissant. Sa trompe est
assez forte pour lui permettre de traverser
la cuticule des fruits.
Méthode de lutte. — L'insecticide qui a
donné de beaucoup les meilleurs résultats
contre la chenille du cotonnier est l'arsé-
niate de plomb en poudre. Il n'est pas nui-
sible à la plante et adhère encore au feuil-
lage après une forte pluie. Il s'emploie à
la dose de 2 kg. 250 par hectare environ
(la dose varie selon la faille des plants). Il
est préférable d'opérer quand les feuilles
sont encore humides de, rosée et par un
temps calme. On devra surveiller de près
les parties les plus humides des plantations
qui sont généralement envahies les pre-
mières et, dès qu'on y.constatera un com-
mencement de défoliation, il faudra les
traiter. En opérant ainsi, on évitera souvent
d'avoir à traiter la surface entière.
Après l'arséniate de plomb, le meilleur
insecticide est le vert de Paris; mais ce
dernier adhère mal au feuillage et est sus-
ceptible de brûler les7 feuilles. Ces incon-
vénients peuvent être atténués en ajoutant
à une partie de vert de Paris quantité égale
de chaux éteinte, qui diminue les chances
de brûlures, et une partie de farine qui
augmentera l'adhérence.
Le pourpre de Londres pourrait encore
être utilisé, mais avec de grandes chances
de brûlures.
Le mode opératoire est très simple. L'in-
secticide est placé dans des sacs de grosse
toile (celle des sacs à farine peut être uti-
lisée, mais, si l'on emploie l'arséniate de
plomb, dont la poudre est extrêmement
fine, il faudra deux épaisseurs de ce tissu).
Les sacs sont ensuite attachés aux extré-
mités d'une perche qui est fixée transver-
salement à la selle -un cheval, de telle
sorte que lorsque ce dernier circule entre
deux rangs de cotonniers, chaque sac se
déplace précisément au-dessus d'un rang;
les secousses transmises aux sacs par la
perchefont tomber le poison sur les feuilles.
La perche peut être assez longue pour
porter deux sacs de chaque côté et per-
mettre de traiter quatre rangs à la fois. Il
faut, naturellement, opérer un certain -
réglage pour arriver à répandre à peu près
la quantité nécessaire. On pèse les sacs
i
caterpillar, élaborée par M. W. D. HUNTER.
On y trouve résumées les notions acquises
sur la morphologie et la biologie de cet
important parasite et les méthodes de lutte
qui peuvent lui être opposées.
Chaque femelle pond environ cinq cents
œufs, généralement à la face inférieure
des feuilles et toujours isolément; on peut
cependant les découvrir facilement à cause
de leur teinte claire qui contraste avec
celle du feuillage; ils sont de forme circu-.
laire, aplatis, striés radialement; l'éclo-
sion a lieu de trois à vingt jours après la
ponte selon la température.
Les chenilles varient beaucoup comme
taille et coloration ; la forme la plus fré-
quente mesure un peu plus de 3 cm. de
longueur et présente une bande brune lon-
gitudinale dorsale et d'autres lignes laté-
rales d'un jaune clair. Elles se nourrissent
uniquement sur le cotonnier et de préfé-
rence aux dépens des feuilles; mais, si
-celles-ci manquent, elles peuvent atta-
quer les capsules et même les rameaux.
Les capsules attaquées par cette -espèce
sont entamées seulement à la surface, ce
qui permet de les distinguer de celles
envahies par le boll worm qui perce un
trou pour pénétrer à l'intérieur et s'y
nourrir.
Lanymphose s'opère sur la plante même,
jamais en terre. Presque toujours la chry-
salide est nue et pendante, fixée par son
extrémité postérieure, au moyen d'un lien
de soie, à une feuille ou un rameau. La
durée de ce stade est de une à quatre
semaines.
Le papillon mesure environ 3 cm. d'en-
vergure, sa teinte générale est d'un jaune
brunâtre. L'aile antérieure présente un
point noir juste au-dessous du milieu et
environ au tiers de la distance entre les
bords antérieur et postérieur et, de plus,
un certain nombre de lignes transversales
en zigzag. Ce papillon est nocturne et pos-
sède, comme nous l'avons dit, un vol
remarquablement puissant. Sa trompe est
assez forte pour lui permettre de traverser
la cuticule des fruits.
Méthode de lutte. — L'insecticide qui a
donné de beaucoup les meilleurs résultats
contre la chenille du cotonnier est l'arsé-
niate de plomb en poudre. Il n'est pas nui-
sible à la plante et adhère encore au feuil-
lage après une forte pluie. Il s'emploie à
la dose de 2 kg. 250 par hectare environ
(la dose varie selon la faille des plants). Il
est préférable d'opérer quand les feuilles
sont encore humides de, rosée et par un
temps calme. On devra surveiller de près
les parties les plus humides des plantations
qui sont généralement envahies les pre-
mières et, dès qu'on y.constatera un com-
mencement de défoliation, il faudra les
traiter. En opérant ainsi, on évitera souvent
d'avoir à traiter la surface entière.
Après l'arséniate de plomb, le meilleur
insecticide est le vert de Paris; mais ce
dernier adhère mal au feuillage et est sus-
ceptible de brûler les7 feuilles. Ces incon-
vénients peuvent être atténués en ajoutant
à une partie de vert de Paris quantité égale
de chaux éteinte, qui diminue les chances
de brûlures, et une partie de farine qui
augmentera l'adhérence.
Le pourpre de Londres pourrait encore
être utilisé, mais avec de grandes chances
de brûlures.
Le mode opératoire est très simple. L'in-
secticide est placé dans des sacs de grosse
toile (celle des sacs à farine peut être uti-
lisée, mais, si l'on emploie l'arséniate de
plomb, dont la poudre est extrêmement
fine, il faudra deux épaisseurs de ce tissu).
Les sacs sont ensuite attachés aux extré-
mités d'une perche qui est fixée transver-
salement à la selle -un cheval, de telle
sorte que lorsque ce dernier circule entre
deux rangs de cotonniers, chaque sac se
déplace précisément au-dessus d'un rang;
les secousses transmises aux sacs par la
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La perche peut être assez longue pour
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