Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1912 30 novembre 1912
Description : 1912/11/30 (A12,N137). 1912/11/30 (A12,N137).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446836h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
N° 13-7 Nov. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 349.
date, été apporté au Pérou et à l'Equateur.
En tout cas, M. POPENOE, dans un de ses
intéressants articles du « Pomona Jour-
nal » de Californie, fait remarquer que les
conditions climatiques qui conviennent le
mieux au chérimolier sont celles qui sont
réalisées sur le grand plateau central du
Mexique, c'est-à-dire une assez haute tem-
pérature avec un faible degré d'humidité
pendant la saison sèche, puis un hiver
frais. La pluviosité annuelle ne doit pas être
trop grande et la maturité se fait surtout
bien lorsque la température est un peu
fraîche. D'après M. POPENOE, ces conditions
expliquent parfaitement que les fruits de
chérimolier ne soient pas également appré-
ciés dans tous les pays, et il est à remar-
quer qu'ils sont, en général, moins estimés
dans les régions à climat nettement tropi-
cal que dans les hauts pays du Mexique ou
du Pérou, ou à Madère ou aux Canaries.
C'est que les climats un peu tempérés con-
viennent mieux à l'arbre que ceux qui sont
très chauds. Et rien d'étonnant, dès lors,
que le chérimolier fructifie non seulement
en Algérie, mais en quelques points des
environs de Nice.
La multiplication peut avoir lieu et est
presque toujours réalisée par graines ; mais
on risque toujours que les seedlings prove-
nant de ces graines soient un peu infé-
rieurs. C'est ce qu'on constate malheureu-
sement en Californie, où les plants de seed-
lings qui ont été propagés étaient de valeur
médiocre ; et M. POPENOE estime que c'est
là la raison pour laquelle VAnona Cherimo-
lia n'occupe pas, comme arbre fruitier, en
Californie la place qu'il mériterait et que
lui permettrait d'avoir le climat de la con-
trée.
Mieux vaut écussonner le chérimolier
comme on écussonne le Citrus ; et on peut
employer comme sujet soit le chérimolier
lui-même, soit d'autres Anona tels que
Y Anona glabra, Y Anona squamosa et
l'Anona reticulata. En Floride, M. WESTER
recommande principalement Y Anona qla-
bra. Les sujets sont des seedlings d'un an à
un an et demi, dont la tige a alors 12 mm.
environ de diamètre. L'écusson est pris sur
bois d'un an, dont les feuilles sont tombées;
et ne doit pas avoir moins de 3 cm. de lon-
gueur. L'opération est faite comme pour
les Citrus. -
Rappelons que, en Algérie, M. TRABUT
pense que le greffage en fente sur seedlings
de deux ans est préférable à l'écussonnage;
et un bon sujet serait l'Asimina triloba. A
Madère et aux Canaries, le greffage est
aussi très pratiqué.
En Californie, on doit planter les pieds
de semis à 8 m. au moins d'intervalle;
pour les pieds greffés, les distances peuvent
être moindres. Le rapport commence vers
quatre ans.
En Floride, tous les arbres ne sont pas
toujours productifs. Le fait est dû, d'après -
M. WESTER, à ce que, dans la fleur, les éta-
mines ne sont mûres qu'après le pistil; les
insectes doivent donc intervenir pour assu-
rer la pollinisation-entre fleurs différen-
tes, et leur nombre est parfois insuffisant.
Si certains individus sont au contraire
d'une grande productivité, c'est qu'ils se
sont adaptés à l'autopollinisation.
En certains États du Mexique, on récolte
des fruits pendant presque toute l'année,
mais en Californie la fructification a lieu
plus particulièrement de février à avril. Les
fruits doivent être cueillis bienà point, trois
ou quatre jours avant d'être dans l'état
voulu pour être consommés. On trouve
trop souvent, dit M. POPENOE, sur les mar-
chés des fruits insuffisamment mûrs, durs
à la surface ; ceux qui sont à point ont une
teinte jaunâtre et cèdent légèrement sous le
doigt.
L'exportation est possible en chambre
froide, surtout si l'on choisit certaines
variétés. En Californie, une bonnevariété,de
fine saveur, est la variété mamillaris, dont
le fruit, conique et de grosseur moyenne,
pèse jusqu'à une livre; un peu moins
bonne est la Golden Russet, qui provient
de deux arbres écussonnés envoyés de Lon-
dres il y a quelques années.
Beaucoup d'autres Anonacées que le ché-
rimolier ont d'ailleurs été introduites en
date, été apporté au Pérou et à l'Equateur.
En tout cas, M. POPENOE, dans un de ses
intéressants articles du « Pomona Jour-
nal » de Californie, fait remarquer que les
conditions climatiques qui conviennent le
mieux au chérimolier sont celles qui sont
réalisées sur le grand plateau central du
Mexique, c'est-à-dire une assez haute tem-
pérature avec un faible degré d'humidité
pendant la saison sèche, puis un hiver
frais. La pluviosité annuelle ne doit pas être
trop grande et la maturité se fait surtout
bien lorsque la température est un peu
fraîche. D'après M. POPENOE, ces conditions
expliquent parfaitement que les fruits de
chérimolier ne soient pas également appré-
ciés dans tous les pays, et il est à remar-
quer qu'ils sont, en général, moins estimés
dans les régions à climat nettement tropi-
cal que dans les hauts pays du Mexique ou
du Pérou, ou à Madère ou aux Canaries.
C'est que les climats un peu tempérés con-
viennent mieux à l'arbre que ceux qui sont
très chauds. Et rien d'étonnant, dès lors,
que le chérimolier fructifie non seulement
en Algérie, mais en quelques points des
environs de Nice.
La multiplication peut avoir lieu et est
presque toujours réalisée par graines ; mais
on risque toujours que les seedlings prove-
nant de ces graines soient un peu infé-
rieurs. C'est ce qu'on constate malheureu-
sement en Californie, où les plants de seed-
lings qui ont été propagés étaient de valeur
médiocre ; et M. POPENOE estime que c'est
là la raison pour laquelle VAnona Cherimo-
lia n'occupe pas, comme arbre fruitier, en
Californie la place qu'il mériterait et que
lui permettrait d'avoir le climat de la con-
trée.
Mieux vaut écussonner le chérimolier
comme on écussonne le Citrus ; et on peut
employer comme sujet soit le chérimolier
lui-même, soit d'autres Anona tels que
Y Anona glabra, Y Anona squamosa et
l'Anona reticulata. En Floride, M. WESTER
recommande principalement Y Anona qla-
bra. Les sujets sont des seedlings d'un an à
un an et demi, dont la tige a alors 12 mm.
environ de diamètre. L'écusson est pris sur
bois d'un an, dont les feuilles sont tombées;
et ne doit pas avoir moins de 3 cm. de lon-
gueur. L'opération est faite comme pour
les Citrus. -
Rappelons que, en Algérie, M. TRABUT
pense que le greffage en fente sur seedlings
de deux ans est préférable à l'écussonnage;
et un bon sujet serait l'Asimina triloba. A
Madère et aux Canaries, le greffage est
aussi très pratiqué.
En Californie, on doit planter les pieds
de semis à 8 m. au moins d'intervalle;
pour les pieds greffés, les distances peuvent
être moindres. Le rapport commence vers
quatre ans.
En Floride, tous les arbres ne sont pas
toujours productifs. Le fait est dû, d'après -
M. WESTER, à ce que, dans la fleur, les éta-
mines ne sont mûres qu'après le pistil; les
insectes doivent donc intervenir pour assu-
rer la pollinisation-entre fleurs différen-
tes, et leur nombre est parfois insuffisant.
Si certains individus sont au contraire
d'une grande productivité, c'est qu'ils se
sont adaptés à l'autopollinisation.
En certains États du Mexique, on récolte
des fruits pendant presque toute l'année,
mais en Californie la fructification a lieu
plus particulièrement de février à avril. Les
fruits doivent être cueillis bienà point, trois
ou quatre jours avant d'être dans l'état
voulu pour être consommés. On trouve
trop souvent, dit M. POPENOE, sur les mar-
chés des fruits insuffisamment mûrs, durs
à la surface ; ceux qui sont à point ont une
teinte jaunâtre et cèdent légèrement sous le
doigt.
L'exportation est possible en chambre
froide, surtout si l'on choisit certaines
variétés. En Californie, une bonnevariété,de
fine saveur, est la variété mamillaris, dont
le fruit, conique et de grosseur moyenne,
pèse jusqu'à une livre; un peu moins
bonne est la Golden Russet, qui provient
de deux arbres écussonnés envoyés de Lon-
dres il y a quelques années.
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