Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
N° 138 — DEC. 4912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 381
situation des cafécries est très bonne, et
que les efforts des planteurs n'ont pas été
dépensés en vain. -
La culture du Cotonnier dans ses rapports
avec l'anthonome.
L'Anthonomus grandis, « Cotton boll
weevil » des Américains, exerce "de tels
ravages sur les cotonniers qu'il y a lieu
d'en tenir compte lors du choix des
méthodes culturales et des variétés à plan-
ter. M. 0. F. COOK, dans le Bulletin n° 2,20
du « Bureau of Plant Industry » de Was-
hington (1), fait remarquer que la séche-
resse peut avoir une action utile par ce fait
qu'elle entrave considérablement le déve-
loppement de l'Anthonome. En saison
très sèche, les capsules mûrissent rapide-
ment et les vers n'ont pas le temps d'y
acquérir toute leur taille ; ou bien ils
périssent sur le sol surchauffé et desséché
à la surface. Dans les parties les plus
sèches du sud-ouest des Etats-Unis, les
anthonomes ne peuvent généralement pas,
par suite d'humidité insuffisante, causer
des dommages notables, tandis que l'on
peut parfaitement y cultiver certaines
variétés de cotonniers résistantes à la
sécheresse. Il suffit pour cela de créer des
réserves suffisantes d'eafu dans le sol au
moyen de 'labours profonds et en utilisant
en somme les pratiques culturales du « dry
farming ». La culture précoce, souvent
préconisée contre le « boll weevil »
est loin de donner toujours les résultats que
l'on en attend, même dans les localités
sèches ; il importe surtout d'obtenir une
floraison rapide et non une floraison pré-
coce. Il va sans dire que cette rapidité de
floraison doit être autant que possible un
caraQtère intrinsèque de la variété et non
pas être causée uniquement, aux dépens de
la quantité et de la qualité de la récolte,
par les facteurs externes.
En somme, il faut éviter de parler,
(1) Relation of drought to weevil résistance in cot-
ton. ln-Sa, 30 p. Washington 1911.
comme on le fait souvent, de variétés résis-
tantes à tel ou tel parasite ; une espèce végé-
tale, ou une variété, est ou n'est pas résis-
tante à un insecte déterminé selon le milieu
où elle vit etselon lesméthodescultiiralessous
l'influence desquelles elles se trouve. C'est
ainsi que les variétés de cotonniers améri-
cains, au moins celles qui ont été
essayées, souffrent beaucoup plus au Sou-
dan français des attaques du Sphenoptera
gossypii que les variétés indigènes; au
contraire, d'après COTES, le même insecte
attaquerait seulement, - dans l'Inde, les
variétés indigènes, laissant indemnes les
variétés américaines.
A. V.
Mucilage de Cactus.
U.n rapport - consulaire de Montevideo
nous apprend que dans rUruguay, on uti-
lise le cactus pour préparer une peinture.
destinée au badigeonnage de l'extérieur
des maisons. Il s'agit en fait d'un lait de
chaux, dans lequel l'eau serait remplacée
par le jus résultant de l'écrasement des
cactus. Cela n'a rien qui doive surprendre
ceux qui se rappelleront l'usage qu'on a
préconisé des raquettes de cactus pour
l'épandage au-dessus des mares et étangs,
dans le but d'éviter la propagation des
moustiques. Il est évident que la pellicule
formée à la surface de l'eau est due à la
présence de matières mucilagineuses qui
doivent parfaitement contribuer au main-
tien de la chaux en enduit. J1 est néan-
moins intéressant de signaler le procédé,
car dans l'Afrique du Nord principalement,
on blanchit beaucoup à la chaux, et les
cactus sont abondants. La peinture ainsi
appliquée serait donc plus durable que
celle faite à l'eau.
Les Mangues desséchées.
Les mangues greffées sont un des meil-
leurs fruits tropicaux, mais sur bien des
points l'exportation n'en est point encore
possible, ce fruit s'altérant très rapidement
situation des cafécries est très bonne, et
que les efforts des planteurs n'ont pas été
dépensés en vain. -
La culture du Cotonnier dans ses rapports
avec l'anthonome.
L'Anthonomus grandis, « Cotton boll
weevil » des Américains, exerce "de tels
ravages sur les cotonniers qu'il y a lieu
d'en tenir compte lors du choix des
méthodes culturales et des variétés à plan-
ter. M. 0. F. COOK, dans le Bulletin n° 2,20
du « Bureau of Plant Industry » de Was-
hington (1), fait remarquer que la séche-
resse peut avoir une action utile par ce fait
qu'elle entrave considérablement le déve-
loppement de l'Anthonome. En saison
très sèche, les capsules mûrissent rapide-
ment et les vers n'ont pas le temps d'y
acquérir toute leur taille ; ou bien ils
périssent sur le sol surchauffé et desséché
à la surface. Dans les parties les plus
sèches du sud-ouest des Etats-Unis, les
anthonomes ne peuvent généralement pas,
par suite d'humidité insuffisante, causer
des dommages notables, tandis que l'on
peut parfaitement y cultiver certaines
variétés de cotonniers résistantes à la
sécheresse. Il suffit pour cela de créer des
réserves suffisantes d'eafu dans le sol au
moyen de 'labours profonds et en utilisant
en somme les pratiques culturales du « dry
farming ». La culture précoce, souvent
préconisée contre le « boll weevil »
est loin de donner toujours les résultats que
l'on en attend, même dans les localités
sèches ; il importe surtout d'obtenir une
floraison rapide et non une floraison pré-
coce. Il va sans dire que cette rapidité de
floraison doit être autant que possible un
caraQtère intrinsèque de la variété et non
pas être causée uniquement, aux dépens de
la quantité et de la qualité de la récolte,
par les facteurs externes.
En somme, il faut éviter de parler,
(1) Relation of drought to weevil résistance in cot-
ton. ln-Sa, 30 p. Washington 1911.
comme on le fait souvent, de variétés résis-
tantes à tel ou tel parasite ; une espèce végé-
tale, ou une variété, est ou n'est pas résis-
tante à un insecte déterminé selon le milieu
où elle vit etselon lesméthodescultiiralessous
l'influence desquelles elles se trouve. C'est
ainsi que les variétés de cotonniers améri-
cains, au moins celles qui ont été
essayées, souffrent beaucoup plus au Sou-
dan français des attaques du Sphenoptera
gossypii que les variétés indigènes; au
contraire, d'après COTES, le même insecte
attaquerait seulement, - dans l'Inde, les
variétés indigènes, laissant indemnes les
variétés américaines.
A. V.
Mucilage de Cactus.
U.n rapport - consulaire de Montevideo
nous apprend que dans rUruguay, on uti-
lise le cactus pour préparer une peinture.
destinée au badigeonnage de l'extérieur
des maisons. Il s'agit en fait d'un lait de
chaux, dans lequel l'eau serait remplacée
par le jus résultant de l'écrasement des
cactus. Cela n'a rien qui doive surprendre
ceux qui se rappelleront l'usage qu'on a
préconisé des raquettes de cactus pour
l'épandage au-dessus des mares et étangs,
dans le but d'éviter la propagation des
moustiques. Il est évident que la pellicule
formée à la surface de l'eau est due à la
présence de matières mucilagineuses qui
doivent parfaitement contribuer au main-
tien de la chaux en enduit. J1 est néan-
moins intéressant de signaler le procédé,
car dans l'Afrique du Nord principalement,
on blanchit beaucoup à la chaux, et les
cactus sont abondants. La peinture ainsi
appliquée serait donc plus durable que
celle faite à l'eau.
Les Mangues desséchées.
Les mangues greffées sont un des meil-
leurs fruits tropicaux, mais sur bien des
points l'exportation n'en est point encore
possible, ce fruit s'altérant très rapidement
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