Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1912 31 octobre 1912
Description : 1912/10/31 (A12,N136). 1912/10/31 (A12,N136).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468353
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
296 - JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NT° 130 — OCT. 1912
montrent l'une une cocoteraie envahie par
'l'alang-alang, l'autre une cocoteraie domi-
née par une graminée, et toutes deux don-
nent bien le sentiment de l'impuissance
qu'on doit éprouver à lutter contre cette
végétation exubérante, déjà aussi haute
que les arbres eux-mêmes.
Signalons enfin qu'on a souvent parlé
de planter des Hevea ou des Ficus entre
les cocotiers, mais ce ne sont plus des cul-
tures intercalaires, mais des plantations
mélangées, et qui sortent de la question
que nous examinons.
Enfin, comme revenu anticipé, on a
proposé le bétail, qui est encore considéré
comme le plus approprié à ce rôle. Il a
l'avantage évident de fournir à la planta-
tion un engrais efficace, mais on n'est pas
d'accord sur l'âge des arbres qui n'ont plus
rien à redouter de lui, Deux ans paraissent
à plusieurs spécialistes comme à peine
suffisants pour permettre au cocotier de
résister aux tentatives de broutage par les
animaux, mais, d'un autre côté, on semble
d'accord pour constater que les cocotiers
fumés par un bétail au pacage rapportent
plus et plus tôt que ceux dans lesquels le
bétail n'a pas accès. Il reste donc à exa-
miner, dans chaque cas particulier, le prix
auquel on peut se procurer des animaux et
les débouchés que présente leur vente après
la période d'exploitation ; nous ne pou-
vons donc que signaler le fait sans nous y
attarder.
Amendements et engrais. — Il n'est pas
douteux que les éléments exportés par les
récoltes relativement considérables d'une
cocoteraie doivent être rendus au sol sous
forme d'engrais, et l'accord est absolu sur
ce point; mais la nature des engrais con-
seillés diffère sensiblement avec les au-
teurs. D'une manière générale, on semble
reconnaître que l'acide phosphorique et
l'azote - sont plus nettement utiles que la
potasse, bien que ce dernier élément, qui
se rencontre dans les noix, doive également
être ramené au sol. Le fumier de ferme est
un des meilleurs engrais à appliquer ; les
tourteaux, engrais organiques et la poudre
d'os sont également recommandés. Quant
au sel, dont on a largement prôné l'usage,
on en revient un peu, et on s'accorde
plutôt à dire qu'il n'est pas nuisible au
cocotier, même dans une assez large pro-
portion, mais sans aller jusqu'à dire qu'il
faut lui en apporter; on estime, avec assez
de raison, que les éléments chlorurés con-
tenus dans les engrais potassiques que l'on
apporte généralement, sont suffisants pour
qu'il soit inutile d'y ajouter du sel marin.
Enfin, les engrais verts, conséquence de la
présence des légumineuses coinfrie culture
intercalaire, sont particulièrement prônés
par tous les auteurs.
Rendement. — Nous n'en parlerons que
pour signaler que, suivant les auteurs, on
estime entre 4 et 7.000 le nombre de noix
nécessaire pour donner une tonne de coprah.
Cela provient certainement des différences
dans le poids des noix qui résultent des
différentes variétés plantées, et dont nous
avons dit un mot plus haut. Tout le reste
est suffisamment établi pour que nous
jugions inutile de nous. y arrêter.
Ouverture des noix et séchage. — Nous
avons été assez surpris de ne pas trouver,
dans les divers ouvrages que nous avons
examinés, de données sur les machines
employées (?) pour l'extraction de l'amande
de la noix. Nous savons que leur usage
n'est pas encore très répandu, mais des
travaux scientiques devraient tenir compte
des instruments existants, sans subor-
donner leur opinion à leur diffusion plus
ou moins grande. Or, il existe, à notre
connaissance, trois ou quatre machines
destinées à l'ouverture des noix, dont une
au moins fonctionne très bien, d'après les
dires de planteurs qui en utilisent. Il est
vrai que l'extraction, au moyen d'une tige
de fer ou d'un bolo est si souvent cousi-
dérée comme impossible à surpasser que
les auteurs ont bien pu se laisser inlfuencer.
Quant au séchage, il se présente sous
un jour bien différent de ce qu'il était, il y
a. quelques années; on sait que le Ceylon
siindricd est, de toutes les qualités de
coprah, celle qui tient toujours la tète du
montrent l'une une cocoteraie envahie par
'l'alang-alang, l'autre une cocoteraie domi-
née par une graminée, et toutes deux don-
nent bien le sentiment de l'impuissance
qu'on doit éprouver à lutter contre cette
végétation exubérante, déjà aussi haute
que les arbres eux-mêmes.
Signalons enfin qu'on a souvent parlé
de planter des Hevea ou des Ficus entre
les cocotiers, mais ce ne sont plus des cul-
tures intercalaires, mais des plantations
mélangées, et qui sortent de la question
que nous examinons.
Enfin, comme revenu anticipé, on a
proposé le bétail, qui est encore considéré
comme le plus approprié à ce rôle. Il a
l'avantage évident de fournir à la planta-
tion un engrais efficace, mais on n'est pas
d'accord sur l'âge des arbres qui n'ont plus
rien à redouter de lui, Deux ans paraissent
à plusieurs spécialistes comme à peine
suffisants pour permettre au cocotier de
résister aux tentatives de broutage par les
animaux, mais, d'un autre côté, on semble
d'accord pour constater que les cocotiers
fumés par un bétail au pacage rapportent
plus et plus tôt que ceux dans lesquels le
bétail n'a pas accès. Il reste donc à exa-
miner, dans chaque cas particulier, le prix
auquel on peut se procurer des animaux et
les débouchés que présente leur vente après
la période d'exploitation ; nous ne pou-
vons donc que signaler le fait sans nous y
attarder.
Amendements et engrais. — Il n'est pas
douteux que les éléments exportés par les
récoltes relativement considérables d'une
cocoteraie doivent être rendus au sol sous
forme d'engrais, et l'accord est absolu sur
ce point; mais la nature des engrais con-
seillés diffère sensiblement avec les au-
teurs. D'une manière générale, on semble
reconnaître que l'acide phosphorique et
l'azote - sont plus nettement utiles que la
potasse, bien que ce dernier élément, qui
se rencontre dans les noix, doive également
être ramené au sol. Le fumier de ferme est
un des meilleurs engrais à appliquer ; les
tourteaux, engrais organiques et la poudre
d'os sont également recommandés. Quant
au sel, dont on a largement prôné l'usage,
on en revient un peu, et on s'accorde
plutôt à dire qu'il n'est pas nuisible au
cocotier, même dans une assez large pro-
portion, mais sans aller jusqu'à dire qu'il
faut lui en apporter; on estime, avec assez
de raison, que les éléments chlorurés con-
tenus dans les engrais potassiques que l'on
apporte généralement, sont suffisants pour
qu'il soit inutile d'y ajouter du sel marin.
Enfin, les engrais verts, conséquence de la
présence des légumineuses coinfrie culture
intercalaire, sont particulièrement prônés
par tous les auteurs.
Rendement. — Nous n'en parlerons que
pour signaler que, suivant les auteurs, on
estime entre 4 et 7.000 le nombre de noix
nécessaire pour donner une tonne de coprah.
Cela provient certainement des différences
dans le poids des noix qui résultent des
différentes variétés plantées, et dont nous
avons dit un mot plus haut. Tout le reste
est suffisamment établi pour que nous
jugions inutile de nous. y arrêter.
Ouverture des noix et séchage. — Nous
avons été assez surpris de ne pas trouver,
dans les divers ouvrages que nous avons
examinés, de données sur les machines
employées (?) pour l'extraction de l'amande
de la noix. Nous savons que leur usage
n'est pas encore très répandu, mais des
travaux scientiques devraient tenir compte
des instruments existants, sans subor-
donner leur opinion à leur diffusion plus
ou moins grande. Or, il existe, à notre
connaissance, trois ou quatre machines
destinées à l'ouverture des noix, dont une
au moins fonctionne très bien, d'après les
dires de planteurs qui en utilisent. Il est
vrai que l'extraction, au moyen d'une tige
de fer ou d'un bolo est si souvent cousi-
dérée comme impossible à surpasser que
les auteurs ont bien pu se laisser inlfuencer.
Quant au séchage, il se présente sous
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