Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1912 30 septembre 1912
Description : 1912/09/30 (A12,N135). 1912/09/30 (A12,N135).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446834p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
264 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 135 - SEPT, 1912
lées ont perdu 168 grammes pour un poids
moyen de 1 kg. 130; d'autres fruits cueil-
lis mûrs et mis en chambres froides n'ont
perdu que 42 grammes.
Parmi les diverses variétés exportées de
la colonie, le small Natal est une de celles
qui sont le plus facilement transportées,
ainsi que le St-Michael. Les small Natal
expédiés pèsent ordinairement de 350 à
500 grammes, plus rarement jusqu'à
700 grammes. On peut les placer en
chambres simplement ventilées ; la venti-
lation est facilitée si la couronne de chaque
fruit est bien enveloppée. -
Pour ces longues distances, on estime au
Natal que le snwoth Cayenne qui pour-
tant est considéré généralement ailleurs
comme de transport et de conservation
assez faciles convient beaucoup moins.
Il faut, en tout cas, le mettre en chambres
froides et choisir des fruits qui ne soient
pas trop gros (1.000 à 1.500 grammes).
L'inconvénient de cette variété serait que sa
pulpe est très aqueuse et tend à perdre de
l'eau en cours de route.
Dans les plantations du Natal, qui sont
faites sur la côte, et en sols bien meilleurs
qu'en Floride, on espace souvent de 2 mè-
tres sur 1 ; cependant il semble qu'on réus-
sit tout aussi bien avec des intervalles dr
60 centimètres en tous sens.
Les plants ne doivent pas être conservés
plus de trois ans ; passé ce temps, le poids
des fruits diminue rapidement chaque
année. On plante de septembre à novembre
et on récolte au bout d'un an.
Lorsque les jeunes pieds fructifient pré-
maturément, donnant alors de tout petits
fruits, on doit couper ces fruits ; un nou-
veau bourgeon se développe immédiate-
ment et fructifie à son tour à peu près au
moment de la récolte générale.
H. JUMELLE,
Professeur à la Faculté des Sciences de Marseille.
L'utilisation des explosifs en agriculture
Par M. E. BAILLAUD
On connaît l'importance de la question du des-
souchage dans les pays tropicaux, aussi croyons-
nous qu'il sera intéressant pour certains planteurs
de posséder sur ce sujet les chiffres précis et les
données d'expérience que nous avons pu recueillir
dans ces derniers temps. Bien des personnes
savent en effet que les explosifs ont été préconisés
à diverses reprises pour le travail du sol, mais ni
les quantités à employer, ni le mode de procéder
n'ont jamais été exposés en détail, et en cette
matière les tàtonnements peuvent être très coû-
teux. Nous pensons donc que le travail de notre
collaborateur M. E. BAILLAUU sera bien accueilli
de nos lecteurs (N.D.L.R.)
Dans ces derniers temps, l'attention a
été vivement retenue aux Etats- Unis, en
Afrique du Sud et en Australie par l'emploi
des explosifs dans les défrichements et
même dans la préparation du sol pour l'en-
semencement.
Nous nous proposons de résumer ici les
principaux procédés qui ont été indiqués,
ainsi que les résultats obtenus.
I. Déboisement et défrichement.
La « E.I. Du Pont de Nemours Powder
Company », de Wilmington (Delaware,
U. S. A.), donne dans une brochure intitulée
« Farming with Dynamite», les instructions
suivantes pour l'extraction des souches :
La charge ne doit pas être placée trop
près de la surface, mais d'autant plus pro-
fondément que la souche est plus grosse.
On peut compter que la profondeur doit
égaler le diamètre de la souche, c'est-à-dire
que pour une souche de 30 cm. de dia-
mètre, la cartouche doit être placée à
30 cm. de profondeur et pour une souche
d'un mètre, la profondeur doit être d'un
mètre. L'explosion de la dynamite s'exer-
çant suivant la forme d'un cône, on doit
placer la cartouche au sommet du cône,
de manière à ce que la base du cône com-
prenne toutes les principales racines, et
lées ont perdu 168 grammes pour un poids
moyen de 1 kg. 130; d'autres fruits cueil-
lis mûrs et mis en chambres froides n'ont
perdu que 42 grammes.
Parmi les diverses variétés exportées de
la colonie, le small Natal est une de celles
qui sont le plus facilement transportées,
ainsi que le St-Michael. Les small Natal
expédiés pèsent ordinairement de 350 à
500 grammes, plus rarement jusqu'à
700 grammes. On peut les placer en
chambres simplement ventilées ; la venti-
lation est facilitée si la couronne de chaque
fruit est bien enveloppée. -
Pour ces longues distances, on estime au
Natal que le snwoth Cayenne qui pour-
tant est considéré généralement ailleurs
comme de transport et de conservation
assez faciles convient beaucoup moins.
Il faut, en tout cas, le mettre en chambres
froides et choisir des fruits qui ne soient
pas trop gros (1.000 à 1.500 grammes).
L'inconvénient de cette variété serait que sa
pulpe est très aqueuse et tend à perdre de
l'eau en cours de route.
Dans les plantations du Natal, qui sont
faites sur la côte, et en sols bien meilleurs
qu'en Floride, on espace souvent de 2 mè-
tres sur 1 ; cependant il semble qu'on réus-
sit tout aussi bien avec des intervalles dr
60 centimètres en tous sens.
Les plants ne doivent pas être conservés
plus de trois ans ; passé ce temps, le poids
des fruits diminue rapidement chaque
année. On plante de septembre à novembre
et on récolte au bout d'un an.
Lorsque les jeunes pieds fructifient pré-
maturément, donnant alors de tout petits
fruits, on doit couper ces fruits ; un nou-
veau bourgeon se développe immédiate-
ment et fructifie à son tour à peu près au
moment de la récolte générale.
H. JUMELLE,
Professeur à la Faculté des Sciences de Marseille.
L'utilisation des explosifs en agriculture
Par M. E. BAILLAUD
On connaît l'importance de la question du des-
souchage dans les pays tropicaux, aussi croyons-
nous qu'il sera intéressant pour certains planteurs
de posséder sur ce sujet les chiffres précis et les
données d'expérience que nous avons pu recueillir
dans ces derniers temps. Bien des personnes
savent en effet que les explosifs ont été préconisés
à diverses reprises pour le travail du sol, mais ni
les quantités à employer, ni le mode de procéder
n'ont jamais été exposés en détail, et en cette
matière les tàtonnements peuvent être très coû-
teux. Nous pensons donc que le travail de notre
collaborateur M. E. BAILLAUU sera bien accueilli
de nos lecteurs (N.D.L.R.)
Dans ces derniers temps, l'attention a
été vivement retenue aux Etats- Unis, en
Afrique du Sud et en Australie par l'emploi
des explosifs dans les défrichements et
même dans la préparation du sol pour l'en-
semencement.
Nous nous proposons de résumer ici les
principaux procédés qui ont été indiqués,
ainsi que les résultats obtenus.
I. Déboisement et défrichement.
La « E.I. Du Pont de Nemours Powder
Company », de Wilmington (Delaware,
U. S. A.), donne dans une brochure intitulée
« Farming with Dynamite», les instructions
suivantes pour l'extraction des souches :
La charge ne doit pas être placée trop
près de la surface, mais d'autant plus pro-
fondément que la souche est plus grosse.
On peut compter que la profondeur doit
égaler le diamètre de la souche, c'est-à-dire
que pour une souche de 30 cm. de dia-
mètre, la cartouche doit être placée à
30 cm. de profondeur et pour une souche
d'un mètre, la profondeur doit être d'un
mètre. L'explosion de la dynamite s'exer-
çant suivant la forme d'un cône, on doit
placer la cartouche au sommet du cône,
de manière à ce que la base du cône com-
prenne toutes les principales racines, et
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