Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1912 31 octobre 1912
Description : 1912/10/31 (A12,N136). 1912/10/31 (A12,N136).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468353
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
292 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE INO 136 — OCT. 1912
Considérations sur le Cocotier
A propos de plusieurs ouvrages récents. - Les Consolidés de l'Extrême Orient.
Prix de revient et d'établissement d'une plantation. — Variétés, sélection et culture.
Revenus anticipés et cultures intercalaires. — Engrais et amendements.
Rendement, préparation et séchage. — Coir.
Ennemis et parasites.
Par M. F. MAIN.
Tout à fait suggestif est le titre donné
à son nouvel ouvrage par notre ami
M. H. HAMEL SMITH, Directeur de notre
confrère « Tropical Life », les « Consolidés
de l'Extrême Orient», « the Consols of the
East ». Sous une forme plus modeste,
M. W. BARRETT, Chef de la Division des
Stations Expérimentales des Philippines,
exprime la même idée en disant : « Coprah,
the next Boom ». Et rarement opinion
fut plus justifiée. Il y a longtemps déjà,
qu'après une étude faite pour le compte
d'un colon de Madagascar, d'après les
documents encore rares à l'époque, nous
déclarions à ceux qui nous demandaient
un avis sur cette culture, que c'était la
seule que nous puissions vraiment conseil-
ler sans hésitation à quiconque désirait
consacrer des capitaux à une entreprise
tropicale. Depuis, les événements ont
confirmé notre optimisme, et les ouvrages
abondent sur ce sujet, en même temps que
les plantations se sont multipliées. L'arbre
semble les justifier amplement rien que
par sa réputation auprès des indigènes
des contrées productrices, et par l'abon-
dance des produits utilisables qu'il fournit,
comme, de son côté, la consommation et
les cours de la matière grasse qu'on en
tire sont de nature à encourager encore
les plantations à venir.
Si nous prenons les mercuriales du
« J. d'A. T. » depuis qu'il y est question
de coprah, nous Voyons que les cours de cet
article, qui étaient par exemple de 44 fr. 25
pour le Singapore en janvier 1'906, et de
47 francs pour le Ceylan Sundried à la
même époque, avaient atteint en juillet
dernier 65 fr. 50 pour la première de ces
deux sortes, et 68 francs pour la-seconde.
Dans le même laps de temps, le Saïgon
est passé de 39 à 64 francs. Les débouchés
se sont du reste accrus considérablement
depuis quelques années, sans parler de la
hausse générale des matières grasses.
Et cependant, malgré la simplicité vrai-
ment remarquable des entreprises de cul-
ture du cocotier, il ne semble pas qu'on
soit absolument d'accord sur un certain
nombre de points qu'elle soulève; l'unifi-
cation des opinions n'est pas faite, et nous
trouvons encore des divergences marquées
dans les ouvrages publiés ces derniers
temps sur le cocotier et ses produits. Ces
ouvrages, nous les avons pour la plupart
mentionnés ou analysés dans nos pages
bleues; aussi n'est-ce pas une nouvelle
revue que nous avons l'intention d'en
passer dans les notes qui vont suivre, mais
plutôt de consigner, pour les principaux
points en discussion, les conclusions vers
lesquelles on tend, en essayant de préciser
les chiffres sur lesquels on arrive peu à
peu à se mettre d'accord.
Végétation du cocotier. — Il a été sou-
vent affirmé que le cocotier ne pouvait
vivre que s'il entendait le vent de la mer
dans ses palmes. Nous croyons qu'on en
a fini avec cette question, car il est main-
tenant bien prouvé que le cocotier prospère
à une assez grande distance de la mer,
jusqu'à 300 kilomètres. Pourtant, il n'en
reste pas moins acquis que le voisinage
de la mer lui est propice et qu'il prospère
bien presque partout sur les cordons litto-
raux. La carte des Philippines publiée
dans le « Bulletin de la Société d'Etudes
Coloniales Belges, » dans son numéro de
Considérations sur le Cocotier
A propos de plusieurs ouvrages récents. - Les Consolidés de l'Extrême Orient.
Prix de revient et d'établissement d'une plantation. — Variétés, sélection et culture.
Revenus anticipés et cultures intercalaires. — Engrais et amendements.
Rendement, préparation et séchage. — Coir.
Ennemis et parasites.
Par M. F. MAIN.
Tout à fait suggestif est le titre donné
à son nouvel ouvrage par notre ami
M. H. HAMEL SMITH, Directeur de notre
confrère « Tropical Life », les « Consolidés
de l'Extrême Orient», « the Consols of the
East ». Sous une forme plus modeste,
M. W. BARRETT, Chef de la Division des
Stations Expérimentales des Philippines,
exprime la même idée en disant : « Coprah,
the next Boom ». Et rarement opinion
fut plus justifiée. Il y a longtemps déjà,
qu'après une étude faite pour le compte
d'un colon de Madagascar, d'après les
documents encore rares à l'époque, nous
déclarions à ceux qui nous demandaient
un avis sur cette culture, que c'était la
seule que nous puissions vraiment conseil-
ler sans hésitation à quiconque désirait
consacrer des capitaux à une entreprise
tropicale. Depuis, les événements ont
confirmé notre optimisme, et les ouvrages
abondent sur ce sujet, en même temps que
les plantations se sont multipliées. L'arbre
semble les justifier amplement rien que
par sa réputation auprès des indigènes
des contrées productrices, et par l'abon-
dance des produits utilisables qu'il fournit,
comme, de son côté, la consommation et
les cours de la matière grasse qu'on en
tire sont de nature à encourager encore
les plantations à venir.
Si nous prenons les mercuriales du
« J. d'A. T. » depuis qu'il y est question
de coprah, nous Voyons que les cours de cet
article, qui étaient par exemple de 44 fr. 25
pour le Singapore en janvier 1'906, et de
47 francs pour le Ceylan Sundried à la
même époque, avaient atteint en juillet
dernier 65 fr. 50 pour la première de ces
deux sortes, et 68 francs pour la-seconde.
Dans le même laps de temps, le Saïgon
est passé de 39 à 64 francs. Les débouchés
se sont du reste accrus considérablement
depuis quelques années, sans parler de la
hausse générale des matières grasses.
Et cependant, malgré la simplicité vrai-
ment remarquable des entreprises de cul-
ture du cocotier, il ne semble pas qu'on
soit absolument d'accord sur un certain
nombre de points qu'elle soulève; l'unifi-
cation des opinions n'est pas faite, et nous
trouvons encore des divergences marquées
dans les ouvrages publiés ces derniers
temps sur le cocotier et ses produits. Ces
ouvrages, nous les avons pour la plupart
mentionnés ou analysés dans nos pages
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revue que nous avons l'intention d'en
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plutôt de consigner, pour les principaux
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lesquelles on tend, en essayant de préciser
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peu à se mettre d'accord.
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vent affirmé que le cocotier ne pouvait
vivre que s'il entendait le vent de la mer
dans ses palmes. Nous croyons qu'on en
a fini avec cette question, car il est main-
tenant bien prouvé que le cocotier prospère
à une assez grande distance de la mer,
jusqu'à 300 kilomètres. Pourtant, il n'en
reste pas moins acquis que le voisinage
de la mer lui est propice et qu'il prospère
bien presque partout sur les cordons litto-
raux. La carte des Philippines publiée
dans le « Bulletin de la Société d'Etudes
Coloniales Belges, » dans son numéro de
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