Presse et revues
32 pages
Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1912 31 octobre 1912
Description : 1912/10/31 (A12,N136). 1912/10/31 (A12,N136).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468353
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
314 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NO 136 - OCT. 1912
posés à faire des concessions pour les qualités
inférieures. Par suite toutefois de la baisse des
fécules de pommes de terre, l'importation en
France des fécules exotiques sera absolument im-
possible tant que nous ne reverrons pas les anciens
prix. Les fécules inférieures qu'on achetait autre-
fois dans les environs de 14 fr., valent toujours
dans les 19 fr., et, étant donnés les droits, elles
reviennent par conséqnent presque aussi cher que
les fécules de pommes de terre premières.
Quant aux Racines de Manioc, les colonies hol-
landaises continuent à ne pas offrir, la population
indigène étant toujours obligée de s'en servir pour
sa consommation de bouche par suite de la cherté
des riz. Néanmoins, comme conséquence des
troubles des Balkans et des difficultés qu'on pré-
voit d'obtenir du maïs du Danube à bon compte,
il y a une vive demande pour le disponible, dont le
prix a monté de 5 à 6 dans l'espace de peu de
jours. Néanmoins, les rares détenteurs de dispo-
nible ne sont pas disposés à céder leur marchan-
dise sans un bénéfice appréciable, et il s'ensuit
qu'alors qu'on cote nominalement le livrable dans
les environs de 14 fr., on pourrait difficilement
obtenir du disponible au-dessous de 15 fr. ; la
Fécule de Sagou a fléchi quelque peu, mais ter-
mine plus terme à 24 fr. 75.
Quant au Tapioca, le marché est calme et plutôt
en baisse sur le mois dernier, le fair Singapour
étant coté 52 fr. 25.
Gambier. — Soutenu, affaires calmes, le prix en
est d'environ 55 fr. 50.
La Cire végétale est toujours peu demandée, et
les prix ne se maintiennent que nominalement à
110 fr.
Ramie. — Il semble se confirmer que la troi-
sième récolte est entièrement perdue et les offres
sont, par suite, extrêmement rares. D'ailleurs, les
acheteurs se tiennent également sur la réserve, et
il ne se fait point d'affaires. Il est donc difficile
d'attribuer une valeur exacte aux différentes pro-
venances, mai?, en résumé, on peut se baser
encore sur les prix signalés le mois dernier, soit :
le Sinsang dans les environs de 95 fr., Wuchang-
Poochi 113 fr., le Kinkiang 120-125 fr. et ramie
verte environ 98 fr.
J. H. GREIN,
N 21, rue du Bourg-Tibourg.
Paris, te 18 octobre 1912.
ACTUALITÉS
INFORMATIONS DIVERSES
La destruction des Sauterelles. — Notre
correspondant M. d'IJÉRELLE, qui est récem-
ment rentré de la République Argentine, où
il avait procédé à des essais de destruction
des sauterelles pour le compte du Gouver-
nement Argentin, est retourné dans ce pays
pour y faire de nouvelles applications. En
effet, l'an dernier, M. d'HÉRELLE était arrivé
trop tard dans la saison pour pouvoir pro-
céder à une destruction tout à fait com-
plète; aussi le Gouvernement l'a-t-il invité
à revenir, cette fois au moment propice,
pour obtenir le maximum d'effet des appli-
cations.
De son côté, le Gouverneur de Mada-
gascar s'est intéressé à cette découverte,
qu'il compte faire appliquer à Madagascar;
nous avons appris tout récemment qu'un
crédit de 6.000 fr. avait été volé dans le
but de se procurer les appareils et les pro-
duits nécessaires à de premiers essais dans
l'Ile. Nous ne pouvons que féliciter le
Gouvernement local de cette initiative, mais
n'en sommes que plus étonnés que rien de
semblable ne se soit produit du côté de
l'Algérie. Nous nous sommes laissé dire
qu'il y aurait à la présence des sauterelles
des intéressés, ce qui semble bien étrange;
nous croirions plutôt à un peu de mollesse
de la part des services compétents, et espé-
rons qu'il se trouvera à la Direction de
l'Agriculture une personne pour secouer
cette inertie néfaste.
La Mission Chevalier. — Notre ami
M. Auo. CUEV ALlER, chef de la Mission Per-
manente d'Etudes, a du quitter Libreville
le 22 septembre, à destination de Dakar.
Il ne s'arrêtera pas à la Côte d'Ivoire,
posés à faire des concessions pour les qualités
inférieures. Par suite toutefois de la baisse des
fécules de pommes de terre, l'importation en
France des fécules exotiques sera absolument im-
possible tant que nous ne reverrons pas les anciens
prix. Les fécules inférieures qu'on achetait autre-
fois dans les environs de 14 fr., valent toujours
dans les 19 fr., et, étant donnés les droits, elles
reviennent par conséqnent presque aussi cher que
les fécules de pommes de terre premières.
Quant aux Racines de Manioc, les colonies hol-
landaises continuent à ne pas offrir, la population
indigène étant toujours obligée de s'en servir pour
sa consommation de bouche par suite de la cherté
des riz. Néanmoins, comme conséquence des
troubles des Balkans et des difficultés qu'on pré-
voit d'obtenir du maïs du Danube à bon compte,
il y a une vive demande pour le disponible, dont le
prix a monté de 5 à 6 dans l'espace de peu de
jours. Néanmoins, les rares détenteurs de dispo-
nible ne sont pas disposés à céder leur marchan-
dise sans un bénéfice appréciable, et il s'ensuit
qu'alors qu'on cote nominalement le livrable dans
les environs de 14 fr., on pourrait difficilement
obtenir du disponible au-dessous de 15 fr. ; la
Fécule de Sagou a fléchi quelque peu, mais ter-
mine plus terme à 24 fr. 75.
Quant au Tapioca, le marché est calme et plutôt
en baisse sur le mois dernier, le fair Singapour
étant coté 52 fr. 25.
Gambier. — Soutenu, affaires calmes, le prix en
est d'environ 55 fr. 50.
La Cire végétale est toujours peu demandée, et
les prix ne se maintiennent que nominalement à
110 fr.
Ramie. — Il semble se confirmer que la troi-
sième récolte est entièrement perdue et les offres
sont, par suite, extrêmement rares. D'ailleurs, les
acheteurs se tiennent également sur la réserve, et
il ne se fait point d'affaires. Il est donc difficile
d'attribuer une valeur exacte aux différentes pro-
venances, mai?, en résumé, on peut se baser
encore sur les prix signalés le mois dernier, soit :
le Sinsang dans les environs de 95 fr., Wuchang-
Poochi 113 fr., le Kinkiang 120-125 fr. et ramie
verte environ 98 fr.
J. H. GREIN,
N 21, rue du Bourg-Tibourg.
Paris, te 18 octobre 1912.
ACTUALITÉS
INFORMATIONS DIVERSES
La destruction des Sauterelles. — Notre
correspondant M. d'IJÉRELLE, qui est récem-
ment rentré de la République Argentine, où
il avait procédé à des essais de destruction
des sauterelles pour le compte du Gouver-
nement Argentin, est retourné dans ce pays
pour y faire de nouvelles applications. En
effet, l'an dernier, M. d'HÉRELLE était arrivé
trop tard dans la saison pour pouvoir pro-
céder à une destruction tout à fait com-
plète; aussi le Gouvernement l'a-t-il invité
à revenir, cette fois au moment propice,
pour obtenir le maximum d'effet des appli-
cations.
De son côté, le Gouverneur de Mada-
gascar s'est intéressé à cette découverte,
qu'il compte faire appliquer à Madagascar;
nous avons appris tout récemment qu'un
crédit de 6.000 fr. avait été volé dans le
but de se procurer les appareils et les pro-
duits nécessaires à de premiers essais dans
l'Ile. Nous ne pouvons que féliciter le
Gouvernement local de cette initiative, mais
n'en sommes que plus étonnés que rien de
semblable ne se soit produit du côté de
l'Algérie. Nous nous sommes laissé dire
qu'il y aurait à la présence des sauterelles
des intéressés, ce qui semble bien étrange;
nous croirions plutôt à un peu de mollesse
de la part des services compétents, et espé-
rons qu'il se trouvera à la Direction de
l'Agriculture une personne pour secouer
cette inertie néfaste.
La Mission Chevalier. — Notre ami
M. Auo. CUEV ALlER, chef de la Mission Per-
manente d'Etudes, a du quitter Libreville
le 22 septembre, à destination de Dakar.
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