Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1912 30 septembre 1912
Description : 1912/09/30 (A12,N135). 1912/09/30 (A12,N135).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446834p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
282 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 135 SEPT. 19.12
L'Ostafrikanische Gesellschaft Sudkuste
présentait au 31 décembre dernier un
déficit de 1.391.000 marks; le capital va
être réduit à 400.000 marks et l'exploi-
tation va se réduire à celle d'une usine à
défibrer, à Mwita, pour traiter les 100.000
- agaves actuellement exploitables.
La Kilimandjaro Pflanzung Gesellsclwlt
a produit 800 kilos de caoutchouc, 120 quin--
taux de café et 72.000 kg.: de coton;
l'élevage donnerait de bons résultats.
La Safata Samoa Gesellschaft compte,
- sur490hectares, 193.000 cacaoyers, 110.000
hévéas, 3.500 cocotiers, 1.000 caféiers, qui
ont donné 83 t. de cacao, 40 kg. de caout-
chouc et 1.500 kg. de café; la plupart des
plantations en sont donc au début de leur
production. -
La Samoa Kautschuk Kompanie compre-
nait, en 1911, 415 hectares cultivés, por-
tant : 159.000 hévéas, 1.800 Ficus elastica,
138.000 cacaoyers et 800 cocotiers. Pour
1912, on espère atteindre 10.000 livrcs de
caoutchouc et une première récolte de
cacao.
Viande d'Autruche. Les éleveurs de
l'Afrique du Sud se sont préoccupés
d'utiliser les autruches qui ne donnent
pas de plumes, en les envoyant à la
boucherie. La viande d'autruche, des-
séchée, a l'apparence de la viande de
chamois, et serait comme telle fort esti-
mable. Les animaux qui ne sont pas bons
pour le plumage constituant des bouches
inutiles, on serait heureux d'avoir ainsi
trouvé un moyen de les .utiliser. L'expé-
rience pourrait être tentée à Madagascar;
mais la mode prendrait-elle de servir de
l'autruche dans les repas ? Ce n'est pas
impossible, le chameau ayant eu un certain
succès à Paris il y a quelque temps.
Les plantations du Bassin du Kouilou-
Niari. Un rapport de M. BORIÉS, Inspec-
teur d'Agriculture au Gabon, publié dans
le Journal Officiel de l'Afrique Equatoriale
Française du 15 juillet dernier, donne des
précisions intéressantes sur la situation des
plantations européennes établies sur les
bords du Kouilou.
Jusqu'à présent, c'est le café qui tient le
premier rang; la variété cultivée fait partie
de la végétation indigène du Mayumbé et
appartient au groupe « Coffea canephora »,
- auquel groupe se rattachent les variétés du
-Sankourou, de Gazengo et du Rio Nunez.
C'est une- plante très robuste, s'accom-
modant des terrains trop faibles pour le
cacaoyer, et peu sujette aux maladies
cryptogamiques. Elle vient en pleine pro-
duction dès la troisième année, et souvent
donne une petite récolte au bout de
vingt-quatre mois. Il y a quelques années,
le café produit par cet arbre était déprécié
par une mauvaise préparation. Les plan-
teurs ont tourné' la difficulté en envoyant
ce café en cerises dans la Métropole où on
le traite.
Le cacaoyer fait depuis quelques années
l'objet de plantations relativement impor-
tantes. La variété cultivée est celle de San
Thomé. -
Le Directeur d'une.importante plantation
se propose de pratiquer pour cette culture
un système d'association avec les indigènes,
analogue à celui pratiqué à la Gold Coast.
Sur chaque village de sa concession, il
voudrait établir des cultures collectives de
cacao et de café. Il distribuerait les-
semences ou plants, le matériel agricole,
choisirait les terrains et guiderait les
indigènes. Ses opérations seraient sur-
veillées et contrôlées par l'Administration
et il s'engagerait à acheter la récolte à un
taux fixé d'après les cours d'Europe.
L'Hévéa est essayé dans une des planta-
tions; les arbres pourront être saignés dans
deux ans. Chez le même colon, on expéri-
mente le citronnier, qui se développe
- rapidement dans la région et .donne une
fructification abondante.
La Compagnie propriétaire du Kouilou-
Niari procède à l'installation d'une impor-
tante usine pour traiter sur place les fruits
de YElæis. Le personnel technique affecté
aux études préliminaires comprendrait
déjà une cinquantaine d'agents (?).
Des cultures vivrières font également
l'objet des efforts des colons, et ont pour
L'Ostafrikanische Gesellschaft Sudkuste
présentait au 31 décembre dernier un
déficit de 1.391.000 marks; le capital va
être réduit à 400.000 marks et l'exploi-
tation va se réduire à celle d'une usine à
défibrer, à Mwita, pour traiter les 100.000
- agaves actuellement exploitables.
La Kilimandjaro Pflanzung Gesellsclwlt
a produit 800 kilos de caoutchouc, 120 quin--
taux de café et 72.000 kg.: de coton;
l'élevage donnerait de bons résultats.
La Safata Samoa Gesellschaft compte,
- sur490hectares, 193.000 cacaoyers, 110.000
hévéas, 3.500 cocotiers, 1.000 caféiers, qui
ont donné 83 t. de cacao, 40 kg. de caout-
chouc et 1.500 kg. de café; la plupart des
plantations en sont donc au début de leur
production. -
La Samoa Kautschuk Kompanie compre-
nait, en 1911, 415 hectares cultivés, por-
tant : 159.000 hévéas, 1.800 Ficus elastica,
138.000 cacaoyers et 800 cocotiers. Pour
1912, on espère atteindre 10.000 livrcs de
caoutchouc et une première récolte de
cacao.
Viande d'Autruche. Les éleveurs de
l'Afrique du Sud se sont préoccupés
d'utiliser les autruches qui ne donnent
pas de plumes, en les envoyant à la
boucherie. La viande d'autruche, des-
séchée, a l'apparence de la viande de
chamois, et serait comme telle fort esti-
mable. Les animaux qui ne sont pas bons
pour le plumage constituant des bouches
inutiles, on serait heureux d'avoir ainsi
trouvé un moyen de les .utiliser. L'expé-
rience pourrait être tentée à Madagascar;
mais la mode prendrait-elle de servir de
l'autruche dans les repas ? Ce n'est pas
impossible, le chameau ayant eu un certain
succès à Paris il y a quelque temps.
Les plantations du Bassin du Kouilou-
Niari. Un rapport de M. BORIÉS, Inspec-
teur d'Agriculture au Gabon, publié dans
le Journal Officiel de l'Afrique Equatoriale
Française du 15 juillet dernier, donne des
précisions intéressantes sur la situation des
plantations européennes établies sur les
bords du Kouilou.
Jusqu'à présent, c'est le café qui tient le
premier rang; la variété cultivée fait partie
de la végétation indigène du Mayumbé et
appartient au groupe « Coffea canephora »,
- auquel groupe se rattachent les variétés du
-Sankourou, de Gazengo et du Rio Nunez.
C'est une- plante très robuste, s'accom-
modant des terrains trop faibles pour le
cacaoyer, et peu sujette aux maladies
cryptogamiques. Elle vient en pleine pro-
duction dès la troisième année, et souvent
donne une petite récolte au bout de
vingt-quatre mois. Il y a quelques années,
le café produit par cet arbre était déprécié
par une mauvaise préparation. Les plan-
teurs ont tourné' la difficulté en envoyant
ce café en cerises dans la Métropole où on
le traite.
Le cacaoyer fait depuis quelques années
l'objet de plantations relativement impor-
tantes. La variété cultivée est celle de San
Thomé. -
Le Directeur d'une.importante plantation
se propose de pratiquer pour cette culture
un système d'association avec les indigènes,
analogue à celui pratiqué à la Gold Coast.
Sur chaque village de sa concession, il
voudrait établir des cultures collectives de
cacao et de café. Il distribuerait les-
semences ou plants, le matériel agricole,
choisirait les terrains et guiderait les
indigènes. Ses opérations seraient sur-
veillées et contrôlées par l'Administration
et il s'engagerait à acheter la récolte à un
taux fixé d'après les cours d'Europe.
L'Hévéa est essayé dans une des planta-
tions; les arbres pourront être saignés dans
deux ans. Chez le même colon, on expéri-
mente le citronnier, qui se développe
- rapidement dans la région et .donne une
fructification abondante.
La Compagnie propriétaire du Kouilou-
Niari procède à l'installation d'une impor-
tante usine pour traiter sur place les fruits
de YElæis. Le personnel technique affecté
aux études préliminaires comprendrait
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Des cultures vivrières font également
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